Chapitre 68 : La porte de sortie

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- Tu peux être plus précise, demande Yann.

- Et bien, quand on a mis les puces dans l'étoile au centre on a cru que la sortie se révèlerait devant nous mais enfaite elle s'est montrée ailleurs. La porte! La porte où il y avait la tablette, celle qui porte la même étoile que ma main et que la clairière, c'est ça notre sortie!

- Une porte? Tu en es sûre, questionne Amélia.

- Cela me parais trop simple, intervint Finn.

- Si vous ne me croyez pas venez avec moi je vais vous montrer.


Nous finîmes de manger puis nous enfilâmes des couvertures autour de nous pour braver le froid. Une fois prêt, nous sortîmes dehors, le froid nous envahi d'un seul coup, je demanda aux autres de m'attendre en face de l'étoile au centre de la clairière le temps de j'aille chercher les puces électroniques. Je revins quelques instants plus tard et je leur donna à chacun une puce pour les placer. Nous nous plaçâmes à chaque extrémités de l'étoile et mîmes les cinq puces à leur place puis je mis la mienne au milieu et rejoignis les autres juste devant. Ils attendaient que quelque chose ce pass mais comme je leur avais dit précédemment la découverte n'était pas là. Je leur demanda alors de me suivre en direction de la porte qui se trouvait dans la forêt. Durant le trajet personne ne parla, tout le monde se posait des questions sur ce qui allait se passer. Nous arrivâmes devant, Finn regarda la porte et ne fut pas convaincu :

- Regardes, elle ne s'est pas ouverte, déclare t-il.

- Attendez un peu, je vous ai dit que je faisais parti de la sortie moi aussi.

- C'est à dire, demande Amélia.

- Regardez.

Je posa la main sur laquelle j'avais le tatouage de l'étoile sur celle qui était dessinée sur la porte. Je sentis des picotements de plus en plus déplaisant mais je ne retira pas ma main. Nous entendîmes quelques secondes plus tard des bruits de rouages qui semblaient se déboiter et s'emboîter puis la porte s'entre-ouvrit. La joie et la stupéfaction se virent sur nos visages, je ne bougea pas, je contemplais cette porte qui venait de s'ouvrir. Finn s'approcha de moi et pris ma tête entre ses mains :

- On a réussi! Tu as réussi! On va pouvoir sortir d'ici grâce à toi!

- Grâce à vous aussi! A vrai dire ne savais pas si ça allait marcher.

- C'est pas grave, elle s'est ouverte c'est le principal, intervint Yann.

- Qu'est ce qu'on attend pour aller voir, demande Amélia.

- On retourne au camps, on prépare nos sac à dos et on se barre d'ici, dis-je.


Nous fîmes machine arrière pour retourner au camps et préparer nos affaires comme je leur avais dit. La joie nous envahie tellement que nous nous mîmes à courir pour rejoindre plus rapidement notre camps. En y arrivant, nous partîmes chacun de notre côté pour remplir nos sacs. Nous nous rejoignîmes au centre de la clairière puis nous retournâmes près de a porte de sortie. Nous étions devant depuis maintenant dix bonnes minutes mais aucun de nous n'osait la franchir, nous avions envie de sortir mais le fait de ne pas savoir où cela va nous emmener nous faisait peur. Je décide alors de m'engager la première :

- Bon j'y vais.

- Non, attends! On ne sait pas où cela mène, me retint Finn.

- Il a raison, affirma Yann.

- Attendez, vous n'êtes pas entrain de reculer? On a attendu ça depuis maintenant 1 an! Vous ne voulez pas sortir d'ici pour de bon?

- Si mais c'est juste que on ne sait pas vraiment où on va atterrir, intervint Amélia.

- Eh bien la seule façon de le savoir c'est d'y aller.


Je me lança, ouvris la porte et entra un pied après l'autre dans ce qui pouvait ressembler à un tunnel dont on ne voyait pas la fin. Tous me suivirent mais soudain la porte se referma derrière nous en nous laissant ainsi dans le noir. Nous allumâmes nos lampes torches et continuâmes à marcher toujours en ligne droite. Le tunnel était étroit, seule une personne pouvait passer en largeur, il était également long, on ne voyait aucune lumière au loin. Il était maintenant impossible de faire machine arrière, la seule chose à faire était de continuer à marcher tout droit jusqu'à ce que Amélia tomba au sol de fatigue.

- Clarke, on doit s'arrêter, ça doit faire maintenant trois heures que l'on marche sans s'arrêter et on ne sait toujours pas combien de temps on va continuer à marcher, insista Finn.

- On est fatigué et on meurt de faim, on ne tient plus sur nos jambes, confirma Yann.

- Très bien, prenez votre temps, nous ne sommes pas à quelques heures près... mais nous n'avons rien à manger, il faudra attendre encore un peu je l'espère. Profitez-en pour vous hydrater et vous reposer.


***


Nous reprîmes notre marche après deux heures de repos, nous ne savions pas si nous étions le jour ou même la nuit mais la fatigue et la faim continuaient à se faire ressentir. Nous n'apercevons toujours aucune lumière au loin se qui commença à m'inquiéter. Nos gourdes d'eau étaient vide, les lampes torches de Yann et Finn n'avaient plus de piles, ils ne nous restait plus beaucoup de temps à vivre dans ses conditions. Le visage de mes amis ne reflétait que de la fatigue et du désespoir. Malgré leur effort, les garçons étaient épuisés d'aider Amélia à marcher et tombèrent eux aussi au sol totalement épuisés et à bout de souffle.

- Finn est-ce-que ça va?

- Continuez sans... sans nous, bégaye t-il.

- Hors de question que je te laisse ici dans ce trou!

- Regardez, c'est moi où il y'a de la lumière tout près, demanda Amélia.

- Non tu as raison, je l'a vois aussi! Finn, regarde-moi, on va y arriver, on y est presque. Maintenant relèves-toi je vais t'aider à marcher.

- D'accord...


Je l'aida à marcher et nous continuâmes notre chemin vers cette lumière.

[En correction] Locked : La survieWhere stories live. Discover now