Chapitre 63 : Tentative échouée

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- Bon finalement, lança Petter, j'avais raison. On aurait du te tuer Clarke, on serait peut être sorti.

- Tuer Clarke n'a aucun rapport avec le fait de sortir, s'énerve Finn.

- C'est bon, dis-je en posant ma main sur sa main. Il plaisantait.

- Ou peut-être pas, rétorque Amélia. On ne sait jamais avec lui.

- Bien sûr que je plaisantais, voyons pour qui me prenez vous, répond Petter.

- Pour un tueur, pour un gars sans valeur, grommela Finn.

- Et bien on dirait que c'est ma fête, tu as autre chose à dire, lui demande Petter en s'énervant.

- Eh bien puisque tu le demandes, je me disais qu'un gars comme toi n'avait rien à faire en vie. Tu as de la chance que Clarke ne veuille pas te tuer car sinon croit moi tu serais déjà mort depuis bien longtemps.

- Abon? Et qui m'aurais tué? Toi peut-être? Il aurait déjà fallut que tu réussisses à me neutraliser ce qui je pense t'aurais donné du fil à retordre.

- Tu crois ça toi? Tu veux qu'on essaye, provoqua Finn en se levant.

- Vas-y je t'attend.

- Stop, criais-je. C'est pas le moment de se battre. Reprenez-vous un peu!

- Super la solidarité, murmura Chloé.

- N'en rajoute pas s'il te plait Chloé, je t'ai entendu, lui dit Finn.


Elle se leva et s'en alla dans sa tente vexée. Finn partit également de son côté pour se calmer, Amélia et Yann voulurent aller voir Chloé mais je les dissuada de le faire afin de la laisser seule. Je me retrouva alors quelques minutes plus tard encore toute seule. Décidément le fait de rester unis ne se voyait pas. Je devais alors travailler sur ça. Sans parler à personne, je pris mon arc et mes flèches et me dirigea en direction de la forêt pour aller chasser. Sur le chemin, je tua deux serpents et trois écureuils avant d'arriver à mon ancienne cabane. Je décida de m'y poser et d'y faire une sieste.

Je partis ensuite vers la cascade pour m'y rafraichir et m'y baigner. J'en profita pour remplir les gourdes, pour pêcher du poisson et pour prendre des algues avec des propriétés médicinales. Mon sac à dos remplis, je reprend le chemin inverse pour rentrer au campement. A peine sortie des broussailles, Amélia courut vers moi me prit la main et me tira en courant vers la rivière. En y arrivant, j'aperçu les garçons tout autour de Chloé avec l'air paniqué, je m'avança alors pour y voir plus clair et effectivement elle tenait une arme dans sa main qui pointent sa tempe.

- Chloé, s'il-te-plait, pose ton arme, lui demande gentiment Petter.  

- Pourquoi faire, autant mourrir que de rester ici!

- Chloé, je sais ce que tu ressens, lui dis-je, j'ai été dans la même position que toi tu te souviens?

- Oui je me souviens très bien, même que tu as tiré et heureusement de ton cher petit ami était là sinon tu serais morte. Alors je pense que tu n'as rien à me dire sur ce sujet.

- Chloé, c'est moi qui te le demande, intervient Yann. Donne nous ton arme, on va t'aider.

- M'aider? Mais comment? Vous ne pouvez pas faire revenir Bastien et on ne peut pas sortir d'ici, alors à quoi bon rester en vie?

- Ecoute moi, tu ne voudrais pas que Bastien soit fier de toi, lui demandais-je. Tu ne voudrais pas lui montrer que tu as réussi la mission qui vous a été donnée? Je sais que tu ne veux pas abandonner, à ton avis, que te dira t-il si tu tires sur la gâchette? Il sera énervé contre toi, il te dira que tu as gâché ta seule chance de vivre.

- Je... je, bafouille t-elle en abaissant son arme.


Je me précipite ainsi vers elle et lui arrache le pistolet de la main pour aller le mettre dans ma tente. Amélia et Yann la ramenèrent dans sa tente pour qu'elle se repose tandis que nous autre allons préparer le repas du midi. En revenant, Amélia et Yann s'installèrent à table à nos côtés, nous pouvions alors commencer à manger, nous avions fait griller les poissons que j'avais pêché auparavant. La discussion tournait autour de l'incident de tout à l'heure, nous supposions qu'elle était désemparée et qu'elle ne savait pas quoi faire. Les paroles que j'avais prononcées à propos de son frère l'avait résonné, je savais parfaitement qu'elle allait réagir à ça. C'est bien lui son point faible. Après le repas terminé, j'étais de corvé de vaisselle, je partis vers l'étang avec toute la vaisselle...


***


- Non! Non! Non, criais-je horrifiée.

[En correction] Locked : La survieWhere stories live. Discover now