Black_dauntless/Chroonique

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Il était une fois, enfin, il n'y a pas si longtemps, Sandrine. Descendante de Cendrillon.

C'était une belle jeune femme brune et pleine de vie. Malheureusement, Sandrine était sous la coupe de son horrible belle-mère et de ses deux demi-sœurs insupportables. Imbues d'elles même et irrespectueuses, elles considéraient Sandrine comme leur femme de ménage ou leur esclave.

Un jour arriva, plus particulier que les autres. C'était le jour du grand bal, en l'honneur du Dauphin, qui venait d'avoir dix-huit ans. Anastazia et Gavotte mandatèrent la pauvre Sandrine pour qu'elle aille chercher leurs deux robes chez le couturier et leurs chaussures. La jeune femme était malheureuse. Elle rêvait de ce bal, de ces superbes habits et de ces chaussures raffinées. Elle aussi rêvait de pouvoir danser une valse avec un grand prince.

Saluant sa belle famille qui partait en Lamborghini au Ritz, Sandrine se mit à sangloter.

Entendant ces pleurs, la bonne fée Cristina qui protégeait la jeune femme depuis sa naissance apparut. D'un coup de baguette, elle transforma ses guenilles en une magnifique robe luxueuse (une Valentino, rien que ça) ses sabots devinrent de beaux escarpins de vair. Sandrine était également parée des plus beaux bijoux et d'un diadème en diamant.

Le bal terminé, Sandrine descendit les escaliers à toute vitesse pour rentrer avant minuit.

Elle avait détesté ce bal. Elle n'était pas faite pour suivre ces règles stupides.

En se dépêchant, Sandrine perdit sa chaussure de vair et se retourna pour la récupérer, elle voulait la remettre plus tard. Elle ne voulait pas faire la même erreure que son aïeule et revoir ce prince niais et pas si beau que ça.

Le lendemain, notre héroïne se sentit un destin nouveau. Elle refusait de redevenir cette souillon à la Merci de ses deux horribles sœurs.

Elle troqua son tablier râpé pour un perfecto noir et son chariot de ménage pour une moto, grosse cylindrée de préférence.

Elle ne revit jamais le Dauphin, ni sa famille et acheta un appartement en plein Paris grâce à l'héritage de son père. Son escarpin de vair trônait sur une étagère, souvenir d'une soirée ratée.

Elle ne se maria pas, collectionna les amants, et n'eut jamais d'enfant, Merci la contraception.

Concours de Noël 2016Where stories live. Discover now