J'AI TESTÉ POUR VOUS... LE STAGE AUX ÉDITIONS LASKA

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Bonjour, bonjour ! On continue notre petite série avec un second et dernier article sur mon stage des deux derniers mois, aux éditions Laska. Un stage que j'ai adoré, je n'ai même pas vu le temps passer.

 Un stage que j'ai adoré, je n'ai même pas vu le temps passer

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Après la FNAC, la grosse panique

Je vous l'ai expliqué la semaine passée, ma première recherche de stage a été bien compliquée. Cependant, il faut savoir que la deuxième n'a pas été plus simple. Ayant épuisé toutes les librairies autour de chez moi et la plupart des grosses maisons d'édition, j'étais un peu au bout du rouleau et je me demandais où j'allais pouvoir trouver un deuxième stage.

Il me restait un peu plus d'un mois de stage à la FNAC quand, désespérée, j'ai décidé de lâcher mon CV sur Twitter. Il faut savoir que j'ai une chance extraordinaire au niveau des opportunités, ça a toujours été comme ça. Je n'y croyais pas trop, mais après une semaine, j'ai reçu un message privé d'une éditrice qui venait de perdre leur potentiel nouveau stagiaire (qui, je l'ai découvert plus tard, apparemment était dans ma promotion, je n'ai pas tout compris, je vous avoue ahahah) et qu'ils recherchaient quelqu'un. Et c'est comme ça que je me suis retrouvée en stage aux éditions Laska, une petite maison d'édition franco-québécoise qui venait d'être refondée et spécialisée en littérature de genre (romance, SFFF, policier) .

Je ne vais pas vous mentir, la création de ma convention de stage a été un calvaire. Déjà, mon stage se déroulait en télétravail, et donc il fallait des justificatifs précis de ce que j'allais faire pour que la fac s'assure que j'allais travailler - parce que, quand tu es en master, tu es là pour ne rien glander, c'est bien connu -, mais en plus la maison d'édition était au Canada, et donc ma fac voulait absolument que je me trouve une protection santé québécoise, sauf que celle-ci n'est valable qu'au Québec, ce qui faisait que je n'étais plus protégée en France pendant la durée de mon stage, et donc pas protégée du tout. J'ai créé un paradoxe dans la matrice de mon université et on m'a trimballée de service en service pendant deux semaines parce que personne ne savait s'il me la fallait ou non du coup, vu que je ne bougeais pas de chez moi.

Et quand j'ai pu enfin finaliser ma convention de stage... Le service de gestion des stages l'a oublié dans un coin. J'ai attendu trois semaines après, et quand j'ai renvoyé un mail pour demander des nouvelles, on m'a dit qu'elle n'avait pas été envoyée au doyen parce qu'on m'avait oubliée. Et encore plus drôle, que le doyen était en voyage et ne pourrait pas signer avant la semaine suivante. Pour faire court, j'ai eu ma convention de stage la veille de mon premier jour. L'administration universitaire à son apogée, comme d'habitude.

Un stage aux tâches nombreuses et variées

Je ne peux pas vraiment rédiger de journée type pour ce stage, étant donné que j'ai touché à plein, plein de choses, mais je peux vous faire à la place un gros résumé de toute ce que j'ai fait.

Avant ça, j'aimerais dire que les Éditions Laska sont une coopérative, c'est-à-dire que toutes les personnes qui y travaillent ont les mêmes pouvoirs de décision au sein de l'entreprise. Il n'y a pas de patron et d'employés, tout le monde décide pour lui-même. Chaque éditrice a un domaine de compétences particulier : correction, communication, graphisme, administratif... Pour ma part, je travaillais chaque semaine avec une éditrice différente, ce qui m'a permis de faire un grand tour d'horizon de tout ce qui se fait dans la maison d'édition.

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