Prise de conscience

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Fin du chapitre précédent:

Jason était un de nos plus puissant sorcier, et, grâce à ce titre, il avait eu le droit à l'immortalité. Je l'aimais bien, bien qu'il fût très dragueur, on parlais la même langue: les affaires. Je saurais gagner le livre gris. Bien évidemment, la foule ne mit pas longtemps à se fendre pour laisser passer deux yeux de chat, rouge. Jason. Il était magnifique dans son costume. Il se contenta de me jeter un regard étonné, puis, il ria.
Je le sens bien...
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PDV: Wira

Peter était silencieusement assis sur son lit. Le clair de la lune, presque complète, laissait de magnifique reflet dans ses cheveux. La soirée avait été fatiguante, autant pour moi qui était passé d'homme à homme, que pour lui, qui avait du retenir ses pulsions pour ne pas sauter sur les hommes qui me touchaient.  Mais finalement, nous avions l'adresse de Jason et rendez-vous, Mardi. 2 jours avant la pleine lune. L'idée de laissé Peter, ne serait-ce que pendant une nuit me donnait la nausée. Oui c'était un grand garçon, mais je m'étais habitué à ses caresse et à sa douceur, toute les nuit. Je me tourna, dos à lui, lui piqua l'un de ses hauts que j'adorais et, après avoir retiré cette robe qui me moulait beaucoup trop, l'enfila. Aucun bas. Il n'avait pas aimé voir des hommes me toucher, j'espérais que cette vue, au moins, lui permettrait d'oublier. Il m'avait toute la nuit. Il m'avait tout court. Je détacha mes cheveux les laissant tomber jusqu'à mes fesses. Je détacha mes boucles d'oreilles en or, mes bracelets de chevilles, les nombreux colliers qui tombait jusqu'à la naissance de mes seins. Je me retourna. Peter était toujours au même endroit, la tête posée sur son poings fermé, son coude sur sa cuisse. Il était beau... Ses yeux, qu'il avait posé sur mes jambes, brûlaient d'un mélange de jalousie et de désir. Je m'approcha doucement de lui, il se redressa, sans un mot.

Son silence, une torture.

Je m'assis à califourchon sur lui. Je commença à caresser son torse, par-dessus le tissu.

Aucune réaction.

Je me repris et posa l'une de ses mains sur ma hanches.

Toujours rien.

Je le supplia du regard. Un geste, un mot... c'était tout ce que je demandais. Je serra le tissu de son haut dans mes poings. Il me torturait. Je l'avais blessé, mais il avait été prévenu. Ces hommes ne comptaient pas. Je sais, on le répète souvent, mais moi c'était vrai. Je ne voyais que Peter, surtout depuis notre nuit de tendresse où il m'avait fait découvrir les plus belles sensations de ma vie. J'étais obliger de les séduire, il fallait que je me fasse remarquer pour que Jason descende. Si j'avais pu faire autrement... J'enfouis mon visage dans le cou de Peter.

Moi: Dis quelque chose. Engueule moi, si ça peut te faire plaisir, mais ton silence est la pire des tortures.

En moi de quelque secondes, il se retrouva au-dessus de moi. Son visage était crispé par la colère. Enfin, plutôt par la jalousie.

Peter: Je ne veux plus te voir entre les mains d'un autre homme que moi! Compris?

Je trembla. Il ne criait pas. C'était ce qui me faisait le plus peur. Ses yeux prirent une teinte rouge effrayante. Il m'effrayait. Je savais que ce n'était pas ce qu'il cherchait, mais au fond de moi, je savais qu'il pouvait faire ce qu'il voulait de moi, le pire, c'était que je ne dirais rien. J'étais soumise à cette homme, moi la fille si indépendante et sûre de soi. Et plus que tout, ce constat était accablant.

Je ne répondis pas à sa question, ce qui énerva encore plus Peter.

Peter: Tu ne sais pas, combien de fois j'ai voulu les tuer, en si peu de temps?

Se yeux n'avaient pas changé de couleurs... J'avais peur. Peur de lui et peur de moi. Il me rendait folle, il me changeait tout entière. Ce n'était pas moi, ça. Et le savoir énervé ne faisait que durcir cette impression de dépendance. Je n'avais plus été dépendante à rien depuis le venin. Je laissa m'échapper un sanglots autant de tristesse, d'étonnement, et de colère. Colère tourner contre moi-même. Si Peter partait, je ne serais plus rien. Avec lui je suis "nous" sans lui je ne suis que moi. Et me dévaloriser a ce point ne faisait que me sentir plus mal encore. C'est donc ça, l'amour? Dépendre d'une personne?

Peter du croire que j'avais peur de lui, puisqu'il s'écarta, étonné de ce qu'il venait de faire, de la menace qui avait pesé dans chaqu'un de ses mots, me rajoutant un poids supplémentaire sur les épaules.

Peter: Je... Je suis désolé... Je ne sais pas ce qu'il m'a pris...

Je pleura silencieusement. Chaque larme vint s'échouer en de petite tache foncé sur le draps. Je ne dis rien. L'amour est la pire des tortures. Je ne peux pas avoir Peter et rester comme avant, ce n'était pas possible. L'ancienne moi ne pouvait plus exister, il ne l'aimerait pas. Elle était cruel et sans pitier. Elle pouvait tuer n'importe qui. Elle pouvait le tuer, lui. Je ne pouvais pas la laisser remonter à la surface. Les années que j'avais passé avec Damon l'avait enfouit. C'était comme une baignoire, je savais qu'elle était la, sous l'eau, mais les contours de son visage au sourire malsain me revenait flou, très flou. Sa peau blanche et ses orbite noirs aussi. Lorsque, durant quelque seconde, je redevenais ce monstre, je voyais le monde entier en noir et blanc. Tout le monde était une cible.

Si il y avait besoin de tuer, je la ferais ressorti. Pour l'instant, elle était très bien la dessous. Mon beau-père l'avait forgé en quelqu'un qui ne faisait aucune différence entre une personne innocente et une personne coupable, au point même que parfois, je les avait inversés. Damon avait forgé la Wira de maintenant, qui savait combattre, mais qui savait faire preuve de pitier quand il le fallait. J'allais rester cette Wira, celle dont Damon était tombé amoureux, et celle qui aimait Peter plus que tout.

Peter: Mon amour... Ne pleure pas, tu sais que je déteste ça. Je suis désolé, je me suis énervée pour rien.

Je ne m'en étais pas rendu compte, mais j'étais désormais caché entre ses bras. Ma place. Il me caressait doucement les cheveux. Un dernier problème a régler. Je releva mon visage vers lui. Il était tout penaud face au larme qui ne voulait pas tarir.

Moi: Ne me laisse pas.

Il parut scandaliser par cette idée.

Peter: Mais je ne te laisserais pas, Wira. Je t'aime.

Je l'embrassa. On parla toute la nuit. De tout et de rien. Je lui promis que plus aucun homme ne me toucherait comme ceux de ce soir l'avait fait. L'ancienne Wira n'avait pas de parole, celle d'aujourd'hui n'en avait qu'une.

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Is it Love ? Peter & Drogo: Tu as changer ma vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant