Les baisers

241 13 6
                                    

Dans le précédent chapitre:

Elle plongea ses yeux dans les miens, me faisant frissonner. Elle s'approcha rapidement de moi, collant sa poitrine à mon torse. Elle posa sa main sur ma joue et colla nos fronts. Cette situation, en forêt, nos deux fronts collé, ça me rappelait tellement le moment où toutes nos galères avaient commencé.

Wira: Je... je crois que je t'aime.
~~~~~~~~~~~~~~
L'amour passionnel. Cette chose, ce sentiment qui vous fait perdre la tête, qui fait accélérer les battements de votre cœur. Lorsque l'objet de vos tourments est trop près de vous, lorsque vous sentez son souffle caressé votre peau, vous avez tendance à défaillir, à ne plus trouver vos mots.
Être proche de la personne que vous aimer vous torture, mais être trop éloigné d'elle vous tue. Une simple dispute peu vous donnez l'impression de divaguer. Lorsque vous aimez, vous ne distinguez plus le bien du mal, le vrai du faux. Vous perdez le nord, perdez la raison. Vous oubliez tous ses défauts et ne voyez que ses qualités. Vous pourriez faire n'importe quoi pour celui ou celle que vous aimez et vous le regardez avec admiration. Ceux qui n'ont jamais vécu cette amour vous diront que la passion disparaît au bout de quelques semaines, mais ceux qui l'on vécu savent que l'on aime plus qu'hier et moins que demain. Si l'objet de cette amour peut-être vos ailes, il peut également être vos chaînes. Mais vous ne le haïrez jamais, il compte trop pour vous...

PDV: Peter

Je resta silencieux face à cette révélation. Wira avait fermé les yeux. Mais nous étions toujours collé. Mes main sur ses hanches, je cherchait les mots qui pourrait exprimer tout ce que moi, je ressentais. Wira était tout pour moi. Elle était la cause de mes sourires mais également la cause de mes malheurs. Elle pouvait lier et délier mon cœur de ses mains. J'étais sa marionnette, j'étais totalement sous son emprise. Et j'étais totalement addicte à elle.

Moi: Répète...

Wira ouvrit doucement les yeux. Ils étaient embués de larmes. Elle paraissait si frêle, si fragile. Mais si belle. Ses longs cheveux noirs étaient attachés en une queue de cheval légèrement décoiffé. Elle ne souriait pas, son visage crispé par le stresse. Elle était inquiète, elle avait peur que je la repousse. Je le ressentais. Son corps entier était tendu, attendant de moi une réaction. L'avoir entre mes mains était ce qui se rapprochait le plus du paradis.

Wira: Je... je t'aime, Peter.

Elle laissa doucement une larmes couler sur ses joues. Je caressa sa joue de mon pousse, l'éssuyant doucement. Elle plongea ses yeux dans les miens. Et j'y vis quelque chose qui ressemblais étrangement au désespoir.

Wira: J'en ai marre de fuir. Si tu ne m'aime pas, dis le, mais alors évite d'avoir ce genre de pensées.

Moi: Ce n'est pas ça...

Wira: Alors c'est quoi?

Je ferma a mon tour les yeux, sentant sa peau douce et chaude contre ma main. Je sentis une deuxième larmes venir s'écraser lamentablement contre mon pousse. Je détestais la voir pleurer, je ne pouvais pas ouvrir les yeux. Dès qu'elle n'était qu'avec moi, je découvrais la véritable Wira. Celle que Drogo et Nicolae voyais tout les jours, la Wira forte et arrogante n'était qu'un masque, un déguisement. La vrai Wira était celle que je tenais contre moi. La jeune femme fragile, détruite, qui pleurait souvent. Je savais que Wira c'était retenue tout le temps qu'elle avait passé en Enfer, pendant sa fuite, et en prison au côté de son frère. Pendant tout ce temps elle n'avait pratiquement jamais pleurer, pendant plus de 1800 ans elle avait caché tous ses sentiments. Elle pensais qu'elle devait se montrer forte, pour son frère, qui avait été trahie par l'homme qu'il aimait, pour sa sœur, qui n'aurait pas aimer la voir pleurer, pour sa mère, qui avait donné sa vie pour la sienne, mais également pour son père, qui ne faisait pas attention à elle. Car, si elle ne le disait jamais, je savait que le manque d'affection par son père lui pesait atrocement. Entre mes mains, elle se laissait totalement aller, laissait aller ses larmes, ses craintes... tout ce qui la rendait malheureuse. Et j'étais si heureux de pouvoir faire ça pour elle. Pouvoir être son confident.
Lorsque j'ajoutais d'autres problèmes à ceux qu'elle avait déjà, je me sentais vraiment mal. Je ne supportais de la voir pleurer par ma faute, ça me brisait le cœur.
Je sursauta lorsque j'entendis dans ma tête:

Is it Love ? Peter & Drogo: Tu as changer ma vie.Where stories live. Discover now