Dans les griffes du pharaon (achevé)

Chapitre 5

-Bien, suis moi !

Je le regarde se déplacer jusqu'à la porte de la chambre et me faire signe de le suivre.

Je suis étonnée qu'il ne tente pas de me faire encore un autre truc pervers et le visage calme et souriant qu'il abhorre me surprend.

Je reste tout de même méfiante et, voyant, que je ne fais pas mine de sortir du lit, je vois son visage se renfrogner. Avant même qu'il ne profère encore des menaces à mon encontre, je me presse de le rejoindre mais, à peine après avoir posé un pied au sol, je sens une douleur cuisante dans tout mon corps et me rappelle les coups que l'autre enfoiré m'a donné.

Ça va pas être possible là mon loulou, je vais pas pouvoir marcher dans mon état. 

Me voyant immobile, il fronce les sourcils et je lis dans son regard qu'il commence tout juste à capter le fait que je ressente peut être des douleurs. Il réfléchit quelques instants, soupire, puis s'approche de moi rapidement.

Avant que je n'ai pu faire le moindre geste de recul, je me retrouve dans ses bras en position de la princesse.

Immédiatement, je gesticule dans tous les sens pour qu'il me lâche mais son regard noir me calme directement. 

Il nous fait sortir dans le couloir à grands pas et un silence pesant s'instaure. Aucun de nous ne dit rien et j'en profite donc pour admirer la beauté du lieu dans lequel je me trouve. 

Tout est extrêmement luxueux et resplendissant. Je suis coupée dans ma contemplation par un voix grave qui n'est autre que celle du gros pervers dont je ne connais toujours pas le nom d'ailleurs. 

-A partir de maintenant, tu seras une de mes esclaves attitrées et tu vivras avec d'autres femmes dans ta condition. J'attends de toi un respect total, compris ?

Attends... Il vient de dire quoi ce con ? Mais c'est un malade lui !

Qu'est ce que j'attends pour me casser d'ici en vrai ? C'est tous des cinglés dans ce monde, la mort leur est monté à la tête.

Pfffffff je veux retourner à la vie moi, mes parents ils me manquent.

Voyant que je ne réponds pas, le gars à l'ego démesuré commence à s'énerver.

-Chienne, réponds moi quand je te parle !

Oh putain je vais lui niquer sa race ! Il a cru quoi lui ? Que j'allais le laisser me parler comme ça ? Il croit qu'il est quoi ? Un roi ?

-Vas mourir pauvre con, je murmure.

Je le regrette directement, connaissant ce gars,il vaut mieux ne pas l'énerver mais il n'a pas l'air de m'avoir entendue ce qui me rassure. 

-Bon, pas grave, quelqu'un te donnera les taches que tu auras à faire dans les jours qui viennent. Dorénavant je suis ton maître et tu te fais appeler Persenet.

-Comment ça Persenet ? Mais mon nom est Anna, il est hors de question que j'en change pour ton bon vouloir !

-De toute façon ce n'est pas comme si tu avais le choix. Maintenant tais toi, tes plaintes m'insupportent.

J'accepte de fermer ma gueule pour le reste du chemin et constate que les lieux dans lesquels nous nous trouvons se font de plus en plus pauvres en décorations et en qualité. Quel discrimination... Il n'y a pas à dire, même dans la mort, l'humain reste un être égoïste.

Après quelques minutes de marche, nous arrivons dans une grande salle remplie de femmes et d'enfants qui courent dans tous les sens. Le gars qui me tient dans ses bras me repose enfin sur le sol en n'oubliant, bien sûr, pas de me mettre la main au cul tel le gros pervers qu'il est.

Je le vois regarder autour de lui en cherchant quelque chose ou quelqu'un mais, ne le trouvant pas, il attrape le bras d'une jeune fille qui passait devant nous.

En voyant qui a stoppé sa course, la jeune basanée se raidit et se prosterne face à lui.

Ah... Ok...

Tu m'étonne que ce gars se sente tellement important si les gens réagissent comme ça en le voyant.

-C'est une nouvelle. Amène la voir Ounénet !

-Bien votre Altesse.

Sans un mot de plus, il se retourne et quitte la pièce. Je sens quelqu'un tirer mon bras et je jette un coup d'œil à la jeune fille qui commence à marcher en me tirant derrière elle.

-Dépêche toi, j'ai du travail moi !

Nous sortons de la pièce par une porte à l'opposée de celle par laquelle je suis rentrée et l'inconnue commence à parler.

-Nous sommes dans l'espace du palais consacré aux esclaves féminines du prince. Tu n'es pas en droit d'en sortir si son altesse ne t'en a pas donné la permission.

Mais de quoi elle parle ? Prince ? Palais ? Je commence vraiment à en avoir marre de leurs conneries moi.

-Bon, écoute, c'est peut être ton délire toi toutes ces histoires d'esclave et de maître mais moi je refuse de me rabaisser devant quelqu'un. Je suis une femme libre et indépendante et je compte bien le rester.

Je la regarde me dévisager comme si je venais de lui avouer que j'avais commis un meurtre. Mais qu'est ce qu'elle a ?

-Tu devrais vraiment faire attention à tes paroles. Le prince Khéphren n'est nul autre qu'un des fils du pharaon Khéops. Il pourrait te faire fouetter à mort si il venait à être au courant de cette phrase.

Le pharaon Khéops ? J'ai déjà entendu parler de lui à l'école. Dans ce cas ça signifie que même après la mort les gens ont continué à vénérer les pharaon ? Et bien moi en tout cas je n'ai rien à faire de tout ça et je sais très bien que les pharaons n'ont rien de divin contrairement à ce que tous croyaient à l'époque. 

Il n'y a aucune raison que je me soumette à un vieux mort il y a des milliers d'années de cela. Et puis c'est quoi ce genre de menaces ? Elle croit vraiment qu'il va me faire ce qu'il veut comme ça ?

-De toute façon je suis déjà morte, un prince décédé depuis aussi longtemps ne pourra pas me faire grand chose de pire.

-Mais de quoi parles tu pauvre idiote ? Bien sûr que non, tu n'es pas morte. 

QUOI ? Mais si je ne suis pas morte, il se passe quoi bordel ?

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Ouaaaaaiiis je suis déjà de retour !!!

Bon, c'est un chapitre un peu court mais vu qu'il a été posté très rapidement vous me pardonnez hein ????

Dites moi ce que vous en avez pensé ^^

Et puis Anna qui apprend enfin qu'elle est pas morte, les révélations sont présentes pour elle das ce chapitre.

Je vous fais de gros bisous et vous dit à bientôt ^3^