Chapitre 38

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Il n'y avait plus l'ombre d'un bruit autour de moi. Les paupières closent, je sentais sous mes mains de l'herbe sauf que quelque chose avait changé. Elle semblait plus douce et soyeuse, comme si elle sortait tout droit d'un rêve. Ma douleur n'avait plus l'air d'être présente, je me sentais drôlement bien. Une forte luminosité m'obligea à ouvrir les yeux, et aussitôt je me leva.

Où est-ce que je pouvais bien me trouver ?

Je reconnus le champs, mais il n'était plus du tout le même. Tout était si blanc, si pur comme si j'étais dans une sorte d'autre dimension. J'étais seule, plus personne ne m'accompagnais. Je marchais un peu sans vraiment savoir se que je faisais et se que je cherchais. Mes jambes m'avaient mené au grand chêne qui était plus loin dans la clairière. Il était encore plus grand et majestueux, comme si sa puissance se montrait pleinement ici.

J'approchais doucement ma main vers lui, bizarrement je sentais mon corps trembler. Était-ce l'excitation ou bien l'appréhension ? Peut-être les deux. J'étais à quelque millimètre seulement, et lorsque ma main entra finalement en contact avec lui, des petites lucioles blanche sortirent d'un peu partout pour venir m'entourer méticuleusement. Elles étaient resplendissante, j'en avais la bouche ouverte tant j'étais fasciné.

- Keren. M'appela soudainement Anathé.

Je me retournais et fut surprise de la voir. Elle était derrière moi, mais elle n'était pas seule. Une femme l'accompagnait. Elle était d'ôté d'une beauté inhumaine, le genre que nous étions incapable de trouver sur terre. Ses cheveux tressés frôlaient le sol, mais ce qui me frappa c'était qu'ils étaient eux aussi blanc, comme les miens.

Son charisme et sa grâce était vraiment enviable, et puis elle était si grande. Son sourire bienveillant réveillait en moi une tendresse maternelle que j'avais toujours espéré ressentir. Des fleurs vivantes décoraient ses vêtements. C'était incroyable, j'étais incapable de piper mot jusqu'à se que je me rappela d'une chose. Mon regard se détourna de cette charmante créature et se dirigea tout droit sur mon amie que je n'avais pas vu depuis si longtemps.

- Anathé ! Je criais au bord des larmes.

Je courrais vers elle et elle fit de même. Je l'a serra dans mes bras, et qu'est-ce que ça faisait du bien. Son poil était scintillant, il brillait de mille feux. Elle avait l'air plus confiante qu'avant. Je ne comprenais pas encore comment, mais le plus important maintenant c'était de l'avoir près de moi.

Je l'a caressais doucement tandis qu'elle frotta son museau contre mon visage. Je sentais dans sa façon de me faire des papouilles qu'elle s'en voulait d'être partie. J'imagine que c'était sa façon de s'excuser pour m'avoir laisser pendant un certain temps. Anathé finit par se détacher de moi et se retourna afin de rejoindre la femme.

- Keren Dolke, je suis contente de pouvoir enfin te rencontrer. Elle s'avança et me contempla de la tête aux pieds. Tu dois te demander qui je suis..

- Effectivement. Je répondis.

- Je suis Edhésis Parsemé Beautiflor, pour ne pas faire trop compliquée je suis en quelque sorte comme une mère pour toi..

Je me reculais incertaine, que voulait-elle dire par là ? J'avais déjà une mère et même si je ne l'avais pas connu elle restait la seule et l'unique.

- Ne te méprends pas Keren, tu vas comprendre très vite car je vais t'expliquer.

- Fait lui confiance ! Ajouta Anathé.

Comme j'avais confiance en ma louve, je fis un effort. Mon cœur battait vivement, je sentais que j'allais enfin pouvoir avoir des réponses. Cependant, j'attendais ça depuis des décennies, c'est pourquoi j'avais peur de mal prendre les choses. Et si ce que j'avais toujours désespéramment attendu de savoir me décevait ?

Who do you love ? [TERMINÉE]Where stories live. Discover now