Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Ayesha -
Actuellement assise sur mon lit à attendre mon mari. J'ai le cœur qui bat à une vitesse incroyable, je ne sais même pas à qui j'ai à faire...je m'en vais, je vais vivre une nouvelle histoire, une nouvelle aventure en espérant que celle-ci soit meilleure que la dernière...
Je fixe la poignet de ma porte depuis vingt minutes déjà, la journée c'est bien passer avec tout mes proches près de moi même si il me manquait l'être le plus chère à mes yeux, je savais qu'il était là dans mon cœur. Je me retiens de ne pas pleurer depuis quelques jours.
J'aurai aimé qu'il soit là, qu'il soit fière de sa fille parce que c'est ce qu'il souhaitait, un mariage dans les règles. J'espère que de là où il est, il est fière de moi. La poignet se baisse et la porte s'ouvre, je n'ose même pas lever les yeux pour affronter son regard.
Je lève les yeux une fois que son corps tout entier fait apparition dans ma chambre. Mon regard croisé immédiatement le sien, ses yeux son noir, noir corbeau. Il ne laisse aucune émotion traverser dans son regard, il est neutre comme les traits de son visage.
J'observe chaque trait de son visage comme une enfant qui vient de voir un magnifique jeu. Sa peau matte nous rappelle bien son pays d'origine, Palestine. Son visage est marqué par plusieurs blessures comme en haut du sourcil ou il se trouve une petite cicatrice, elle m'a l'air légèrement récente. Une autre cicatrice beaucoup plus vielle qui commence au début du sourcil droit, elle passe par son nez puis vers le début de son œil et descend jusqu'à son cou.
Cette cicatrice un peu plus foncé que ça couleur habituelle est intriguante, comment c'est-il fait ça ? Ça a du lui procurer un mal fou...malgré les petites blessures sur son visage, il a un visage net, sans bouton, sans rien. Il est tout propre, aucune imperfections. Sa corpulence fait très homme à fort caractère, mais aussi homme d'affaires.
Ma mère a de sacré bon goût, je conclus que c'est lui l'homme avec qui je vais finir ma vie. Il s'approche de moi et tend sa main, j'hésite avant de la saisir mais je fini par poser la pomme de ma main contre la sienne. Il a les mains froides tandis que moi elles sont chaudes...
Quand nos peaux ont eu un contacte, j'ai frissonné et je pense qu'il l'a ressenti...il referme l'étreinte de ses doigts sur le dos de ma main et on sort de la chambre. Les mamans fou leurs youyouyou dans toute la maison, je dois être terriblement rouge de gêne...
Je déteste que l'attention soit sur moi, on sort de la maison ou se trouve les hommes, le frère de ma mère Ahmed vient me prendre dans ses bras, puis me fais un bisou sur le front et les trois frères de mon père s'approchent également.
