27- dead end

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Salut ! Vous allez bien mes choux ?
Dernier chapitre...
Pleurons tous ensemble :)

( T.W : Traits psychotiques très accentués, violence psychologique, violence physique ! )

Bonne lecture, et préparez vos petits mouchoirs <3


𝗧𝗛𝗘𝗦𝗘 𝗩𝝝𝗜𝗖𝗘𝗦 𝗜𝗡 𝗠𝗬 𝗛𝗘𝝠𝗗 𝗦𝗖𝗥𝗘𝝠𝗠𝗜𝗡𝗚 « 𝗥𝗨𝗡 𝗡𝝝𝗪 ».


27. MILA

1 SEMAINE PLUS TARD.

Ça fait plus de sept jours que je suis enfermée dans cet hôpital, attendant son rétablissement sur cette chaise, ou encore avec lui, dans ce lit trop inconfortable. Je rentre parfois dans l'appartement que possède Ann à Manhattan pour manger et me laver à l'eau brûlante. Quand il dort, j'en profite pour travailler les derniers chapitres de mon roman, et je l'ai définitivement fini.

J'ai retrouvé celui qui me faisait tant de bien, mais plusieurs angoisses continuent de trotter dans ma tête, dévorent ma chair de l'intérieur tel des vers trop curieux et affamés. J'essaye de garder la face, de prouver à Cameron que je suis là pour lui et de lui montrer à quel point je me sens bien.

Mais ces lettres m'inquiètent de trop.

Et il ne reste plus qu'une heure.

— Tu penses à quoi ? Me demande Cameron qui mange la vieille purée de l'hôpital.

— Rien de particulier.

— Mange. M'encourage-t-il.

— J'ai mangé quand tu dormais. Répliquais-je, les yeux fixant le vide.

— Là tu vois, tu mens.

— Mmh, non, tu veux m'ouvrir le ventre pour vérifier ?

— Tout ce que j'y trouverais ce serait du vide.

Je ne réponds pas. Je n'ai rien à répondre. La cuillère en métal claque contre son assiette avant qu'il ne quémande :

— Qu'est-ce qui ne va pas ?

— Rien, je suis un peu fatiguée.

Et c'est vrai. Je suis putain de fatiguée. Du coin de l'œil, je le vois repousser le support sur roulettes qui lui sert de table, il tapote la place à côté de lui en se décalant avec difficulté à cause de son plâtre.

— Viens par là.

Je prend une grande inspiration.

Les lois de l'amour...

Me levant avec impulsivité, hésitante et confuse, je balbutie, incertaine :

— Je...Je vais me chercher un café.

Mes pas me mènent rapidement vers la porte, j'entends sa voix s'élever derrière moi.

— Mila, je ne peux même pas me lever pour te rattraper, viens s'il te plaît.

Ma respiration saccadée était entrain de me faire paniquer.

— Je veux juste un café Cameron. Je reviens.

Je referme la porte derrière moi, et en me tournant légèrement je le vois à travers la vitre, poser sa tête sur son oreillers en fermant les paupières. Attendant que mon cappuccino soit prêt, je regarde les différents patients, certains ont l'air au bout du rouleau, d'autres ont l'air en formes, certains enfants jouent calmement sur les sièges en métal frais. Dans ma poche vibre soudainement le téléphone que Ann m'a prêté en attendant, me faisant froncer les sourcils puisque personne ne pourrait me contacter à l'heure actuelle. Hormis Rio.

TRAGEDYWhere stories live. Discover now