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Azem me tenait d'une main et de l'autre il poussait les gens pour frayer un chemin parmi la foule pendant qu'on avançait.
Je regardais encore derrière pour voir si c'était Julien ou Anas. Putain je suis vraiment trop bourrée.

Une fois dehors, on était devant sa voiture, Azem ouvre la portière et j'ai vomis juste devant. J'en avais sur ma robe ça me dégoûtait.

Juste après il m'a fait entrer, à peine la voiture à démarrer je me suis endormie.



(...)


— Dounia, Dounia ? Bon.




J'entendais Azem marmonner. J'ouvre les yeux tout doucement, Azem commençait à me porter jusque chez lui. Une fois chez lui, il m'a posée sur le lit, j'ouvre les yeux et regarde autour de moi.



— Tu faisais semblant de dormir ou quoi ?

— Pourquoi tu m'as amenée ici putain.

— Tu voulais que je te laisse au milieu de la soirée ? Je peux t'y emener si tu le souhaite.



J'avais encore du vomis sur ma robe, il fallait que j'aille prendre une douche.



— Tu vas ou ? demande Azem en me voyant me lever

— Prendre une douche.

— Ok.



Je suis allée jusque la salle de bain, et je sais que l'alcool n'est pas encore redescendu, je me sens toute bizarre. J'ai pris une bonne douche chaude, ce soir c'était bien Julien qui était devant moi et pas Anas. Même sous la douche je n'avais pas les idées claires.


En sortant j'ai mis une serviette autour de ma poitrine et je suis allée dans sa chambre.




— T'aurais pas un t-shirt s'il te plaît ?



Azem montre son armoire de la tête. Il était très beau ce soir. Accoudé à sa commode, il regardait son téléphone, toujours un joint dans la bouche laissant s'échapper de la fumée. Pourquoi il ne me regarde pas ?

Je retire ma serviette devant lui et met son t-shirt. Évidement, ses yeux se sont portés quelques secondes sur moi, mais il les a aussitôt baissés. Et ça, ça m'énervait. Il n'est donc plus attiré par moi ?

C'est très peu habillée que j'avance vers lui, il dépose son téléphone et retire son joint de la bouche. J'étais face à lui, je pose ses deux mains sur moi.



— À quoi tu joues ?




Je me met à l'embrasser, il me rend bon baiser, je lui fais ensuite des bisous dans le cou puis il me repousse.


— T'es bourrée

— Non dis-je au creux de son cou

— Il y a une heure tu disais me détester. T'aurais jamais fait ça. Bref pousse toi.

— J'en ait pas envie dis-je en essayant de l'embrasser à nouveau

— Joues pas avec moi Dounia. Arrête ça.




Dans ses yeux je voyais que ses paroles étaient sincères et qu'il ne parlait pas seulement de ce que j'étais en train de faire. Je me suis tout de suite sentie mal. Putian je sais pas ce qui me prend.



— C'est bon tranquille me rassure Azem. Va te coucher, je prend le canapé.

— Je suis désolée, je suis désolée.

DouniaWhere stories live. Discover now