Presqu'un an après la rupture de May et Ken, ce dernier revient à Paris auprès des siens. S'il pensait que beaucoup attendaient son retour, il était loin de se douter que bon nombre de personnes lui en voulaient...
Ken voudra reprendre sa place exac...
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May Paris - appartement de Ken et May
Une semaine.
7 jours que j'avais lu ses derniers mots.
168 heures que je ne dormais plus en espérant que c'était une mauvaise blague de sa part.
604 800 secondes que j'attendais de le revoir passer le pas de la porte et me prendre dans ses bras.
Mais j'avais fini par comprendre.
J'ai compris qu'il m'avait quitté et qu'il ne reviendrait plus jamais. Qu'est-ce que ça faisait mal !
Tout un tas de sentiments me prenait en repensant à sa lettre. Je me sentais triste qu'il soit parti, déçue qu'il n'ait pas osé m'en parler et je me sentais nulle car je n'ai pas été une assez bonne petite amie pour voir son mal-être.
Et le pire dans tout ça c'est que je ressentais une colère noire contre lui. Il m'a lâchement quitté alors qu'il disait qu'il m'aimait et surtout il m'avait promis qu'il serait toujours là pour moi. Sans compter qu'il connaissait ma phobie de l'abandon.
Le dernier souvenir que j'avais de lui c'était lui au dessus de moi me disant pour la dernière fois qu'il m'aimait alors qu'on était en train de faire l'amour. Je le déteste. Il avait couché avec moi en sachant que le lendemain il mettrait les voiles.
Tout ça me rendait malade. Je ne savais plus quoi penser.
J'essuie rageusement mes larmes.
Je n'arrivais pas à comprendre comment autant d'eau pouvait encore sortir de mes yeux alors que je passais mon temps à pleurer non stop depuis que j'avais lu sa lettre. Rien qu'en y repensant, mes yeux se mouillèrent de nouveau.
— May, m'appelle Louise. J'ai vu ça sur ta table de chevet.
La blonde me tendait un morceau de papier visiblement déchiré d'une page de cahier. Dès que je pris la feuille, je reconnu directement l'écriture de mon brun.
Je souriais en voyant sa si moche écriture. A tous les coups c'était une feuille qui était tombée de son carnet. Il aime bien écrire tout ce qui lui passe par la tête, pour des sons ou pas et ensuite arracher certaines pages qui ne lui plaisent plus. Sauf qu'il les garde toujours au cas où.
Enfin bon. Je pris le morceau de papier et me permettait de laisser mes yeux glisser sur son écriture, pensant qu'il s'agissait simplement de paroles.
Mais je fronçais les sourcils en voyant que les premiers mots m'étaient adressés. Bizarrement, j'avais un mauvais pressentiment. Je sentais mon cœur s'accélérer au fur et à mesure de ma lecture.
« Petit cœur,
Ce matin tu t'es sans doute réveillée avec le sourire aux lèvres, en espérant passer le reste de la journée avec moi. Et pourtant je n'étais déjà plus là.
