Presqu'un an après la rupture de May et Ken, ce dernier revient à Paris auprès des siens. S'il pensait que beaucoup attendaient son retour, il était loin de se douter que bon nombre de personnes lui en voulaient...
Ken voudra reprendre sa place exac...
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May Paris - aéroport Charles de Gaulle
Quelques semaines plus tard...
— les filles on va en Italie, oh my god ! Crie Louise.
— Louise il est cinq heures du matin, tais-toi, râle Lola.
Je rigole en voyant à quel point les deux sont opposées. On a dû se lever très tôt pour prendre l'avion aujourd'hui. Personnellement je n'ai pas dormi donc ça ne change rien à ma vie. Depuis que je me suis remise à dormir dans mon appartement, j'ai redécouvert les joies de l'insomnie...
Enfin bref, pour l'heure, il y'a plus important : notre voyage en Italie !
Après avoir fait l'enregistrement de nos bagages et toutes les autres procédures, il est enfin temps de nous diriger vers notre avion. La chance est avec nous puisque nous sommes toutes assises côte à côte.
— Lola, je l'appelle. Tu veux bien échanger ta place avec moi ? J'aime bien être près de l'hublot.
— mais moi aussi je veux être près de l'hublot ! Se plaint Louise.
— toi tu mérites pas, répond Lola. Depuis ce matin tu cris dans nos oreilles.
Je tire la langue à la blonde qui lève les yeux au ciel. Après que mon amie ait échangé sa place avec moi, j'allume mes écouteurs sans fil et les mets dans mes oreilles.
Quand l'avion décolle enfin, je clique sur la première musique de ma playlist et je m'installe confortablement dans mon siège. Je tente de refaire ma nuit et ça marche. Jusqu'à la fin du vol, je reprends des forces. Ça fait tellement du bien d'enfin dormir même si ça ne dure que trois heures.
— May, je sens qu'on me secoue doucement l'épaule. On est arrivé, réveille toi.
J'ouvre lentement les yeux pour m'habituer à la lumière du jour. Je remarque rapidement qu'il y a de l'agitation autour de nous. Chacun récupère sa valise pour sortir de l'avion. Les filles et moi suivons le mouvement.
Lorsqu'on se retrouve à l'extérieur de l'aéroport, la forte chaleur nous accueille. En France il fait chaud, mais ici, c'est un sauna limite. Il fait encore plus chaud !
Bizarrement je me sens tout de suite très bien. Pour une fois, je ne suis pas stressée des prochains jours. D'habitude j'appréhende de ce qu'il se passera demain et après-demain et ainsi de suite, mais là non. Depuis longtemps, un vrai sourire se glisse sur mon visage.
— je te sens heureuse May, me lance Louise.
— ouais. Je sais pas comment l'expliquer mais je me sens bien.
— je pense que ce voyage est tombé à pic, dit Lola.
— je pense aussi.
Les filles me sourient. Je suis tellement reconnaissante de les avoir rencontré. C'est vraiment les sœurs que j'aurai pu avoir.
