Chapitre 26

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Je suis en train de danser comme un fou, j'ai pris de la MDMA, et j'ai pas mal bu et fumé.

Il y a un vieux mec relou qui se colle à moi en espérant quelque chose en retour.
On est dans un bar gay, et des mecs relous y'a que ça ici.

À un moment le mec essaye de m'embrasser, et il me tient par la taille.
Je tente de reculer mais il met sa main derrière ma tête pour me retenir, je commence à me débattre et j'essaye de crier mais personne n'entends, la musique est trop forte.

D'un coup je me sens tiré en arrière par le t-shirt, je vois un peu flou, mais j'aperçois une tignasse bleu, et un poing, puis un peu de rouge sur la joue du mec relou.
Y'a deux, trois mecs qui essayent de comprendre la conversation puis l'relou en question se fait virer par le vigile.

Ma tête tourne affreusement, mais je suis dans une euphorie totale.
Cédric se tourne vers moi et pose sa main sur mon épaule avant d'ancrer ses yeux dans les miens.

Ça va ?

Je garde un sourire béa sur les lèvres, et mes yeux vitreux s'illuminent.

Oh Cédric....

Je passe mes bras autour de son cou et me colle à lui, en frottant un peu ma tête à son torse.

Cédriiiiiccccc... T'es mon héros....

Je rigole niaisement et le serre contre moi.
Je crois qu'il pose ses mains sur mes avant-bras et tente de me décoller un peu.

Putain mais t'es totalement def' toi, ils sont où tes potes ?

Je le regarde dans les yeux, souriant, et attends un peu avant de réellement comprendre sa question.

Potes.... Charlie ! Charrrlllliiiiiiie ouhouuuuh.

J'me détache de Cédric et part à la recherche de mon coloré.
Cédric me tient par le poignet et essaye tant bien que mal de me suivre . Je l'entends dire "Charlie, quoi ? Mais tu te fous de ma gueule, Tim ? Tim... Tim !!"
Je rigole et ne réponds pas ça, me rappel la fois où je voulais arrêter de lui parler, mais qu'il est devenu mon binôme.

Charlllliiiie !

Je lui saute dessus, lui aussi est pété mais il tient mieux que moi.

C'est quoi ce délire ? Lance Cédric en nous regardant.

Bah quoi ? Rétorque Charlie.

Écoute... J'ai du mal à continuer ma phrase. Charlie, il, il est très gentil, au-delà du fait qu'il baise tout le monde, et qu'il ai même baisé mon mec à moi, ahaha, je rigole encore comme un con. Bah il est très gentil, c'est un véritable ami lui, fidèle! Il m'héberge et on vit plein de trucs tropppppp drôllles.

Je serre un peu Charlie contre moi mais Cédric me ramène vers lui en me tirant par le bras. Et directement j'enfouis ma tête dans cou, reniflant son t-shirt, en me serrant et m'accrochant à lui.
Je respire son odeur, je pourrais mourir ici.
Il a une main posée dans mon dos pour me maintenir en sûreté contre lui.

Je l'entends discuter avec Charlie mais je comprends plus rien, je suis dans un autre monde. Je pourrais m'endormir même si mon cœur bat à 1000 à l'heure. Il cogne jusque dans ma tête.
Je sens Ced bouger, il me tient la main et me traîne à travers la foule.
On sort de la boîte.
C'est un peu flou mais je crois qu'on est dans un taxi, et je reste collé à lui, sans trop bouger, juste en profitant de sa chaleur et de son odeur.

J'ai pas compté les étages mais je suis sûr qu'il y en avait neuf.
En entrant il m'entraîne dans la salle de bain, je retire ma veste mais je galère alors il m'aide. Je le regarde faire et je me crois dans un rêve.

Douche toi, me lance t-il avant de vouloir sortir.

Je ne dis rien et je pourrais pleurer tellement je considère ça comme un abandon.

En voyant ma tête il soupire puis il disparaît, je l'entends prendre quelques affaires puis il revient et pose au sol les vêtements qu'il avait dans la main.

Il me demande de retirer mes affaires de mes poches et je m'exécute, mou.
Je sais pas trop ce qu'il se passe mais il me pousse sous la douche sans prendre le temps de me déshabiller.

Il allume le pommeau d'eau froide et me le fout sur la tête.
J'explose de rire et me débat, j'essaye de retourner le pommeau vers lui, et il reste sérieux même si il esquisse un petit sourire, je cris et je rigole.

Je colle ma tête à son torse et il laisse l'eau couler dans mon dos plusieurs minutes.

On sort de la salle de bain, il m'a filé un t-shirt et un caleçon, un peu grands.
Assis sur son matelas, je le regarde, boire son verre d'eau contre la gazinière, je joue avec mes doigts comme un idiot. Il revient vers moi et me dévisage légèrement avant de se laisser tomber sur son lit. Il pose sa tête sur son oreiller et relève les yeux vers moi.
Je les baissent à mon tour, et sourit comme un bêta, avant de venir m'asseoir sur lui, au niveau de ses cuisses.
Il cache un soupire en ricanant nerveusement, puis place une de ses mains dans sa nuque. Je regarde son torse sans rien dire. Puis je pose ma tête contre son cœur, et l'écoute une dizaine de secondes, avant de remonter vers son cou, et par occasion venir frôler mon bassin au sien.

Tim...

Il murmure, et je souris bêtement avant d'embrasser la peau de son cou. Sa main caresse mon dos par dessus mon t-shirt, et mon bassin continue d'onduler doucement sur le sien.
Ma respiration augmente, mon envie aussi, je mordille la peau de son cou, et suis comme hypnotisé par son odeur.

Tim... T'es complètement à balle.

Hm...

Je relève un peu la tête et frotte mon nez contre sa joue.

Je ricane doucement avant de murmurer.

Je t'aime....

Je sens ses doigts se serrer sur ma peau, sa main droite vient se fondre dans mes cheveux et il ramène ma tête dans son cou que je continue d'embrasser, dévoué.
Mes ondulations ne le laisse pas indifférent, mais il ne fait rien d'autre que de me serrer contre lui. D'une main je tente de baisser mon propre caleçon, mais posant sa main sur la mienne, il la retient, avant de me pousser légèrement sur le côté.
Je le serre toujours contre moi, et il se tourne également de mon côté avant de me reprendre dans ses bras. Je le regarde dans les yeux et joue avec ses mèches de cheveux.

Je t'aime, je prononce à nouveau du bout des lèvres.

Il sourit , et vient coller nos fronts.

Tu l'as déjà dit.

Pourquoi tu réponds pas?

Tim, t'es complètement défoncé.

Mes yeux se perdent quelques  instants dans les siens, puis je réponds assurément.

J'te veux.

Il me dévisage, et je ne fais que fixer ses lèvres, avant d'avancer un peu les miennes.

Je pose mes lèvres sur les siennes une fraction de seconde et vient passer ma main froide sous son t-shirt, sur son torse chaud.
Il frémit, puis me caresse la joue, je ferme doucement les yeux.

Alors que ma main descend sur son pubis, il l'arrête et la replace sur ses abdominaux en se séparant de mes lèvres.

Eh, ... je t'ai dit que c'était mort.

Je rouvre les yeux et le regarde sans expression, avant de me mordre la lèvre comme un enfant capricieux.

Il prend ma tête contre son torse, et je crois que je m'endors rapidement, en respirant son odeur, avec sa main caressant mon dos.

	Il	prend ma tête contre son torse, et je crois que je m'endors	rapidement, en respirant son odeur, avec sa main caressant mon dos

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