Chapitre 21

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Je passe la porte de la maison, avec un soupire bruyant. Je suis rentré à pied faute de moyen et les bus ce n'est pas ce qu'il y'a de plus dans la ville. Ils ne partent, (le plus souvent) que pour rejoindre les grande villes.

La maison est dans un calme plat. J'enlève ma veste, l'accroche au porte manteau, puis me débarrasse de mes chaussures. Le froid vient chatouiller mes membres. On se les gèle ici! J'avance rapidement vers le compteur du chauffage. Qui a eu l'idée stupide de mettre la température de la maison à 16? Il fait exactement la même température qu'au dehors.

Je souffle et augmente rapidement. 23 degré, merci bien. Je pris pour que la maison se réchauffe rapidement. Je rétracte un peu mes bras à l'intérieur de mon pull, pour faire office de gants à mes mains froide, avant d'avancer vers l'escalier. J'ai l'impression que mon corps n'a plus de carburant. Tout ce qui s'est passé en si peu de temps, m'a achevé.

Je gravis les marches lentement, en m'accrochant à la rambarde. Je longe le couloir, puis m'arrête devant ma porte. Je jette un coup d'oeil à gauche. La porte d'Ash est entre-ouverte. J'ai l'impression d'avoir déjà vu ce moment. Je secoue la tête, et m'apprête à saisir la poignet de ma porte. Vaut mieux ne pas refaire deux fois la même erreurs. L'image de moi dans sa chambre, et du passage que j'ai lu. Du passage que je n'aurais pas du lire. Je songe à lui, à sa mère..

La curiosité l'emporte, encore une fois. Ma conscience à un sourire narquois, elle voulait que je le fasse.

Je pousse la porte du bout des doigts, de peur de le trouver dans sa chambre. Tout est pareil que dans mon souvenir. le parquet gris, les murs, la lumière si douce.

Je me revois examiner cet endroit avec attention, et cette exploration à très mal tourné. Je me souviens de sa main sur mon bras, et de sa voix qui me hurlait dessus. Je me souviens aussi du visage d'Ash lorsqu'il est venu s'excuser.

Pas sur que pour Ron ce soit pareil. L'image de Ron me revient à l'esprit, il l'a massacrée. Une boule se forme dans ma gorge. Je secoue la tête espérant la faire disparaître.

J'avance rapidement jusqu'à sa bibliothèque. Je sais ce que je cherche. Je sais ce qui me permettra d'obtenir des réponses. Des réponses à quoi? À lui. Arrivé devant la bibliothèque je tombe à genoux puis je me baisse et..rien. Plus rien. Plus un seul carnet. Merde. Il a du les enlever après ma visite. Mais où est-ce qu'il les a foutu? Je me redresse sur les genoux pour balayer la pièce du regard. Rien. Putain. Il a du les cacher.

Je me relève sur mes jambes, tape légèrement sur le bas de mon jean pour retirer la poussière, puis en me redressant quelque chose sur son bureau attire mon oeil. Mon coeur rate un battement. Un de ses carnets en cuirs, il est encore ouvert, sûrement posé à la va vite, la phrase n'a même pas l'air finit. Je pourrais presque sauter de joie.

Je me mord la lèvre pour contrôler cette pulsion. Je m'apprête à le saisir puis me ravise. Et si il arrivait? Et si tout se rejouait? Je ne suis pas censé lire ça. Ma conscience à une pancarte avec écrit « FAIS LE ».

La tentation est trop forte. Je regarde rapidement vers l'embrasure de la porte que j'ai laisser ouverte. Personne. Rien à signaler. Je regarde une dernière fois le carnet pour imprimer dans mon esprit sa place et son positionnement, pour pouvoir le remettre comme si de rien n'était.

Un flash de moi en train de lire le passage concernant sa mère... Qu'est-ce que je vais découvrir sur lui cette fois. Qu'a t'il dit? Qu'a t'il écrit?

Je jette un dernier coup d'œil vers la porte. Toujours personne. Je tends l'oreille. Toujours aucun bruits. Oh et puis merde, au point ou j'en suis! Je saisis le carnet et lis le dernier paragraphe datant d'hier.

Bloom T.1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant