Chapitre 12 : Nora

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Nous sommes tous rester enfermer dans la maison Alpha encore trois heure. Puis, faute de soucis, tous les omégas et deltas ne couchant pas ici sont repartis chez eux.

Sandra ne m'a pas lâché d'une semelle depuis que nous avons été soigner. Quand je suis retourné dans ma chambre, j'ai été très surprise de l'y retrouver.

Je ne dirais pas qu'elle m'idolâtre, mais je pense qu'elle a une grande estime à mon égard. En tout cas, même quand je lui ai dit que j'allais me reposer, elle s'est contentée de se glisser sous les draps à mes coter.

Parfois, je me dis que le coté collant et décontracter de notre espèce est vraiment de trop.

Je l'ai laisser faire. Finalement, je n'avais pas le cœur à lui dire de s'en aller. Je me suis donc endormie avec la petite louve au creux de mes bras.

Mes mains me font encore mal, mais ça reste supportable. Du moment que je ne sers pas les poings ou que je n'empoigne rien tout va bien.

Connor est passer me voir. Sa visite a été... et bien... agréable, si je puis dire.

Nous nous sommes plus rapprochés en deux moment comme celui-là qu'en plusieurs jours. Et je dois dire que j'aime beaucoup ça. Je pense que ce soir je vais lui demander de passer la nuit avec lui. Ce qui c'est passer m'a étrangement donné envie de rester constamment à ses coter. Et, j'avoue avoir déjà penser à confirmer le lien qui nous unis.

Mais après ce qui c'est passer, je devrais peut-être reconsidérer ça. La situation n'a pas l'aire d'aller en progressant. C'est plutôt l'inverse. Et je sais très bien que ça peu très mal se finir. Je n'ai pas envie de tout miser dans un jeu de hasard. Je ne sais plus vraiment quoi faire. J'ai envie de passer encore plus de temps avec lui et d'apprendre à le connaitre, mais ce qui se passe me pousserai plutôt à faire le contraire.

Il est aux environs de minuit. J'attends que Connor ait finit ce qu'il devait régler avec Wiatt et le groupe de bêtas. Sandra n'est pas partie de la maison. Il était apparemment hors de question qu'elle s'éloigne trop de moi. Elle va prendre la chambre dans laquelle je suis d'habitude. Si elle reste dans mon odeur, ça l'empêchera peut-être de venir alors que je serais avec Connor.

Je suis assise sur les marches de l'escalier. Quelques loups passent, visiblement presser. Je ne sais pas ce qui va être mis en place, mais vu l'agitation qu'il règne, ça ne va pas être négligeable.

J'intercepte quelques brides de discussions. Rien de bien intéressant. Eux même disent que ce sont des rumeurs.

J'ai entendu des histoires de traitres. J'ai aussi entendu dire que nous n'étions pas les seuls à s'être fait attaquer... Situation de crise apparemment.

Je souffle.

Ça ne me fait presque rien. J'ai déjà vécu ce genre de chose deux fois. Je ne dirais pas qu'une fois de plus ou une fois de moins, c'est la même chose. Puisque c'est faux. Une fois de plus m'achèverait tendis qu'une fois de moins me soulagerait.

Je n'ai jamais voulu vivre ce que j'ai vécu et je ne compte pas revivre l'expérience. Mais, je sais maintenant plus ou moins me retenir de paniquer tant que la situation n'éclate pas.

Il faut que les loups de cette meute se calme. A s'excitent comme ça alors que nous ne sommes pas dans le feu de l'action, ils ne feront qu'envenimer la situation.

Je souffle et me lève. A rester assis sur ces marches, je ne sens même plus mes fesses.

Je frotte l'arrière de mon pantalon et me met à vagabonder dans la maison. Je ne suis pas contre grignoter quelque chose. Je ne me souviens même plus de la dernière fois que j'ai mangé.

Blanc-Argentés : Destin d'une âme briséeOnde histórias criam vida. Descubra agora