Delightful

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Sa chaleur me berce et s'empare de mon corps. Je suis contre son corps, allongé et je hume la bonne odeur de sa peau. Une très légère odeur de transpiration persiste, c'est vrai, mais cela ne me dérange pas pour autant car le parfum naturel de sa peau contrebalance le tout. Je respire calmement dans sa nuque et le serre continuellement contre moi. Le temps passe et défile mais ni lui ni moi ne voulons briser cet instant de pure tendresse. Ses mains caressent mon dos avec délicatesse et je me laisse bercer par l'aura rassurante qu'il dégage. Je somnole presque mais je lutte pour ne pas m'endormir car nous devons rentrer chez moi... Je couine et me love un peu mieux contre lui avant de murmurer :

- Je suis en train de m'endormir Gab.
- Moi aussi... On devrait se lever.

Je geins à nouveau. Je sais qu'on doit se lever mais ça n'empêche que je n'en ai pas la moindre envie. Mon corps se sent lourd et je veux juste continuer à profiter de ce moment contre mon vis-à-vis. Il tapote doucement mes fesses. Je ne fais de remarque particulière bien que de petits papillons traversent mon bas ventre.

- Allez princesse, si on s'endort on se réveillera pas et tu seras dans la merde et tu le sais.
- Mmh... mais je suis bien contre toi moi.
- Pas moi, tu m'écrases.

J'ouvre grand les yeux et m'empresse de me redresser sur lui, le regardant, gêné. Je baisse la tête et garde mes mains plaquées sur son torse.

- Désolé aha, j'avais pas fait attention..

J'étais tellement bien, à sentir sa peau contre la mienne et son torse qui se soulevait au rythme du mien, dans le calme, l'amour et l'adoration du moment présent. Comme si nous cherchions tous les à deux graver ce moment de manière indélébile sur nos peaux.

- Je déconne va, t'as vu le poids plume que t'es ?

Il serre mes hanche entre ses doigts et les caresse de ses pouces. Un bref frisson remonte le long de mon échine. Je tente de rester de marbre.

- On y va maintenant ?

Demandais- je d'une petite voix. Je n'ai réellement pas envie de m'éloigner de lui. Surtout que je sais que dès que l'on sera chez moi, il repartira et je n'ai pas envie que la soirée s'arrête déjà.J'aimerais la prolonger jusqu'au bout de la nuit. Gab remonte une de ses mains jusqu'à mon visage et la pose sur ma joue. Je ferme naturellement les yeux et savoure cet élan d'amour et de délicatesse de sa part.

- C'est pas que j'en ai envie mais on a moyennement le choix. On va s'endormir comme deux masses sinon.
- Monsieur n'a plus d'énergie ?

Je souris en coin comme pour le taquiner. Il arque les sourcils et glisse son indexe le long de mon torse. Je tente de calmer les palpitations qui me gagnent. Je serais limite reparti pour un tour là.... Comment ça se fait que j'en ai à nouveau envie ?

- Tu veux voir où elle est mon énergie ?

Je hausse les épaules et regarde ailleurs, comme si je ne croyais pas qu'il en ai encore. Il sourit en coin, je l'aperçois du bord de l'œil.

- C'est pas plutôt toi qui n'a plus d'énergie après être passé au-dessus ?
- Tu rigoles ou quoi ? C'était pas spécialement fatigant ! Il en faut plus que ça pour m'épuiser. C'est pas avec trois coups de reins que je vais aller rejoindre Morphée.

Il se retient de rire et sans que je n'ai le temps de comprendre, je me retrouve allongé, sur le matelas, Gabriel au- dessus de moi, un air espiègle plaqué sur le visage. Il me maintient les poignets de part et d'autre de mon visage et est assis sur mon bassin, encore nu, tout comme moi.

- Trois coups de reins ?

Répète-t-il l'air incrédule. Waaa je m'étonne moi- même à vouloir le taquiner et ne plus me laisser faire. Plus le temps passe et plus je me sens à l'aise et prêt à l'embêter. Comme là, par exemple. J'ai envie de le repousser ses limites, de voir ce qu'il est capable de dire ou de faire.

Et si jamais c'était possible ? [BoyxBoy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant