renaissance ( Corriger )

un moment hors du temps

Nous avons passé une soirée vraiment géniale avec un cow-boy vraiment très beau, Steve a été un cavalier extraordinaire. Il est vraiment très beau et en plus il s'est super bien fait, nous avons beaucoup rit; beaucoup bues aussi et je suis légèrement pompette. Mais pas au point de rouler sous la table, je suis juste un petit peu gay et un peu plus dévergondé. Je trouve Steve de plus en plus charmant et de plus en plus entreprenant aussi. Il me fait littéralement du rentre-dedans et ne se gêne pas pour me toucher le plus possible et me fais plein de sous-entendus me faisant comprendre que je lui plais vraiment. D'ailleurs il se gêne pas pour me le dire, Steve est quelqu'un de très direct et il me déstabilise je ne suis pas habitué à quelqu'un d'aussi franc mais comme il me l'a dit 《on ne vit qu'une fois, alors pas le temps de s'embarrasser de petits détails insignifiants quand quelque chose nous plaît , on se sert et c'est ce que je fais》 me dit-il avec un superbe sourire.

-  Ah ma douce, tu me plaît vraiment ! 

Je hausse les épaules, pas très sur de moi. Le cerveau noyé par la bière. 

-  Mais non t'es soûle, c'est tout. 

-  Mmh rappelle toi, ce que j'ai dit tout à l'heure. J'étais agen quand on est arrivé....et je le pense toujours même avec 5 bières dans le corner.

Mal à l'aise, ne sachant plus ou se mettre. Je me dandine sur ma chaise et steve voie claire dans mon comportement. 

-  Ok.... Écoute Steve, on se connaît que depuis 12heure alors calme tes ardeurs là ! Tu es bourré, sa te fait dire n'importe quoi ! Dis-je rouge de honte. 

Steve éclate de rire en penchant la tête en arrière, l'a rabaissant en me regardant bien dans les yeux. 

-  D'accord j'ai un peu trop bu mais pas assez pour dire des conneries, je suis sincère Eméline. Depuis que tu es venu t'inscrire pour apprendre à tirer et si tu veux, je te montre à qu'elle point je te trouve mignonne et que tu me plais dit-il d'une voix suave dégoulinante de promesses.

Je rougis encore plus, sous ses yeux qui observe mes réactions. Je sais et je voie qu'il attend une réponse, qu'il n'attend que sa. Une réponse positive de ma part, que je ne lui donnerai pas et il n'insiste pas, ce qui me soulage.

-  Je crois qu'il temps de rentrer, il est tard et je suis légèrement fatigué dis-je inquiète. 

Une moue déçu apparait sur ses lèvres mais se garde de l'exprimer alors il se lève en m'invitant à faire de même et dit :

-  Un peu pompette aussi et puis de toute façon, ils vont bientôt fermer dit-il en me prenant la main et m'entraine dehors.

Arrivé à l'extérieur, je m'arrête et Steve me regarde interloqué en s'arrêtant à ma hauteur.

L'air frais me fouette le visage, me fait un bien fou et me réveille un peu. Nous marchons tranquillement jusqu'à sa voiture, arrivé devant la portière sans que je sache comment. Je me retrouve dos à la carrosserie le souffle devenu court par l'angoisse, collé à la voiture mes yeux dans les siens. Il est si prêt de moi, je sais ce qu'il va se passer pas besoin d'être extra lucide pour le comprendre. Steve se rapproche encore et se penche en rapprochant sa bouche qui se colle à mon oreille et me dit tout bas. Comme si il allait me dire un secret, que personne doit entendre.

-  Je voudrais bien te montrer maintenant dit-il soudain plus sérieux. 

Un frissons d'effroi remonte le long de mon dos et déstabilisé je tourne la tête au sens opposé du sien. Il attend quelques secondes et s'écarte de moi la tête baissé. Du coin de l'œil, je vois qu'il est dégoûté par mon silence mais tant pis je veux pas le faire espérer, sa non.