Chapitre 61 - Ethan

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(En média, Love Of My Life de Queen)

Il y a des souvenirs qui ne demandent
pas la mémoire.
On les porte en soi comme un parfum
qui vous colle à la peau,
tant les notes de cœur
et de fond ont enivré l'âme,
d'une empreinte olfactive à jamais...
Éclats de Vers - Sur la feuille de mes pensées 

Éclats de Vers - Sur la feuille de mes pensées 

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Moi: Je me suis battu. 

Sa réponse ne tarde pas à arriver. Je souris lorsque je vois le "Mia est en train d'écrire..." s'afficher en bas de l'écran. Je la connais, elle va commencer à se faire des films et s'imaginer des trucs paranormaux alors qu'en réalité, ce n'est rien de bien extraordinaire.

Mia: AVEC QUI?!

Et pour couronner le tout, elle déteste lorsque je me bats, c'est d'ailleurs pour ça que je ne l'ai plus fait depuis un long moment.

Moi: Avec une araignée. 

Mia: C'est tout?

Moi: J'ai eu peur. Très peur.

Mia: Tu veux que je vienne?

Moi: Oui. 

C'est comme ça que j'entends les semelles de ses baskets résonner le long de mon couloir. Quand nous sommes chez nous, nous ne fermons jamais la maison à clé. Après tout, nous ne vivons pas dans un quartier risqué et surpeuplé. Sans toquer, Mia entre dans ma chambre à pas de loup. 

Mia: Où est la bête?

Elle marche en canard, comme si elle était prête à attaquer un ours ou le Yéti. Elle se fiche de moi. J'ai toujours eu peur des araignées, et comme le vertige, elle est la seule à le savoir. Sauf que si elle ne s'est jamais moqué de moi pour le vertige, c'est le parfait contraire pour ce qui est des araignées. En même temps, il suffit de me voir – grand gaillard –, hurler lorsque cette bestiole à huit pattes s'approche de moi. Evidemment que c'est hilarant.

Moi: Je l'ai tuée.

Mia: T'es au courant que les araignées mangent les moustiques. Tu te plaindras quand tu te feras piquer. 

Moi: On est en hiver, il n'y a pas de moustiques. 

Mia: Il n'y en avait pas, jusqu'à ce que tu tues cette malheureuse araignée qui n'a rien demandé. Si jamais elle avait des bébés...

Moi: Raison de plus. 

Mia: Tu n'as pas de cœur...

Elle s'allonge sur mon lit, faisant dépasser ses mollets qu'elle laisse pendre dans le vide. Elle porte ses vielles Converse montantes qu'elle a depuis sa troisième année de collège. Je crois qu'au début, elles étaient blanches. A présent, elles sont d'un marron complètement dégueulasse. Mais bon, ça n'enlève rien à leur charme. Elles me font souvenir de nos années de collèges où nous étions tout le temps fourrés ensemble. Pas un pour rattraper l'autre, on n'en ratait pas une. C'était la belle époque...

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