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Je me réveille en sursaut, je ne sais pas comment j'ai réussis à m'endormir alors qu'Azem est juste devant moi, toujours assis sur le fauteuil avec son arme à la main.
Il n'a pas bougé depuis qu'on est arrivé.



Azem on fait quoi là ?

— Je réfléchis dit-il avec son pistolet sous le menton

— C'est bon, je ne dirais rien.

— Je ne te crois pas.


Je me lève et tente de m'approcher de lui, Azem pointe son arme sur moi en m'ordonnant de retourner sur le lit.



Azem je ne suis pas armée dis-je en levant les mains

Qu'est-ce que tu fais demande-t-il agressivement


Je me tient maintenant devant lui, dans ses yeux, je voyais qu'il avait peur. C'est elle qui le guide.


— Je ne dirais rien, je te le promet.

— Je ne suis pas un assassin Dounia. C'est la première fois que je tire sur un homme m'avoua Azem qui dévoilait un visage déformé par l'angoisse

— Je sais, je l'ai vu je le rassure en déposant ma main sur sa joue. J'ai paniqué c'est tout, je sais que tu l'as fait pour me protéger.

— Je pensais que c'était une vraie putain.

— Azem, ce n'est pas de ta faute. Je ne dirais rien.

— Tu es vraiment sérieuse ?

— Oui.




Cette fois j'étais sincère, il l'a vu dans mes yeux. Azem a prit une mauvaise décision certes, mais tout pensait à croire que c'est ce qu'il avait de mieux à faire. Et puis il l'a fait pour le protéger. Alors je ne dirais rien à la police.

Azem passe sa main sur son visage fatigué, ses yeux étaient encore rouges à cause de la drogue et son manque de sommeil. Il se relève et dépose l'arme sur le fauteuil tout en me regardant:



— Je peux avoir confiance en toi ?

— Oui, sois en sûr.

— Dounia, n'en parle à personne, jamais. Ça reste ici, si je tombe, tu tombe aussi de toute façon, il faut que tu en prenne conscience.

— Azem, contente toi de me faire confiance.

— Je te jure que si tu en parle à qui que ce soit..

— Azem ! Le coupai-je. Arrêtes tes menaces ça suffit, si t'as envie de me tuer fais-le tout de suite.

Si tu vas bien m'écouter dit-il en me tenant par les épaules. T'as vraiment intérêt à garder ça pour toi, je ne ferais pas de la prison par ta faute. On se reverra plus de toute façon, tu rentres en France, tu fais ta vie de ton côté et je ferais la mienne.



Je me détache de lui et prends mon téléphone sur son fauteuil sous son regard méfiant. Je me dirige vers la porte et regarde une dernière fois Azem qui me surveillait avant de sortir.


J'ai marché jusqu'à la maison qui n'était pas loin étant donné que nous étions venu à pieds.

Je marchait très vite, je courait parfois sur quelques mètres en regardant derrière moi. À tout moment Azem pouvait changer d'avis.
En quelques minutes j'étais rentrée, il n'y avait personne à la maison, c'était le bizarre. Je monte à la chambre, lorsque j'ouvre la porte, je découvre Habib et Souheila, dans notre lit. Ils dormaient tous les deux. Je ramasse toutes mes affaires et les déposes en batailles les unes sur les autres.



DouniaWhere stories live. Discover now