Six months against you

Chapitre 28

Point de vue Marina

Elle crut voir une étincelle de soulagement dans des yeux océans. Marina n'avait jamais parlé de Niall à ses vieux amis. Elle toussota gênée :

- Et bien Niall, Harry voici Eden et Arthur mes... euh...

- Ancienne directrice et mon mari était son coach d'apnée.

Elle vit le garçon froncer les sourcils. Elle se tourna vers son amie.

- Que faîtes-vous ici ?

- Je pense que nous devons parler.

Cette phrase glaça le sang de la jeune femme. C'était une mauvaise idée, elle le savait parfaitement.

- D'accord, allons-y.

- Non.

Marina se figea à l'entente de la voix glaciale de l'Irlandais. De quel droit contrôlait-il sa vie ? Elle cherchait la liberté et ce n'était pas lui et ses yeux angéliques et ses lèvres démoniaques qui allaient l'arrêter.

- Tu vas te changer sinon tu vas prendre froid.

Cette phrase anesthésia sa rancœur. Pourquoi prenait-il soin d'elle ? Elle remonta dans un sourire timide enfiler un jean, des baskets et un gros pull. Niall la coinça dans les escaliers.

- Rentre à 16 heures et restes avec eux.

- Oui papa.

- Je ne rigole pas Marina. Il ne manquerait plus que tu te fasses agresser.

Elle baissa les yeux faible et honteuse. L'angoisse ne s'en allait pas. Niall se rapprocha et embrassa sa joue.

- Oh et tiens prends cet argent et mon portable. On ira en racheter un plus tard.

- Je... Merci mais je n'ai pas besoin de ton argent. J'ai mon propre argent. Souffla-t-elle avant de sortir.

Elle ne voulait pas de son argent. La pensée des 900 000 euros lui donnaient la nausée depuis quelques jours. Elle prit place à l'arrière du 4x4 avant de lancer un coup d'œil au blond qui l'observait depuis le salon.

- J'étais sûr que tu flashais sur les blonds. Lança Eden en inspectant ses ongles minutieusement.

- C'est compliqué. Où allons-nous ? Je dois être rentrée à 16 heures.

Personne ne répondit et le trajet se fit en silence, les trois passagers préférant observer le paysage. Arthur s'arrêta dans un parking couvert avant d'entrainer les deux femmes à la terrasse d'un café.

- Un verre de Poteen, commanda-t-il au serveur.

- Arthur ! Il est seulement 12h30 ! s'exclama Eden, outrée.

- Justement. Marina que veux-tu ? C'est moi qui paye.

Le ton clair et détaché ne laissait aucune place au débat. La jeune femme le savait. Elle soupira :

- Rôti du dimanche.

- Nous ne sommes pas dimanche ! S'exclama Eden, une nouvelle fois.

- Je m'en fou, j'ai faim.

- Tu es enceinte ?

Marina s'étouffa dans ton verre. Elle, enceinte ? Impensable. De Niall ? Impossible.