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Deux jours sont passé, deux jours que je fais tout pour convaincre Souheila mais elle refuse de m'écouter. Nous sommes maintenant en froid, elle ne veut plus me parler et moi elle commence sérieusement à m'agacer. Deux jours que je ne dors pas, que je réfléchis à comment nous sortir de là.
Les autres je ne peux plus me les voir, et je reste très loin d'eux.

Cet après-midi Azem m'a prise à part pour me parler:

— Qu'est-ce que tu as en ce moment ?

— Lâche-moi dis-je en essayant de le contourner.

Il y a un problème demande-t -il en me retenant

Bien sûr qu'il y a un problème. Tu le sais très bien, de toute façon je vais rentrer en France ça suffit.

— Oh.. De quoi tu parle ?

— Arrête ton cinéma, je sais tout. Ce que toi et tes amis faites aux filles qui viennent ici, et à Souheila aussi. Dans tous les cas je vais appeler la police.



Azem me met la main sur la bouche et me pousse  dans ma chambre. J'étais prête à la frapper, lorsqu'il lève les mains en l'air, comme pour montrer qu'il ne me ferait rien.



— Qu'est-ce que tu fou ?

— Toi qu'est-ce que tu fou ? Lui demandais-je en retour

Je ne veux pas que les gars t'entendent. C'est quoi cette histoire de police ? Tu veux ramener la police ici ? Parce que c'est toi et ton amie qui allez tomber tu as ma parole.

Comment ça ?  Dis-je en riant, tu veux me faire chanter là ?

— Crois-moi ce n'est pas dans ton intérêt d'appeler.

— Mais on a strictement rien fait.

— Ça c'est toi qui le dis. Et de quoi tu parle, qu'est-ce qu'elle a ta copine ?

— Ne fait pas l'idiot. Tu sais très bien qu'ils la droguent.

Pardon ? Demande-t-il en riant. Elle est largement consentante, elle en a redemandé encore hier soir.  Et les filles que tu vois ici, elles viennent juste pour ça, et elles paient je te signale. Personne ne drogue personne.

— Je ne te crois pas.

— Donc toi tu penses qu'on améne des personnes, plus particulièrement des filles pour les droguer ? Gratuitement ? Donc nous sommes soit des violeurs soit des gens vraiment stupides.

— Souheila ne se drogue pas.  En tout cas pas avec des seringues je le contredis.

— Tu lui a demandé ?

— Oui. Et elle ne se souviens de rien.

— Elle ment. Ta copine elle assume pas c'est tout.

Donc elle se droguerai de plein gré ? 

— Mais bien sûr ! Pourquoi tu n'aurais pas été drogué si c'était nous ?

— J'en sais rien dis-je en haussant les épaules



Souheila m'a vraiment prise pour une idiote, la version d'Azem est tout à fait plausible, je sais qu'elle en est capable. Comment elle a pu me mentir ?
J'ai encore un doute, surtout quand je me souviens de la jeune femme rousse que j'ai trouvée allongée dans la chambre de Black et Javiera.



DouniaDove le storie prendono vita. Scoprilo ora