les flammes de la colère

651 58 4
                                    

J'avance le corps lourd jusqu'à la porte qui donne sur le toit de l'hôpital, d'une main tremblante j'appuie sur la poignée au ralenti et pousse la lourde porte qui donne sur le toit terrasse ou se trouve aussi la piste pour un l'hélicoptère, de là ou je suis. On voie un gros H jaune visible du ciel et j'avance traînante jusqu'à me retrouver au centre du toit les yeux hagards ne sachant où les poser pour calmer mon esprit envahi par toutes ces images qui viennent du passé que Julien a sut réveillé en moi. Les poings serrés contre mes hanches, je me sens lourde très lourde, comme si mon corps était envahi de plomb. Je reste figé sur place incapable de bouger et incapable de réfléchir correctement tant les souvenirs affluent dans ma tête.

Je n'arrive pas à les stopper, envoyer dans mon cerveau sans relâche et bientôt mais genou cède terrassé par la douleur, la terreur et l'angoisse. Je me revois au bord de ce véhicule, triste les yeux brouillés par les larmes incapable de voir devant moi et ce camion qui m'éblouit avec ses phares puis l'accident qui suit après. Mais je connais ça, la brutalement et mes mains cramponnent mes cheveux avec violence et j'entends une voix hurler au bout de quelques minutes. Je me rencontre que c'est la mienne, c'est ma voix qui crie de désespoir, des larmes viennent brouiller encore une fois ma vue et moi hurlant ma peine ne sachant plus comment arrêter tous sa car je n'y arrive pas trop prit dedans.

- Chut Émeline calme toi ma puce c'est moi Justine souffle t-elle dans mon oreille. 

Trop prisd dans mes tourments, je ne sens pas ses bras qui m'enssère et cette autre personne à ses côtés comme du mien.
Je n'entends pas la conversation animée à mon sujet. Je n'entends pas cette voix d'homme qui est à la limite de l'hystérie tant sa rage est présentes tout autour de nous, je voie rien,j'entends rien ! 

Je sombre dans un néant infernale guidée par ma peur la poitrine comprimé. On me secoue pour me faire revenir à la raison, mais rien n'y fait.
Un moment donné, je me sens flotter dans les airs une chaleur intense envahir mon corps et une chose dure le maintenir contre mon gré, je ne vois rien défiler, temps plus rien n'existe autour de moi jusqu'à ce qu'on me dépose sur un lit là où je sombre après avoir senti un petit pincement sur mon bras, le quel aucune idée mais je m'endors au moment ou j'entends :

-  C'est qui ce mec bordel gueule un homme dont je reconnais à peine la voix. 

Rêve

-  Mmh Émeline tu es jolie aujourd'hui dans cette petite robe. 

Surprise par cette déclaration pendant que nous marchions côte à côte pour nous rendre à cette fête organisée par une dès étudiante. Je tourne la tête vers lui la bouche grande ouverte, il m'arrête en me prenant ma main et tire dessus en me rapprochant de lui avec une expression charmeuse sur son beau visage. Pour mieux m'endormir dans se qui va suivre et conquérir mon coeur au aboie.
Julien sait que je me sens moche et me déprécié, beaucoup . Alors les mots qu'il va prononcé va faire éco en moi, faisant vibré mon cœur de femme fragile.

- N'écoute pas les autres déblatérer leur méchanceté vis à vis de ton poids, tu es belle avec tes formes. Tu sais un peu formes sa peut-être sensuel aussi, les femmes phyliphorme c'est pas toujours très attirant tu sais..enfin pour moi tu es parfaite dit-il enjôleur. 

-  Oh Julien c'est adorable, tu es pas obligé tu sais de me réconforté.

Alors il s'approche un peu plus de moi en prenant par la taille et me sourit en me déposant un baisé tendre sur le coin de ma bouche avec une extrême douceur sans me lâcher.  Gêné je rougie et je suis étonné de m'être laissé envoûté aussi facilement.

