Chapitre 59 : Un de plus...

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Leurs regards se croisèrent et ils comprirent tous qu'on avait pas le choix et que c'était notre seule chance de rester encore en vie quelques temps. Ils ne bronchèrent pas et posèrent seulement quelques questions :

- Tu veux y aller quand, demande Yann inquiet.

- Je ne sais pas, demain ou après demain grand maximum.

- C'est trop tôt, il faut qu'on retire ta puce avant Clarke c'est notre principale objectif, s'exclame Amélia.

- Le temps que l'on trouve comment faire on sera déjà mort de faim ou presque. On ne peut pas se permettre d'attendre trop longtemps.

- Je pense qu'on doit y réfléchir demain à tête reposée, propose Chloé.

- Comme vous voudrez.

- Au faite qu'as tu fais à ta main, demande Finn pensif.

- J'ai reçu une décharge électrique mais peut t'importe alors je vais vous laisser je vais dormir à demain.

- Bonne nuit Clarke, retentirent leur voix à part celle de Finn.


En entrant dans ma tente je jeta un petit coup d'oeil vers les autres qui partirent se coucher tout comme moi. J'enfila mon survêtement en guise de pyjama, ferma ma tente et m'allongea dans mon sac de couchage. Quelque chose me tracassait mais ça ne m'empêcha pas de m'endormir...

"J'étais dans une pièce toute blanche, allongée sur une table d'opération avec les bras et les jambes liés. Je ne pouvais pas bouger, j'avais des larmes qui coulaient sur mes joues, je pleurais et crier de toute mes forces pour que quelqu'un m'entende. Ma mère arriva vers moi suivie par deux hommes qui essayaient de la retenir :

- Madame, vous ne pouvez pas passer.

- Laissez moi, c'est ma fille!

- Laissez la cinq minutes seule, dit une voix au loin.

- Je suis désolée, je ne pensais pas que ça se passerais comme ça mais je ne peux rien y changer. Calmes toi ce n'est qu'un passage parmi tant d'autre que tu devras affronter.

- Maman..., dis-je tremblante.

Les deux hommes entrèrent dans la salle et emmenèrent ma mère en dehors de la pièce puis quelques secondes plus tard deux femmes et un homme entrèrent à leur tour. Une des femme sortis une seringue et un scalpel ce qui m'effraya encore plus puis elle me piqua au niveau du torse et commença à me couper avec son scalpel. Son anesthésiant diminuait la douleur mais je sentis quand même des picotements. Ils étaient entrain de m'insérer la puce."


Je me réveilla comme d'habitude en sursaut, avec le front brûlant et mes amis autour de moi, seulement là, il n'y avait que Yann et Chloé. Je remuais dans tout les sens, ce souvenir m'avait vraiment affecté, bien plus que les autres sûrement. A deux, ils n'arrivèrent pas à me calmer, Chloé proposa alors à Yann de m'injecter un des deux anesthésiant pour le tester. Il prit le flacon numéro 1 et me l'injecta dans le bras. Ils attendirent quelques minute pour voir s'il faisait effet et c'était le cas. Ma température baissa et je commença à reprendre mes esprits et à me calmer.

- Eh bien au moins on a eu l'occasion de tester les produits, dis-je un peu sonné.

- Oui enfin j'aurais préféré qu'on les teste dans d'autres circonstances, répond Yann embêté.

- Dites moi, où sont les autres, demandais-je.

- Euh..., dirent Chloé et Yann en se regardant.

- Vous me cacher quelques chose?

- Il sont partis chercher de la nourriture en "dead zone", lança Chloé soulagée de me l'avoir dit.

- Quoi?! Mais ils sont malade! Vous ne les avez pas empêcher, criais-je.

- Calme-toi, m'ordonna Yann. Ils ont vu dans l'état que tu étais et ils ont voulu y aller sans toi car ils savaient que tu ne pourrais pas faire le trajet. Et ils ont eu raison.

- C'est son idée je suis sûr, c'est l'idée de Finn.

- Oui c'est son idée, confirme Chloé. Il veut prendre des initiatives auprès de toi, tu l'ignores tout le temps.

- La blague, c'est lui qui m'a quitté. Il voulait que l'on reste éloigné, je n'ai fais que l'écouter. J'espère qu'il ne va pas mourrir là-bas pour que je puisse lui mettre une raclée quand il rentrera. Je vous rassure c'est une métaphore, répliquais-je en voyant leur tête.

- Je ne comprend plus rien à votre relation, déclara Yann en sortant de la tente.

- Je... A vrai dire moi non plus, finis-je par conclure.

[En correction] Locked : La survieWhere stories live. Discover now