Chapitre 54 : Vrai ou Faux, Rêve ou Réalité ?

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" Je m'éveilla dans une salle rectangulaire dont on n'en voyait pas la fin, elle était remplie de lits. Des enfants dormaient toujours tandis que d'autres courraient partout et pleuraient; je me leva et chercha mon frère dans toute la pièce mais ne le trouva pas. C'est alors qu'un garçon s'approcha de moi et me demanda ce que je cherchais, je lui expliqua alors et c'est à cet instant qu'il m'appris que tous le monde n'était pas là et qu'il y avait d'autres salles comme celle-ci. Il me prit la main et me fit assoir sur son lit, il me dit enfin son prénom, Finn. J'allais lui dire le mien lorsque deux adultes s'approchèrent de moi, il me prirent chacun un bras et m'emmenèrent de force sans me dire un mot. Finn essaya alors de les en empêcher mais sans surprise il fût repoussé violemment."


Je me secoua dans tous les sens, j'étais encore plongée dans ce souvenir si prenant, Finn m'aidais alors à ne pas bouger et me bloquais les bras et les jambes comme il pouvait le temps qu'Amélia soigne une nouvelle fois ma plaie qui venait de se rouvrir. J'ouvre alors les yeux subitement en poussant un cri, je les aperçu autour de moi entrain de prendre soin de moi. Chloé m'épongeais le front, Amélia s'occupait de mon épaule et les garçons me tenait tant bien que mal car je continuais de bouger à cause de la douleur insoutenable et des effets de mon souvenir. 

- Clarke, calme-toi! Arrête de bouger comme ça, me dit Finn. 

- Arrêtez! Vous me faites mal, lâchez-moi! S'il vous plait, les suppliais-je en larmes.

- Il faut qu'on te soigne, ta blessure a recommencé à saigner, m'explique Amélia. 

- Non, non stop! Je vous en supplie, arrêtez!

- Elle a l'air vraiment de souffrir, remarque Yann. 

- On a pas le choix, tient le coup Clarke. Amé, dépêche-toi s'il te plait. 

- Je fais de mon mieux, elle n'arrête pas de bouger c'est compliqué, répond t-elle.

- Je ne vais pas tenir, je suis fatiguée...

- Non, tu dois garder les yeux ouverts, s'écrie Chloé. Finn parle lui. 

- Ok, alors, euh... Raconte moi ton rêve. 


Je fis de mon mieux et lui raconta dans les moindres détails ce que j'avais vécu, je n'avais même pas remarquer qu'Amélia avait arrêté de me charcuter l'épaule. Ainsi après avoir fini, ils sortirent tous de la tente à l'exception de Finn qui continuait de me parler pour ne pas que je m'endorme comme je lui avait demandé. Ils s'allongea près de moi et passa son bras autour de mon cou pour que je puisse poser ma tête sur son torse mais peu de temps après, Yann l'appela car il avait besoin de lui pour aller chercher à manger. Quelques heures plus tard, Petter m'apporta à manger ce qui me surpris mais je voulais manger avec les autres alors je lui demanda de m'aider à me lever et à marcher jusqu'au feu. Il accepta sans broncher, nous partîmes alors vers les autres, qui, en me voyant se précipitèrent vers moi. 

- Qu'est ce que tu fais là, demande Amélia l'air affolé.

- J'en ai marre de rester enfermé, j'ai besoin de prendre l'air et surtout je veux manger avec vous. 

- Tu sais très bien que ce n'est pas prudent, déclare Finn. Tu es faible et blessée. 

- Je me sens mieux, je vous assure. 

- J'ai l'impression que quelque chose ne va pas, ais-je tort, m'interroge Yann. 

- Il faut que je vous parle. 


Nous partîmes tous s'assoir autour du feu pour manger, j'avais refroidis l'atmosphère, personne n'osait parler. J'avais besoin de leur parler de ce qu'il s'était passé depuis le coup de feu, je savais qu'il ne me croyait pas quand je m'étais réveillée mais maintenant à tête reposée je pensais que mes argument les convaincrait. Je leur fit alors un récit en entrant dans les moindres détails, la couleur des murs, le son de leur voix, ... Je leur racontais aussi mon dernier rêve, celui que j'avais raconté à Finn précédemment. 

- Même petit tu étais pas mal, dis-je à Finn pour tous les détendre. 

- Merci, répond t-il désespérément. Mais je ne m'en souvient pas.

- Personne ne ce souvient d'avant, tu n'es pas le seul, rétorque Chloé. Je ne me souvient même pas de mon frère quand il était petit...

- Ce n'est peut-être pas plus mal que vous ne vous souveniez de rien. Vous ne souffrez pas ou du moins pas de la même manière, dis-je. 

- C'est quand même bizarre ce que tu nous raconte, non pas que je ne te crois pas mais ce brouillard, ta guérison puis ta "non guérison". Je ne sais pas quoi en penser, déclare Yann. 

- Je sais que ça peut paraître quasiment impossible mais c'est la vérité. Pourquoi j'irais inventer ça? 

- Peut être que le brouillard était la pour te brouiller l'esprit, explique Amélia. Pourquoi t'auraient t-ils soigné et ensuite remis à ta place entrain de saigner? 

- Aucune idée. Bon passons, ce n'est pas grave je vais mieux maintenant. Il faut reprendre nos recherches. 

- Clarke j'ai une question, intervint Petter. 

- Oui vas-y, je t'écoute.

- Tu penses qu'il existe combien de dôme comme celui-ci? 

- Je n'en sait rien, des dizaines, peut être même des centaines!

- Et tu penses que combien de dôme sont vides car les gens sont morts ou on réussis à sortir? 

- La moitié, surement plus... Mais où veux-tu en venir? 

- Eh bien il doit y avoir un "leader" dans chaque endroit donc probablement une puce au niveau du coeur. Imaginons que cinq dômes sont vides et que les gens ont trouvé la sortie, ça veut dire qu'ils ont peut être retiré cette puce. Conclusion :  il y a un moyen de te retirer ce putain d'engin. 

[En correction] Locked : La survieWhere stories live. Discover now