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— T'es contente de revenir à la maison dit-il en déposant mon sac. La télévision de la chambre fonctionne maintenant


J'avance dans la maison, suivie d'Anas qui était plus qu'heureux de la situation. 



— J'ai vraiment eut peur pour toi dit-il avant d'essayer de m'embrasser


Ses lèvres se sont mises contre les mienne, j'ai de suite tourné la tête. Il soupire en regardant ailleurs.


— Il va falloir que tu cesses d'être comme ça avec moi. Enfin bref, viens je t'emmène dans la chambre, l'infirmière a dit que tu devais rester allongée au maximum.



Anas m'emmène dans la chambre, je suis allée m'allonger sur le lit. J'avais toujours mal au crâne, et j'étais terriblement épuisée.

Après une sieste de quelques heures, j'ai finit par me lever. Anas était dans le salon, au téléphone, lorsqu'il me voit il raccroche.



— Ça va bébé ? J'ai préparé des pâtes, tu peux essayer de manger un peu

— Je veux parler à ma famille.

— Pour quoi faire ? Tu les détestes.... ah tu veux appeler à l'aide ? Je leur ait dit qu'on était sur le point de partir en vacances au Portugal. Ils prennent de tes nouvelles de temps en temps.

Je sais qu'il leur a dit qu'on était déjà parti, j'en suis sûre. Il a vraiment tout prévu. Ils ne vont pas demander à me voir encore pendant un bon moment. 


— Pourquoi tu fais ça ?

— Parce qu'on est un couple. Parce que je t'aime. Parce qu'on va avoir un enfant. Je ne comprends pas pourquoi tu voudrais partir.

— Parce que tu m'a droguée ? Ou peut-être parce que je suis séquestrée ici. Non, sûrement parce que tu as faillit me tuer ?

— Non c'est de ta faute.

— Si tu ne m'avais pas droguée je n'aurait pas eut tout ça.

— Je sais, et je suis désolé. J'aurais pas pu savoir que t'allais boire l'alcool. Et puis j'ai jeté la bouteille.

— Anas je t'en prie je veux juste partir quelque temps, dis-je en posant ma main sur sa joue, et je reviendrais je te le promet.



Il plongeait son regard dans le mien pour essayer de savoir si je disais vrais, et pour que cela paraisse plus réel, je l'ai embrassé. Il a répondu à mon baiser à la seconde en posant ses mains sur moi, je place la mienne derrière sa nuque, le baiser s'intensifie. Il faut qu'il accepte.




— Je t'aime Dounia dit-il en en caressant mes cheveux. Mais je peux pas te laisser partir, pas maintenant. Aller va manger.



Mon visage s'est décomposé, j'y arriverai jamais.


(...)


— Ça va aller dit Anas en prenant mes cheveux


Ma tête était encore dans la cuvette des toilettes à vomir le peu de choses que j'avais avalé. Mais ce n'est pas ça qui m'importe le plus. Son téléphone était posé sur le lavabo. Je voyais là une chance de contacter mes proches.


— Laisse moi seule, je vais prendre une douche.

— Ça va t'es sure ?

— Oui.


Il sort de la salle de bain, je la verouille à clef. Mon cœur battait, je n'ai pas le droit à l'erreur. J'ai saisir son téléphone puis j'ai essayé de trouver le numéro  d'un membre de ma famille mais impossible, je ne sais pas si c'était parce que je paniquais mais je ne tombais sur aucun numéro que je connaissais. Alors j'ai appelé la police, afin qu'il ne m'entende pas, j'ai laissé coulé l'eau.


— Bonjour que puis-je faire pour vous ?

— Bonjour, je suis séquestrée par mon mari depuis plusieurs semaines, il a essayé de me tuer et il m'enferme à la maison.

— Nous allons vous envoyer une équipe. Quel est votre nom s'il vous plaît ?

— Dounia Abdelsalam.

— Dounia ?

— Oui c'est ça. 

— C'est toi ? Anas n'est pas là ?



J'ai reconnu la voix de l'ami polonais d'Anas et j'ai immédiatement raccroché. Ça ne sert à rien de les appeler, ils doivent  tous les connaître là-bas.



— Tu peux me passer mon téléphone s'il te plaît ? Dit Anas derrière la porte



Et là je me suis souvenue qu'il avait le numéro de Naima, punaise qu'est-ce que je suis bête.


— Dou ouvre la porte, vite.


Je prend le téléphone et appelle sur son numéro. Ça sonne une fois, Anas commence à enfoncer la porte.


— Pitié réponds je chuchote la peur au ventre


Anas a enfin réussis à défoncer la porte et il a pris le téléphone avant de raccrocher.


— T'es complètement folle ou quoi ? Qu'est-ce que tu comptais faire ? Fais attention Dounia, je vais finir par perdre patience ! Dit-il en m'étranglant

— Ne me touche pas ! Je cri en lui donnant une gifle, elle était tellement puissante qu'il en était même surpris. Avant qu'il ne réagisse, je lui ait donné un tas de coup de pied, puis il a finit par me lâcher


J'ai courrut jusque la cuisine, il était derrière moi, j'ai saisit un couteau que j'étais prête à lui enfoncer.


— Dou repose ça

— Recule !

— Je veux pas te faire de mal dit-il en avançant

— Je te jure que je te plante si tu t'approche encore


Anas s'est précipité vers moi et a pris le couteau par la lame, son sang coulait. Il m'a portée d'un bras et va jusque la chambre.

Anas me jette sur le lit.


— Tu vas rester ici jusqu'à ce que tu sois calmée. Et je te préviens, si tu bouge, je vais t'attacher .

— Va te faire foutre !


Il sort de la chambre en claquant la porte.

Je ne vais jamais pouvoir sortir d'ici, j'ai raté ma seule chance de m'enfuir.

Je comprend pas à quel moment ça a dérapé avec lui, je penses qu'il était malade depuis longtemps, c'est sûr. Mais je m'en suis jamais rendu compte avant, c'était progressif.

Je réfléchissais à une solution, parce que je ne vais pas rester enfermée ici jusqu'à mon accouchement. Je vais m'en aller, je vais y arriver.



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DouniaOnde histórias criam vida. Descubra agora