Chapitre 13

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Et voilà, retour à la case départ.

Me voilà à nouveau dans les geôles du palais. Les seules différences à ma situation présente sont le fait que je sache ce qui m'arrive et ce qui va m'arriver. Du moins, ce qui va m'arriver si l'autre enculé tient sa promesse malgré mon acte irréfléchi.

Malgré tout, je ne regrette pas du tout ce que j'ai fait. Si c'était à refaire, je n'hésiterais pas une seule seconde mais en faisant, cette fois, en sorte que les verres ne soient pas intervertis.

Cela doit maintenant faire trois bonnes heures que je suis là à me tourner les pouces et à songer au choc qui se lisait sur le visage de Djédefrê quand il a vu son frère mourir devant ses yeux.

Khéphren est passé me voir il y a un moment pour me donner des ordres formels. Personne à part lui et son frère n'est au courant de l'échange de verres et, même quand Djédefrê en parlera autour de lui, je suis censée le garder secret et le nier.

Je ne suis pas naïve, je sais très bien que tout ne va pas se passer comme dans le monde des bisounours. Pour recevoir des informations sur le meurtre du prince héritier, je vais devoir passer par le stade de la torture et je vais souffrir plus que je n'ai jamais souffert auparavant.

Alors que j'espère inutilement que l'on m'ai oublié, la porte de ma cellule s'ouvre et deux gardes viennent me prendre par les bras pour me forcer à marcher.

Dans un silence de mort, nous avançons dans un couloir et arrivons devant la porte d'une pièce lugubre qui, je m'en doute, ne va pas me plaire du tout. En y entrant, je réalise que mon intuition était bonne car je me trouve dans une salle de torture digne des plus grands films d'horreur. La différence avec ces films que je n'ai jamais apprécié est que la personne qui subit les horreurs n'est autre que moi, et ça, on peut pas dire que ça me mette super à l'aise.

Je suis bloquée sur le pas de la porte en essayant de chercher milles et unes excuses pour ne pas subir de torture mais je ne trouve rien de bon à part le fit de me jeter à leurs pieds pour les supplier de me sortir de là.

Mais étant donné que même en n'étant pas dotée d'une bite et d'une paire de couilles, je possède tout de même un certain ego, je me refuse de me rabaisser à un tel acte donc je ne proteste pas quand je sens les deux malabars me pousser au centre de la pièce pour ensuite m'attacher les mains à des sortes de chaînes suspendues au plafond de manière à ce que je sois face au mur.

Réalisant la situation à la con dans laquelle je me trouve, mon corps se met à trembler et ma tête se remplit de pensées haineuses envers le malade qui m'a foutu dans cette merde. Si seulement j'avais des pouvoirs, je lui lancerais une vieille malédiction pour bien le faire souffrir. Une malédiction du genre... Ah ! Je sais ! Chaque fois qu'il couchera avec une meuf (ou un mec, n'oublions pas que l'auteure aime le yaoi 😂), des énormes pustules couvriront son visage tant et si bien que sa partenaire lui vomira dessus pour cacher cette horreur.

Perdue dans mes pensées noire, je n'ai pas remarqué que mon bourreau est arrivé et je ne le réalise qu'en sentant une douleur lancinante sur mon dos. Putain mais qu'est ce qu'ils foutent ?

Alors que je tente de tourner la tête pour voir ce que l'on m'a fait, je subis un deuxième coup et un cri sort de ma bouche. Ce n'est qu'après le troisième coup que je comprends que l'outil de ma torture n'est autre qu'un fouet et putain je peux vous dire que ça fait super mal.

Après un temps qui m'a semblé durer des heures, les coups s'arrêtent enfin de pleuvoir et, alors que je suis à la limite de l'inconscience, un homme à l'allure élégante entre dans la pièce et s'adresse à moi. Du moins c'est ce que je crois étant donné mon état.

-Tu vas parler maintenant sale catin ?

-Heu... Déjà, je ne me souviens pas avoir refusé de parler de ce qu'il s'est passé, c'est vous qui m'avez directement torturée et puis, en plus de ça, je suis pas une pute et je t'emmerde pauvre con.

Qu'est ce que j'aimerais lui dire ça... Mais je peux pas, si je faisais ça, je ne passerais même plus dix minutes en vie.

Du coup, quand il reformule sa question tout en perdant le peu de patience qu'il possède, je lui adresse la parole de la manière la plus sonore que possible compte tenu de mon état.

-Je vais vous le dire, je vais tout vous dire.

-Et bien, c'est que tu n'es vraiment pas une dure à cuire, toi.

Mais bien sûr, il sait de quoi il parle ce con. Après tout il a déjà subit la brûlure du fouet et l'a supporté sans aucun problème. Espèce de détritus.

Tout en ignorant sa réflexion, je passe aux aveux. Des aveux qui se trouvent être totalement faux, bien évidemment et je suis avec précision les instructions de Khéphren en inculpant un innocent, qui plus est, l'homme que j'aime, dans un crime que j'ai moi même commit.

Vous croyez qu'on peut faire pire comme situation ?

En tout cas, tout ce que je sais, c'est que Djédefrê ne me pardonnera jamais ça.

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Bonjooooouuuuur tout le monde !!!!!!!!!!

Comment alleeeeez vooooouuuus ?????????

Bon OK je me calme 😂

Bref, comme d'habitude, dites moi ce que vous avez pensé de ce chapitre

Mettez un pouce bleu, commentez, partagez... Non, c'est sur YouTube, ça 😂

En tout cas, je vous dit à la prochaine fois pour la suite et je vous fais de gros bisous 😘😘

Dans les griffes du pharaon (achevé)Where stories live. Discover now