-  Arrête de dire des sottises Émeline, tu es belle à ta manière c'est tout...allez viens ! 

Nous arrivons à la porte, il frappe deux coups et rentre sans qu'on lui donne l'autorisation, de toute manière ça aurait été impossible avec la musique qui pulse déjà dans la maison alors personne ne nous aurait entendu.

Mais je crois que c'est là, ma plus grande erreur d'avoir mis les pieds dans cette maison

car c'est là que mon enfer commença.

À peine avais-je mis les pieds dans cette baraque, que Julien s'écarta de moi et c'est là que je vois son vrai visage quand il se tourna vers moi avec un sourire machiavélique sur les lèvres. C'est là que je compris enfin, ce que j'avais vécu jusqu'à présent n'était rien comparé à ce qui m'attendait ce soir ! 

Fin du rêve

Je sais pas depuis combien de temps, je suis dans les vapes mais ça doit faire un moment. Quand je sens des doigts fouillé ma tignasse avec adoration dans des geste tendre et des lèvres chaudes parcourir ma joue en déposant des petits baisers léger comme des ailes de papillon et tout ça avec tendresse. Ce qui finit de me réveiller, ce sont les paroles que j'entends à mon oreille.

-  Qui que ce soit plus jamais personne te fera du mal, je tiens trop à toi pour te voir souffrir comme je l'ai vu tout à l'heure Éméline. S'il te plaît réveille-toi dit-il d'une voix douce, bébé s'il te plaît reviens-moi ! 

Ému par son aveu, je tente le tout pour le tout pour forcer mes yeux à s'ouvrir et au bout de quelques secondes d'acharnement j'y arrive enfin et les referme aussitôt ébloui par le soleil qui travers la vitre. Quand j'entends des pas se précipités vers la fenêtre qui est à ma droite, grâce à la chaleur qui si dégage et aussitôt la pièce s'assombrit et des pas reviennent vers moi. Le matelas s'affaisse quelqu'un s'est assis auprès de moi sur le lit et une main caresse tendrement la mienne toujours dans le but de me réconforter et bientôt des petit baisers sont déposés sur le bout de mes doigts.

-  Mon bébé je suis là, ouvre tes beaux yeux. Je t'en prit ! 

C'est la première fois que je l'entends supplier, lui prompte à cacher ses sentiments. Ce qui me motiva encore plus à ouvrir les yeux, une deuxième fois c'est les raclement de gorge qu'il faisait pour s'empêcher de pleurer.

Jex et un homme fier et orgueilleux c'est pas son genre d'habitude, je ne comprends pas, je sais qu'il tient à moi pourtant mais là c'est la première fois que je vois aussi bas. Je prends sur moi et les ouvrent d'un coup et je vois son visage au-dessus du mien rempli de tristesse et d'incertitudes.

-  Bonjour ma poupée enfin te voilà mon coeur à moi. 

-  So soif murmurant difficilement. 

Jex m'apporte le verre d'eau qu'il à récupérer sur ma table de nuit avec une paille et m'aide à me relever légèrement en passant son bras dans mon dos, puis approche la paille de mes lèvres

-  Doucement sinon tu va t'étouffé ! 

J'acquiesce, quand l'eau rentre en petite quantité au contact de ma gorge assécher je ferme les yeux de bien-être. Jex me repose délicatement une fois que j'ai bue et j'expire avant de prononcé la question qui me trotte dans la tête.

-  Depuis combien de temps ??

Jex comprends se que je demande :

-  4 heure bébé, je vais cherché le docteur dit-il en courant vers la sortie et hurler dans le couloir comme un possédé. 

En partant il laisse la porte de ma chambre grande ouverte et c'est là que je l'entends hurler, les mots qu'il prononcé me font rire et grimacé aussi pour la douleur qui est dans ma gorge encore irrité.

- DOCTEUR, DOCTEUR ELLE EST RÉVEILLÉ MERDE PUTAIN PARDON DOCTEUR !!!


🛂☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

Corriger par jess

renaissance ( Corriger )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant