Memento Mori

Coma Idyllique 🔞

Cette vision m'obsède. Elle apparaît avec récurrence à chaque fois que mon esprit s'égare dans les tréfonds de mes fantasmes, une chimère tentatrice qui éveille en moi un désir qui n'a rien de conceptuel. Des pieds à la tête mon corps répond à l'appel de ce spectre qui se dresse devant moi, désiré et désirable. Une perdition soudaine, une contraction brutale de mon estomac, doublé de décharges électriques qui se déversent à la vitesse d'un torrent de magma, lent et hésitant, brûlant et irrémédiable. J'ai cette impression excitante d'être une proie soumise au dictat d'un animal sauvage, recouvert d'une toison faite de satin et de soie. Debout devant moi, elle me toise comme un critique gastronomique en train de juger le menu et son dressage. Impossible de tenir son regard, ma curiosité s'égard. Diversion maladroite pour la scanner de long en large dans un ordre sans aucune logique, chaotique. Mes yeux la caressent et elle joue de cela. Pas à pas elle m'attire dans sa toile. Son doigt glisse sur sa cuisse recouverte d'un bas en dentelle noire et tel un pendule, m'hypnotise en emportant avec lui mon libre arbitre. Je le suis et à la fois le guide sur sa peau de pêche, emportant dans sa course son linceul à fleur de lèvres. Elle m'offre un panoramique sur ce que je convoite, l'épicentre de la vie que je veux embrasser d'un baiser tendre et humide. Ses mains agrippent soudainement sa nuisette ouverte aux quatre vents, et la remontent avec une lenteur maîtrisée. La mise en scène est sur joué, exagéré. Elle s'est longuement attardée sur ses seins gonflés d'excitation, surmontés de bouton gorgé de sang qui fait remonter en moi une résurgence infantile. Elle tient l'étoffe éphémère du bout des doigts, puis me la jette au visage. Je baigne un instant dans un univers sombre aux effluves de Lilas, stratagème pour me cacher la pudeur de se caresser le pubis devant moi. Tel un félin elle s'approche. Sa langue glisse sur ma jambe, laissant dans son sillage le souvenir humide de son souffle. Elle passe mon genou, se faufile dans mon entre jambes et effleure ma verge qui hurle au supplice. Une frustration de courte durée. Ses plaintes se perdent dans sa bouche dans un râle étouffé, alors que je serre les dents au passage sur mon torse de ses ongles acérés. Son petit jeu a assez duré. Je me dégage d'elle et l'allonge sur le ventre. Je contemple les galbes de son corps, la cambrure de son cul qu'elle accentue pour un appel à son exploration. Sans préliminaire, je lui attrape fermement les fesses et laisse à mes lèvres le loisir de plonger dans son delta. Le ressenti de ma muse est immédiat. Son corps est pris de tremblement, les muscles de ses dorsaux se dessinent comme deux pilastres sculptés, son souffle devient subitement cour et irrégulier. Elle déploie pour moi la perceptive de son anatomie pour que je puisse m'y plonger profondément. Je la lèche comme un bonbon. Je goûte avec appétit certain chaque parcelle de ce territoire érogène, mes doigts se perdent dans un dédale soyeux. Elle est totalement ouverte à mon instinct primaire. Elle m'appartient, tout est à moi. Ses seins sa bouche son vagin son cul tout est a moi. D'un geste sec et sans concession, je la pénètre. Elle n'attendait que cela. Son corps se tord, il est pris de spasme violent alors que ses mains se cramponnent au matelas. Elle se redresse, mon buste fait corps avec son dos parsemé de gouttelettes. Nous ne faisons plus qu'un. Je m'agrippe à ses seins durs comme de la pierre, lui pince les tétons pour ressentir sa douleur que j'atténue en l'embrassant dans le cou. Je me retire. J'ai entendu son appel sans qu'elle aies besoin de me le susurrer à l'oreille, elle redevient le maître pour le bouquet final. Elle me guide sur un chemin de traverse, un passage étroit et sans réverbère. Je la laisse faire, venir à moi, entrer en elle... 

...je me réveille. La lumière de l'aube se glisse par les interstices de la fenêtre, illuminant les galbes de Candice. Mais qui est donc cette chimère...qui est Elle ?