O8 : Loane PDV

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Je me réveillai d'un coup dans le ventre qui me projeta contre le mur. Les chaînes qui me retenaient firent un bruit métallique et je me levai difficilement.

«Alors la pétasse, bien dormi ? Me demanda méchamment l'homme d'hier.

-Il fait froid je trouve. Murmurai-je.

-C'est vrai. Tu as faim ?

-Non.

-Ça tombe bien je t'aurai rien donné . S'exclama-t-il.

-Tres drôle... Grognai-je.

-on va te filer d'autres fringues, celles-ci me plaisent pas du tout.» Fit-il simplement.

Il sorti le sourire aux lèvres et un autre entra. Il était brun foncé et avait la peau mate. Il me lança un sac avec sûrement des affaires dedans et m'ordonna:

«Met ça.»

Je hochai la tête et m'avançai vers le sac mais fus stoppée par la chaîne à mon cou. Ça m'étrangla et ce fut comme un coup sec dans la gorge. Je toussai fortement et crachai un peu de sang. L'homme éclata de rire et donna un coup de pied dans le sac. Je le saisis et l'ouvris: il y avait un short en jean ultra court et un débardeur avec un grand décolleté en V. Je sorti tout et le regarda avec insistance, j'attendais qu'il parte.

«Bah tu te change ouais ?

-Pas devant vous... Protestai-je.

-Va falloir, je bouge pas de là. »

Il se posta devant la porte et sourit avec un air pervers. Je déglutis et commençai pas le short. Ça faisait vraiment prostituée ce truc ! Je pris le débardeur dans les mains et ricanai: il avait l'air malin, comment je pouvais mettre un débardeur avec des chaînes attachées au poignet ?!

«Détachez-moi.

-Pourquoi pétasse?

-J'peux pas mettre mon débardeur ! Me moquai-je.

-J'te détache mais fais gaffe: j'ai des pouvoirs puissants alors tu bouges pas trop.»

Je hochai la tête avec mépris. Mon instinct de vampire commençait à prendre le dessus sur la simplicité humaine: mon caractère changeait. Je sentais que j'avais besoin de me défendre seule, du moins pour le moment.

Le gars me détacha et en profita pour se présenter:

«J'suis Daemon.

-J'm'en fou. Grognai-je en me massant les poignets. J'avais des traces rouges dût aux bracelets en argent qui me brûlaient fortement la peau. J'avais lu ça dans un livre au début de mon séjour à l'académie: c'était la faiblesse des vampires et loups garous. Daemon me donna un coup violent dans l'épaule :

«Mets ton haut, tout de suite !

-Aïe ! Hurlai-je sous la force de ce qu'il venait de m'envoyer.

-Grouille !

-C'est bon bordel !» crachai-je en attrapant le débardeur.

Je l'enfilai et dévisageai Daemon.

«On dirait une vrai pute comme ça !» Ricana-t-il. Je lui lançai un nouveau regard noir et il me rattacha, serrant encore plus les bracelets et le collier sur ma peau. Je sentis le métal me brûler intensément et une larme m'échappa. Ce fut assez pour une nouvelle remarque:

«Alors, tu pleures ? Se moqua-t-il à son tour.

-Ta gueule ... Grognai-je.

-Pardon ?! » S'énerva-t-il en m'attrapant par le cou et en me collant en l'air au mur . Il m'étranglait en ma respiration faiblissait. Je posai ma main sur son épaule et le repoussait avec le peu de forces qu'il me restait.
Il me lâcha et je retombai au sol dans un fracas métallique. Il sorti de la pièce et claquant la porte, d'acier sûrement. Je me relevai et remarquai un tout petit miroir. J'avais tellement besoin de savoir à quoi je ressemblais que je couru vers l'objet. Les chaînes claquèrent et mes brûlures s'accentuèrent, mon souffle fut à nouveau coupé. Je crachai à nouveau du sang et réfléchi à une nouvelle manière de prendre le miroir. Finalement, je décidai de prendre un caillou trouvé par terre et je le jetai avec force contre le mur en face de moi. Il rebondit comme prévu et culbuta le miroir, le projetant jusqu'à moi. Je savourai ma victoire en saisissant la glace.

Je me regardai dedans : c'était affreux. Mon maquillage avait coulé partout et mon teint était encore plus pale que d'habitude. Mes cheveux étaient en bataille et vu qu'ils étaient très longs, ils retombaient dans mon dos avec désordre. Je remis un peu de discipline là-dedans et un gars entra:

«T'es Loane ?

-Qui d'autre ? Fis-je dubitative.

-Ok, t'es bonne par apport aux autres. Ricana-t-il. Je suis Kyro.

-T'es là pour quoi faire ? Le provoquai-je.

-Ça dépendra de toi ça ...

-C'est ça ouais ... Va crever ! Crachai-je en faisant ressortir mes dents pointues du fond.

-Je croyais que t'étais timide, Daemon m'aura menti ?

-Non, je change. Répondis-je froidement.

-Arrête d'être comme ça bordel ! S'exclama-t-il, je vais te baiser si tu me provoque.

-T'oserai pas ! Ricanai-je à mon tour.

-Je suis pas assez existé là .

-Kyro ... Gémis-je pour l'énerver, et aussi parce que j'avais envie de voir sa réaction. (C'était vraiment la chose la plus stupide à faire).

-Tu me cherches, tu me trouves. Déclara-t-il en verrouillant la porte de la pièce. Tu es vierge ?

-Pourquoi ? (Bien sûre que je l'étais !)

-Pour rien.»
Il s'approcha de moi avec un sourire en coin, puis retira son t-shirt. Il regarda avec envie mon décolleté et passa sa main sous mon t-shirt. Il m'embrassa avec fougue et je tentai de me retirer mais il me colla au mur et me souleva violemment. Il introduit sa langue dans ma bouche et se mît à malaxer mes seins avec force tout en l'embrassant. À bout de souffle, je me tapai sur son épaule jusqu'à ce qu'il me laisse respirer. Il se décolla et j'inspirai profondément. Bizarrement, je n'avais pas envie de pleurer, seulement de le frapper. Je n'en fis rien et il pris à nouveau possession de mon corps, mais cette fois pour de bon. Il m'enleva mon short et ne pris pas la peine de retirer mon débardeur: il déchira le décolleté pour qu'il soir plus grand et arracha mon soutif. Il me griffa le dos, et commença à m'envoyer de violents coups de bassin. Je subis sans bruits mais craquai. Je criai de ... Je ne sus pas de quoi mais je criai. Peut-être parce qu'il me faisait mal ou parce que c'était la première fois, je n'en savais rien.

«Tu as mal ? Questionna-t-il en continuant.

-Carrément, gémis-je.

-Tu étais vierge. Conclu-t-il naturellement.

-Oui...» soufflai-je alors qu'il s'arrêta. Je haletai et lui venaient de jouir profondément. J'étais dégoûtée.

Magie NoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant