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Je me suis réveillée en sursaut, l'horloge affichait 19h. J'avais pourtant mis un réveil, j'y crois pas.


— Qu'est-ce qu'il y a ? demande Anas en se changeant

— J'ai trop dormi. Je comprends pas, je pensais que ça irait mieux.

— Il faut croire que non. D'ailleurs j'ai prolongé tes congés.

J'essaie de me lever mais je tombe aussi tôt sur le lit.


— C'est mieux que tu restes allongée. Je t'apporter à manger.

— Merci.


Anas arrive à moi et touche mon front, puis mon coeur. Il avait l'air de s'y connaître, depuis que je suis malade il fait ça.
Il revient quelques minutes plus tard avec des œufs brouillés et une bouteille de jus.


— Essaie de manger un peu.

— J'y arriverai pas.

— S'il te plaît dit-il en m'entendant l'assiette.



Impossible d'en manger, je sus enceinte, même l'odeur me donne la nausée. Mais étant donné que je dois garder ça secret, je ne vais rien montrer, autrement Anas comprendra.
J'ai bu toute la bouteille de jus de raisin, j'avais tellement soif et puis c'est mon jus préféré. Je me suis ensuite recouchée.
Je sentais mon ventre bouger, sauf qu'aujourd'hui ça me fait un peu mal.


— La television ne fonctionne pas encore, le technicien passera la semaine prochaine pour arranger ça. Tu viens avec moi au salon ?


Je l'ai suivit dans le salon, j'avais même du mal à me lever.  On a regardé un film ensemble, mais je n'étais pas concentrée du tout. Ma tête me brûlait, je n'ai pas tardé à m'endormir à nouveau.


(...)

Le lendemain je me suis réveillée à 17h, j'ai cru que mon coeur allait s'arrêter tellement j'étais choquée.


— C'est pas possible soufflai-je


J'ai raté mon rendez-vous vous, pourtant j'avais mis un réveil, mais je n'ai rien entendu. Je vais devoir en reprendre un à nouveau, et ça va mettre du temps. Je ne peux pas rester avec ce bébé c'est impossible.

Je fond en larme, et j'essaie de me lever mais je tombe au sol. Je me suis mise presque à marcher à quatre patte, je crois que je vais appeler les urgences. Mon téléphone était nulle part, j'ai pu me lever en m'appuyant sur les meubles, une fois devant la porte j'essaie de l'ouvrir mais elle était verrouillée.

C'est une blague ? Pourquoi Anas l'a verouillée il est sérieux lui ?!

Je suis retournée sur le canapé, à pleurer comme une enfant, je regardais mon ventre, il était encore en train de bouger. C'est vraiment un enfer, il faut que je le retire au plus vite.


J'entends la clef dans la serrure, Anas rentre et referme la porte derrière lui.


—Salut chérie


Lorsqu'il me voit, il se précipite pour me demander ce qu'il y'a.

— Qu'est-ce qu'il m'arrive dis-je en sanglotant

— J'en sais rien, ça passera t'en fait pas. Ne te met pas dans ces états.


Anas est resté une bonne demi-heure à essayé de le calmer, et finalement j'y suis parvenue. Mais je sentais que mon corps était tout endormi, ma tête chauffait, je sentais mon ventre bougeait beaucoup.
J'étais allongée sur lui, il caressait mes cheveux.



DouniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant