Chapitre 15

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Il était devant la maison de la jeune femme qui lui avait laissé un charmant post-il sur le front. Cela faisait un bon cinq minutes qui ne bougeait pas et réfléchissait ! Il ne savait pas quelle attitude adopter car il ne savait pas ce que voulait la belle Caroline à part discuter.

Sur le post-il qu'elle lui avait laissé, elle avait seulement indiqué de passer la voir le matin avec le déjeuner. Du coup, il était là avec deux poches de sang frais venant de l'hôpital. Il était très tenté de déposer le déjeuner, de sonner et de partir en un flash mais il n'eut pas le temps de finir d'y songer que la porte s'était ouverte en révélant une belle femme aux boucles dorées.

̶ Pourquoi t'attends comme un idiot sur le pas de porte ? salua Caroline en le regardant de bas en haut.

̶ Je me demandais si ce n'était pas Damon qui m'avait fait une farce en me collant ce post-it, admit Enzo en repensant à sa première réaction ce matin quand il avait cru perdre sa vue à cause de la feuille.

̶ Damon était bien trop saoul pour faire quoi que ce soit, répondit Caroline en ouvrant grand la porte. Allez viens, entre pour qu'on puisse discuter.

̶ T'es sûre ? Parce que la dernière fois que nous avons discuté rien qu'à deux je me suis prit un coup de poing et tu m'as crié de ne plus t'approcher de toi.

Caroline croisa les bras contre sa poitrine et fit un signe de tête pour qu'Enzo se dépêche d'entrer avant qu'elle ne décide du contraire. Le vampire ne se fit pas prier plus longtemps et entra dans la demeure des Forbes. Il suivit Caroline jusqu'à la cuisine et s'installa sur un tabouret en face de la blonde qui lui prit une poche de sang avant de lui boire comme si c'était un diabolo fraise. C'était une action très humaine pour Enzo, Caroline était vraiment un vampire exceptionnel qui avait un contrôle presque total. Ce côté-là plaisait beaucoup à au jeune homme.

̶ Si t'es ici c'est pour plusieurs raisons !

Enzo sortit de sa rêverie pour regarder le visage angélique de Caroline. Elle semblait un peu gênée car ses joues étaient un peu plus rouges que la normale et ses yeux bleus ne le regardaient pas vraiment ou très peu. Cela le faisait sourire.

̶ Je suis curieux d'entendre ces raisons ma belle, taquina le vampire en prenant un air séducteur. Ca doit être plutôt bien pour moi sinon tu m'aurais déjà tué non ?

Caroline leva les yeux au ciel mais elle avait un petit sourire sur ses lèvres qui ne pouvait pas passé inaperçu aux yeux d'Enzo.

̶ En fait je veux m'excuser de t'avoir donné un coup de poing, commença-t-elle en remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. C'est rare que je me mette en colère à ce point d'habitude et j'en arrive très peu aux mains mais là il s'agissait...

̶ Il s'agissait de ta mère et rien n'est plus précieux qu'une maman, coupa Enzo en offrant un demi-sourire. Je n'aurais pas dû me mêler de ce qui ne me regardait pas et je suis vraiment dé...

̶ Non, non, s'interposa Caroline. En fait je te remercie beaucoup d'avoir fait ce geste et quand ma mère m'a expliqué ce que tu as fait pour elle et pour moi, j'étais super touchée et j'étais contente, expliqua la jeune femme en regardant quelques secondes le regard noir du vampire. Je me suis même sentie coupable pour le coup de poing et les menaces.

̶ C'est bon à savoir !

̶ Et je te remercie d'avoir pensé à moi et de m'avoir ramené de quoi me nourrir pendant une semaine, enchaina le blonde un peu timide. Et d'un sens je te remercie de m'avoir suivi jusqu'à Portland car tu nous as bien aidé.

L'exception ∆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant