Chapitre 15

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Je ricane et le suis. On sort de l'espace sportif pour rejoindre le préau. Grâce aux clés, il réussit à ouvrir toutes les portes. On se dirige aux toilettes pour se fumer une clope.

Il est assis, le dos contre le mur, et je suis à moitié allongé contre lui, posé entre ses jambes, il joue avec mes cheveux, et je lui caresse le bras.

Cédric...

Hm ?

...T'es fou, t'es totalement fou.

Je le sens sourire.

T'adore ça.

Là c'est moi qui souris. Il m'embrasse sur le haut du crâne.

En sortant de là, on est monté au 4ème étage, c'est un endroit un peu spécial, il y a des escaliers qui descendent en contre-bas pour donner sur une fenêtre permettant de voir la rue.

Attends moi là.

Quoi ? Tu vas où ?

Tu verras.

Il me sourit avant de tourner les talons et de me laisser seul ici, je regarde la rue, puis je regarde autour de moi, ça fait un peu peur, j'ai carrément peur en fait. J'entends des bruits dans tout le bâtiment, et même si je sais que c'est lui, je peux pas m'empêcher d'imaginer le pire.

Je tremble, seul dans mon coin et j'essaye de me calmer, de me dire que tout va bien.
Je l'entends revenir, puis le vois arriver, un énorme sac plastique à la main, et un sac à dos.

C'est quoi tout ça ?


Il sourit, ne voulant rien me dire puis s'accroupit prés de moi, m'embrasse sur la joue et dans le cou, puis finit par venir poser ses lèvres sur les miennes. Je réponds à son baiser, puis il se recule.

Ça va ?

Hm, je me détends un peu.

Il sourit en coin puis commence à sortir des choses de ses sacs.

Il installe une petite nappe sur le sol, juste au dessus des marches, il sort des assiettes en carton, une bouteille de rosé, des gobelets, puis un Bucket de chez KFC avec des frites chaudes.

Je souris.

T'es un grand malade.

Il ricane, puis allume une bougie qu'il vient déposer au milieu de cette petite table improvisée.
Je le regarde les yeux grands ouverts.

Alors ? Me lance t-il en servant un verre de rosé.

Mais comment t'as fait ça ?

Il sourit et m'ébouriffe les cheveux.

Un magicien ne révèle jamais ses secrets.

Pfff, je lance en l'observant, attendri.

Bon, pour la bouffe, j'ai tout fait réchauffer en salle des profs, ils ont un bête de micro-ondes.


Je ricane, et il m'invite à trinquer.
Je le regarde dans les yeux, il boit une gorgée de son verre. Il est incroyablement beau, et je ne réalise pas du tout tout ce qui est en train de se passer.

En mangeant on parle de tout et de rien, il a mit un peu de musique, pas trop forte, au cas où, et on a presque finit la bouteille de rosé.

Je me rapproche un peu de lui, et m'installe entre ses bras. Il vient poser sa tête dans mon cou et embrasse ma peau, doucement, me provoquant quelques frissons.

Je me sens bien, si bien.

Je me tourne vers lui, et vient l'embrasser, tendrement, je le sens sourire contre mes dents, puis ses mains passent au dessous de mon t-shirt et il caresse ma peau, provoquant en moi un envol de milliers d'oiseaux. Je frissonne, et intensifie le baiser, qui devient plus fougueux.
Je l'enjambe et m'assieds sur lui, on colle nos bassins, se mouvant l'un contre l'autre.

Il s'allonge un peu en arrière, restant appuyé sur ses coudes.
Je viens glisser ma main, entre nos torses, puis la descends jusqu'à nos entre-jambes. Je déboutonne son jean, avant de baisser sa braguette doucement, il passe sa main dans ma nuque en me regardant avec envie.

Je dépose pleins de légers baisers sur son torse, sur son pubis, puis je le caresse par dessus son caleçon, avant de le baisser, et de le prendre en main.
Il sourit de toute ses dents et gémit quand je lèche sa verge.

Je ne le quitte pas des yeux, et le prend entièrement en bouche. J'essaye d'être aussi bon que lui, et je crois que j'y arrive, car il vient mêler ses doigts à mes cheveux, en respirant un peu plus fort.

On a dormi quelques heures dans les chiottes, serré l'un contre l'autre.
Son réveil à sonné à 6h, pour qu'on soit réveillés au cas où un employé forcerait la porte. Mais à 8h15, il ne s'était rien passé, alors on est sorti comme si de rien était et qu'on était là depuis deux minutes.
Les autres ont tous explosé de rire en nous voyant arriver devant, et moi je restais collé à lui, plus amoureux que jamais.

BleuWhere stories live. Discover now