- 99 (Part.2) -

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PDV Clémence

( Quelques minutes plus tôt )

 Attends... je...je peux te voir cinq minutes ?

Alors que je me levai, je tourna le regard vers Ken, surprise par sa demande. Me remettant à peine de mes émotions, et en voyant ses yeux brillants, lui non plus n'ayant pas été épargné par les mots touchants de sa mère, de sa soeur et de notre fils, je souria. On devait avoir l'air complètement cons à avoir pleuré comme ça, même si pour ma part, les larmes du grec n'avait fait qu'accélérer mes propres larmes. Athéna avait raison, on avait vraiment un grain dans cette famille. 

J'acquiesça timidement à sa demande, gardant un léger sourire. Il m'en offrit un en retour avant de se lever du canapé, attrapant ma main avant de m'embarquer à l'écart des autres. 

Malgré tout, une fois l'émotions légèrement passée, je me senti mal à l'aise à l'idée de m'isoler avec Nek, ayant peur de ce qu'il pourrait me dire. Je chercha Tarik du regard, mais ce dernier m'encouragea d'un signe de tête. C'était horrible cette sensation d'être prise entre deux feux, et cela ne faisait qu'accroître ma culpabilité vis à vis du grec.   C'est sans grande surprise qu'il m'emmena dans ma chambre, entrant en premier. 

 Ca va ?

Reniflant une énième fois, je ria légèrement.

 Oui... Je ne m'attendais pas à ça...

- Je t'avoue que là, moi aussi j'étais qué-cho.

Son rire nerveux fit naître le mien et je le remercia quand il me tendis un mouchoir. 

- T'es sensible comme meuf en vrai.

Tout en épongeant mes joues, je lui tira la langue ce qui le fit ricaner. 

 Dis t-il alors qu'il a pleurer comme une fillette...

- C'était à cause du froid, répondit-il, faussement vexé.

 Tu cites tes propres paroles, tu sais que ça fait narcissique Feu ? Sourcillai-je. 

 J'suis le meilleur, j'y peut rien.

Je secoua la tête en passant mes doigts dans mes cheveux, histoire de les caler derrière mes oreilles. 

- Merci d'avoir eu cette idée Ken, ça m'a beaucoup touché et ça m'a donné l'impression d'avoir notre fils avec nous ce soir.

Il m'offrit un petit sourire, à la fois fier et gêné.

 J'sais que tu voulais pas faire ton anniv sans Ewen... 

Je me pinça les lèvres, essayant de retenir mes larmes. Mon fils me manquait atrocement, même si j'essayais de m'occuper l'esprit pour ne pas y penser. Biensûr, je l'avais eu au téléphone le matin même, puisqu'on avait convenu que je l'appellerai tous les jours, désirant combler son absence par sa voix. Mais à partir du moment où le train a quitté la gare de Paris, j'avais eu l'impression qu'on m'enlevait une partie de moi.

 Il me manque Nek... C'est horrible. 

Le grec lâcha un petit ricanement moteur, sous mon regard noir. 

 Il est parti depuis hier, et j'te signal qu'il rentre dans trois jours...

- C'est déjà trop... 

- C'est ce que je disais, t'es grave sensible comme meuf. 

𝐈𝐍𝐀𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄́ | 𝐍𝐄𝐊𝐅𝐄𝐔Where stories live. Discover now