Chapitre 65 (Partie 2) - Skye

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(En média, like that de Bea Miller)

Et un jour ;
quelqu'un te prend la main.
Quelqu'un change ton foutu destin.
Quelqu'un rallume ta vie.
Quelqu'un de donne l'envie.
Il y a toujours quelqu'un
qu'on n'attend pas,
quelqu'un pour nous sauver de là,
toujours.

Il y a toujours quelqu'unqu'on n'attend pas,quelqu'un pour nous sauver de là,toujours

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Me voilà donc à ce point de non retour. Si je m'étais longuement questionnée sur le lieu et le moment où je lui confierai cette partie de ma vie, j'étais loin de me douter que ça serait durant la nuit, sur une plage, à la belle étoile. Mais ce n'est pas pour ça que je dois me dégonfler. Il est là parce que je lui ai donné rendez-vous. Il faut que je porte mon courage jusqu'au bout et que je lui dévoile tout. Je veux me libérer de ce secret qui me pèse sur le dos depuis tant d'années. Il est mon seul remède. 

Moi: Tout ce que je t'ai dit dans cette lettre était vrai. Je n'ai jamais porté une grande importante à ma virginité. J'avais conscience de ce que c'était, mais pour moi, à partir du moment où je me sentais bien avec une personne, je pouvais lui faire confiance. Je l'ai fait avec mon premier copain du lycée. C'était super et tout s'était très bien passé. Nous n'étions pas restés longtemps ensemble, mais je garde un bon souvenir de cette relation.

J'avale ma salive pour prendre une petite pause. C'est maintenant qu'est venu le moment le plus redouté.

Moi: J'avais toujours donné ma confiance facilement. J'étais naïve, mais c'est parce que jamais je n'aurais imaginé qu'on me veuille du mal. Je n'avais jamais cherché les embrouilles. J'avais toujours été calme, dans mon coin, avec mon groupe d'amies. Comme on dit, je pensais que ce genre de choses n'arrivait qu'aux autres.

Austin est stoïque. Il ne dit rien et c'est tant mieux parce que je ne veux pas qu'il me coupe dans mon histoire. Ce n'est déjà pas facile comme ça.

Moi: C'est quelques jours avant mes seize ans que j'ai rencontré Marshall. Il travaillait chez le frère d'Andy comme mécanicien. Il avait deux ans de plus que moi, alors j'avais toujours refusé ses avances. Puis, poussée par mes propres amis, j'avais fini par accepter un rendez-vous quelques semaines après. C'était un beau garçon, aux cheveux noirs comme la nuit et des yeux de la même couleur. Il était intimidant, mais très gentil.

Je n'en reviens pas de dire ça. Et pourtant, c'est réellement comme ça que ça s'est passé. Marshall était un garçon gentil et à l'écoute. Il nous était impensable qu'il agisse de la sorte quelques mois plus tard. Mes amis s'en sont tellement voulus qu'ils avaient honte de me rendre visite dans ma chambre d'hôpital. Ils se sentaient tous responsables de cette horreur, alors qu'en réalité, c'était moi qui aurait dû m'alerter aux premiers signes de folies de sa part.

Moi: J'étais jeune, je ne savais pas comment agir avec un homme plus âgé que moi. Mais il s'était montré rassurant et pendant les premiers mois, nous avons vécu une idylle parfaite.

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