Bleu

Chapitre 29

Je le serre contre moi. On se savoure les lèvres.
Il me donne de léger coup de bassin auquel je réponds, joueur.
Je le tiens par la taille, et mon autre main vient se glisser dans ses cheveux, alors qu'on se penche en arrière.
Il rompt le baiser pour revenir dans mon cou.
C'est là qu'il descend une main entre nous.

Je ne retiens pas un gémissement de satisfaction.
Je me mords la lèvre en appréciant ses caresses, et en passant mes mains dans son dos et sa nuque.

Roooh mais c'est pas possible ça !! C'est pas parce qu'on fait des pâtes – qu'on fait même pas d'ailleurs – dit Aude en versant les pâtes dans l'eau bouillante, qu'il faut commencer à se toucher la nouille ! Nan mais oh !

Je crois qu'on explose de rire, mais qu'on a trop envie de s'embrasser pour rigoler vraiment.

Aude ressort de la cuisine en ricanant et on l'entend discuter avec les autres de ce qu'elle vient de voir.

Tout souriants, on continue de s'embrasser fougueusement. Je croise mes jambes autour de lui.

Nos respirations redescendent doucement, lorsque le baiser ralentit et finit par s'arrêter.

On ne se regarde pas vraiment dans les yeux, nos fronts sont collés, et on reprends notre respiration.

Je rigole légèrement, et il sourit.

Il se mord la lèvre doucement.

..... Du coup c'est....

J'ai du mal à parler, tellement je suis excité, tellement j'ai envie de continuer, et en même temps de ne rien faire du tout, et de savourer l'instant, la tension, et l'envie réciproque.

Juste pour ce soir ?

Il sourit en coin.

Hmhm, fait-il en revenant m'embrasser dans le cou.

Je lâche un petit gémissement d'envie, en serrant son t-shirt entre mes doigts.

Il me soulève, et j'enroule mes jambes autour de sa taille. On est obligés de passer devant le salon pour rejoindre la chambre des parents de Jess. Quand elles nous voient, les filles crient comme des enfants et rigolent.

Il me dépose doucement sur le lit, tout me soulevant le t-shirt et en m'embrassant tout le long du torse, rejoignant mes lèvres qui l'accueillent avec fugacité.

On passe de longues minutes à s'embrasser, se savourer, alors que nos bassins se repoussent mutuellement.
On a fait descendre nos jeans, et je suis en train de lui retirer son t-shirt. On ne fait que rigoler et sourire comme des cons.

Tandis qu'il m'embrasse dans le cou, il cherche à baisser mon boxer, je souris et il se pousse un peu me laissant le retirer complètement, il fait de même avant de revenir se placer entre mes jambes, que je plie un peu, et écarte plus.

Je croise mes bras autour de son cou, et on s'embrasse langoureusement, de plus en plus tendrement et intensément.

Il se déplace sur le côté, et vient entourer mon intimité de sa main. Je frissonne à son contact. Il se met à me branler, tout en m'embrassant dans le cou, revenant parfois chercher mes lèvres. J'ai l'impression d'être dans un autre monde.
J'arrive à peine à me retenir d'exprimer mon désir.

Il me mordille le cou, mais je le repousse, et l'enjambe.
Je sens sa virilité déjà gonflé contre moi, et on s'embrasse un peu, continuant de faire durer le plaisir, à se mouvoir l'un contre l'autre.

Je viens sucer la peau de son cou, puis je descend petit à petit déposant de léger baiser sur sa peau.

Il passe sa main dans mes cheveux, et je le prends en main en même temps que d'entourer sa verge de mes lèvres.

Je l'entends souffler, et je suis déjà comblé.
De haut en bas puis de bas en haut, je lui fais adorer les lèvres qu'il vient d'embrasser.
Il tire légèrement mes cheveux et grogne doucement.

Mh-Oh putain... Dit-il avant de placer sa main sur sa bouche.

Il vient relever ma tête et m'embrasser, puis me déplace doucement, afin que je me couche ventre contre matelas.
Il caresse mon dos de sa main et vient l'embrasser doucement, descendant vers la peau de mes fesses. Il les mordille gentiment, avant de venir glisser un doigt en moi. Je me laisse faire, en me mordant la lèvre d'une légère douleur, ça commençait à faire longtemps .

Il me prépare, et je me détends, je me mords maintenant la lèvre d'envie, de folie, d'amour.

Il rentre mielleusement en moi, une main posée sur ma hanche.
Les mouvements sont longs et intenses. Je souris, et on tente de ne pas trop faire de bruit.
Sa prise sur mes hanches est douce mais affirmée, et ma tête tourne légèrement. J'entends mon cœur battre un peu trop vite.

Ma main vient rejoindre la sienne, posée sur ma peau. Il ralentit, je me met sur le dos et place un cousin dans le bas de celui-ci. Il sourit, il est beau.

Il fait nuit depuis peu, la porte de la chambre se ferme mal, on entend la musique des filles, et l'odeur de clope règne à n'importe quel endroit de l'appartement. Il revient en moi, nos doigts s'entrelacent et son torse vient se plaquer au mien.

Il respire fort et je gémis doucement, ses cheveux bleus viennent chatouiller mon nez, puis il vient chercher mes lèvres, elles s'évitent, se chassent, se goûtent puis se lient.
Ses mouvements s'activent et mes chevillent s'entrecroisent autour de lui, je tends le cou, je serre le drap. Il mordille ma peau et ricane, avant de gémir à son tour. Je souris, nos mains se serrent et je griffe son dos.

Plus tard, il nous redresse de façon à ce que je sois assis sur lui, l'entourant de mes jambes, continuant nos mouvements. J'ai la main dans ses cheveux, lui sur ma taille. Il vient m'embrasser et on termine tout les deux.

Je me laisse tomber en arrière l'emportant avec moi, les mouvements ralentissent, se languissent, la tension reste, nos baisers se font plus savoureux, et à cet instant, des milliers de paroles d'amour voudraient sortir de ma bouche, mais je me contente de lui sucer la lèvre tendrement. Il se contente de caresser mon corps, alors qu'on continue à se mouvoir l'un contre l'autre.