réveil brumeux

1.3K 95 18
                                    

Jex

Les yeux encore clos, le corps encore alourdi par l'anesthésie qu'on m'a injecté dans les veines. J'entend malgré tout cette brume dans ma tête, le bip bip de l'appareil posté à mes côtés.


[ Putain c'est quoi ce bordel, qu'est ce que je fou là ? ] pensais-je déboussolé.


Mes paupières alourdi par ma trop longue absence dans les limbes du sommeil artificielle qu'on m'a imposé,  mes yeux papillonnant luttant pour les ouvrirent quand enfin je réussis. Je les referme aussitôt ébloui cette fois par la lumière qui s'infiltre à travers les carreaux de ma chambre d'hôpital.


- Vous voilà enfin Parmi nous Jex dit une voix féminine que je connaissais pas.


Sursautant de surprise mes yeux s'ouvrent en grand et pas besoin de chercher d'où vient la voix car je voie une paire de yeux qui m'observe sans cligner des paupières un seul instant, un instant de trop et trop long pour moi fasciné par ce beau regard de biche.


- Qui êtes vous ? dit-je d'une voix rauque la gorge entravé par le tube dans ma gorge et la soif.


- Je suis votre kiné Emeline Duval et voici le docteur marc Kanstini dit-elle en tournant la tête le regard braqué sur quelqu'un et non plus sur moi, en lui demandant de s'approcher de moi, d'un geste discret du menton. 


- Bonjour et bienvenue parmi nous dit un homme d'une voix faussement enjoué, il a bonne quarantaine  légèrement dégarni. Ce qui lui donnait plus que son âge avec sa petite moustache de tafiole. C'est nous qui avons pratiquer l'opération pour enlever la balle et comme je voie que vous respiré normalement, je vais vous retiré sa, en me montrant du doigt le tuyau dans mon nez et ma gorge.


- Opéré dit-je perdu, pendant que le docteur fait enlever le tuyau nasal par une infirmière qui était là aussi avec eux, que je n'avais pas remarqué étant encore bien vaseux.


Fronçant des sourcils le docteur acquiesce, pendant que l'infirmière quitte la chambre.


- Vous avez reçu une balle, tout ses bien déroulé pendant l'opération.


A part une chose mais rien de grave assure le docteur d'une voix calme et poser ce qui malgré mon état de fatigue me rassurait pas du tout. mais ce qui m'énerve le plus c'est de me sentir encore vaseux, j'espère que ça va pas durer car je veux savoir après tout sa me concerne.


Tant dit que la femme à ses côtés, reste silencieuse à décortiquer mes moindres réactions faciaux.

Mon sixième sens me soufflant que la suite allait pas me plaire ,mais alors pas du tout. quand dans un bruit de fracas de porte rebondissant contre un mûr mon président rentre dans la chambre à grande enjamber en hurlant


- Putain je vous ai dit de m'attendre pour lui dire râle Geko mon prés

renaissance ( Corriger )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant