Presqu'un an après la rupture de May et Ken, ce dernier revient à Paris auprès des siens. S'il pensait que beaucoup attendaient son retour, il était loin de se douter que bon nombre de personnes lui en voulaient...
Ken voudra reprendre sa place exac...
Oops! Ang larawang ito ay hindi sumusunod sa aming mga alituntunin sa nilalaman. Upang magpatuloy sa pag-publish, subukan itong alisin o mag-upload ng bago.
May Paris - chez Adèle
— t'es vraiment une gamine, rit Adèle. Il a dû avoir super peur.
— oui mais c'était si drôle ! Il était prêt à appeler les pompiers, ça n'avait aucun sens !
Elle secoue la tête, amusée.
Je lui ai raconté la soirée dernière avec Mohammed, de mon accident avec la balle, à ce qu'il s'est passé dans son canapé.
— vous êtes super proches maintenant dis donc !
— ouais, je souris tristement. Tu sais je me dis que j'aime vraiment trop notre colocation. Je sais qu'il va bien falloir que je le quitte un jour, mais ça me rends trop triste. J'ai pas envie de me retrouver toute seule.
— je comprends. En vrai vous êtes tous les jours collés ensemble donc c'est normal. C'est sûr qu'au départ ça va te faire bizarre de ne plus l'avoir dans les pattes.
— tu me crois si je te dis que j'ai envie de pleurer là ?
— sérieux ? Demande-t-elle surprise.
Les larmes me montent soudainement aux yeux sans aucune raison. Elle rit légèrement.
— pleure pas May. C'est pas parce que tu vas partir que vous allez vous quitter pour de bon.
— oui je sais, je renifle en souriant. Mais ça me rend quand même triste. C'est juste que dans ma tête, je suis persuadé qu'à chaque fois que je me sépare de quelqu'un, il fini par arriver quelque chose de dramatique à cette personne. J'ai pas envie que mon amitié avec Mohammed se brise parce qu'on ne vivra plus ensemble.
C'est débile, je le sais. Mais toutes les relations auxquelles je tenais se sont terminées de cette façon. Je ne sais pas si j'ai la poisse mais maintenant je vis avec la peur de la séparation, en plus de la peur de l'abandon. Un super combo !
— tu t'en fais trop May. Mohammed c'est ton meilleur ami. Y'a rien qui fera que vous allez arrêter de vous côtoyer subitement, me rassure-t-elle.
J'essuie le dessous de mes yeux humides.
— aller pleure plus.
— j'ai quand même réussi à passer du rire aux larmes, constatai-je.
— ah bah oui là clairement ! C'est les joies de l'hypersensibilité hein !
Je souris faiblement.
— Mè' tiens, dit Ismael.
Il me tend un crayon et sa feuille sur laquelle il dessinait. Je comprends qu'il veut que je lui dessine moi aussi quelque chose. Je m'agenouille devant la table basse et je pose la feuille dessus. Je me mets à dessiner les personnages de son dessin animé préféré.
