Who do you love ? [TERMINÉE]

Chapitre 63

Point de vue Rosko :

J'attendais patiemment, que mes troupes ainsi que ma manitou rentrent de leur mission. D'ici, je pouvais voir mes hommes se démener un peu plus bas. J'étais en hauteur, dans le studio que j'avais fait construire dans ces anciennes grottes que mon père avait gardé soigneusement. Il en avait pris soin, parce qu'il savait qu'un jour nous en aurions besoin, lui ou moi.

Il y avait ici de tout pour s'entraîner, des coins pour attaquer et d'autres pour défendre. Il y avait également des torches qui illuminaient plutôt bien. Un peu plus loin, dans d'autres couloirs, se trouvaient mes habitants. Ils ne me servaient pas à grand-chose pour l'instant, mais plus j'avais d'hommes et mieux c'était. Ils me serviraient plus tard, lorsque j'aurais construit la vie dont j'avais toujours rêvé.

Celle dont je saurais le maître absolue.

Je me levais, attrapais un verre en glace que je remplissais de whisky, mon jus préféré. Ça m'aidait à calmer mes nerfs lorsque je n'avais plus envie de m'écouter, et qu'au contraire, je souhaitais courir achever ce foutu alpha pour avoir osé marquer ma bien-aimée.

Je me rappelais beaucoup trop bien du jour où ma manitou m'en avait fait part. J'étais devenu fou, enragée et inarrêtable. J'avais tout détruis sur mon passage, tuer toutes les personnes qui s'étaient risqué à se mettre en travers de mon chemin. Ça m'avait coûter des esclaves, mais cela n'était pas un problème, j'en trouverais d'autre. J'avais jamais vu aussi rouge, comme si c'était devenu la seule couleur que je pouvais percevoir.

Je voulais la revoir, la sentir, la toucher. J'étais prêt à tout, même à détruire la terre entière. Ce marquage n'allait certainement rien changer, et puis j'avais mon idée pour ce problème. Seulement, elle était très dangereuse, ça pourrait même..tuer Keren. Malgré ça, je n'étais pas beaucoup inquiet, j'étais sûr et certains que Keren était beaucoup plus forte que la plupart des autres louves.

Après tout, elle n'était pas n'importe qui.

Pour l'instant, mon plan marchait à la perfection. Avant la grande bataille, je me devais de ramener Keren à moi. C'était difficile de l'approcher, mais je l'a connaissais assez pour pouvoir l'amadouer et donc la guider jusque dans ma direction.

Je sentis un courant d'air dans mon dos, celui-ci m'indiquait l'arrivée de la personne que j'attendais. Hazaléia se trouvait derrière moi et riait sournoisement. Cette femme aimait les ténèbres autant que mon père. Elle pouvait être effrayante pour d'autres. Cependant, moi, elle ne me terrorisait pas même un peu.

- J'ai ce que tu m'as demandé. Elle m'affirma malicieusement.

- Parfait.

Je me tournais vers elle et lui fit signe de pauser le coffret sur mon bureau. Elle ne se fit pas prier et exécuta l'ordre sans ronchonner. Ses yeux brillaient de malice tout comme les miens. J'avais ce sourire carnassier qui se formait progressivement.

J'ouvris la boîte et observais ce petit objet qui serait le début d'une première et grande victoire. J'avais une confiance absolue, que ce soit en cette chose, en moi ou bien même en Keren. Elle saurait gérer les choses comme je le souhaitais. J'en étais convaincu.

Un rire malfaisant sortit de ma bouche, il aurait fait frémir d'effroi n'importe qui. J'aimais ça, sentir le contrôle et la puissance s'emparer de moi. J'étais près et déterminé. La boîte fermée, je m'empressais de la ranger bien précieusement sous une latte du parquet qui se trouvait au sol et qui cachait un endroit secret.

Ma manitou arriva à ce moment-là et Hazaléia en profita pour disparaître. J'imagine qu'elle venait faire son compte-rendu de la journée. J'avais hâte d'en apprendre plus, de savoir ce qu'il se tramait au-dessus. Je savais dors et déjà que Ceylan me recherchait discrètement, s'il savait que je me trouvais six pieds sous terre.