Sauvé par un corbeau

Chapitre 16 : Festival deuxième partie

*Point de vue Hinata*

Kiba était vraiment drôle. Nous étions en train d'essayer de pêcher des petits poissons rouges, et l'un d'eux avait aspergé d'eau le visage de Kiba et le pauvre clignait des yeux sans comprendre ce qui lui arrivait. J'ai ris et j'ai ensuite réussi à pêcher deux poissons rouges que le gérant du stand ma mit dans un sac rempli d'eau pour poisson. Nous nous sommes mit à déambuler dans le festival puis Kiba prit la parole, il semblait hésitant.

- Tu n'es pas triste de ne pas être venu au festival avec Naruto ? Me demanda t'il le regard fuyant.

- Que dis tu ? Dis je surprise. Je suis heureuse d'être venu au festival avec toi.

- Mais t'étais amoureuse de Naruto nan ? Demanda t'il tristement.

- Quoi ? Mais non ! C'est vrai que quand j'étais adolescente j'aimais Naruto mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Pourquoi penses tu que j'aime encore Naruto ?

- Ben, je suis pas à la hauteur, tu mérite quelqu'un de génial. Dit il tristement.

Je me suis mis devant lui et j'ai levé son menton avec l'une de mes mains sous son menton et levé son visage pour le regarder dans les yeux. Je lui ai souris avec douceur.

- Kiba, tu es parfaitement à la hauteur. Tu es une personne plus que génial, tu es une personne merveilleuse. Et ce de toi dont je suis amoureuse Kiba Inuzuka.

- C-c'est vrai ? Tu m'aimes ? Demanda t'il en écarquillant les yeux de surprise et d'espoir.

- Oui, je t'aime. Lui souris je.

Il eut un magnifique sourire et m'embrassa. Il me prit dans ses bras et me fit tournoyer.

- Je t'aime ! Je t'aime comme un fou Hinata ! Sourit il.

Je ris en l'embrassant, je me fichais bien que l'on soit entouré de plusieurs dizaines de personnes, j'étais enfin avec l'homme que j'aimais.

*Point de vue Sakura*

J'avais l'impression que Saï semblait nerveux. Je lui pris la main et l'entraînais vers un stand de pomme d'amour. J'en pris deux et lui en donnais une. Je lui souris et il me rendit un sourire, plus timide et que je trouvais très mignon. Je l'emmenais devant le temple où de jolie Cerisiers en fleurs laissait tomber leurs pétales. Je me tournais vers Saï et le regardais avec inquiétude.

- Saï ? Est ce que ça va ? Tu m'as l'air nerveux. Lui demandais je inquiète.

- En faites, j'ai quelques chose à te dire. Dit il les joues rouges.

- Quoi donc ? Je t'écoute.

Saï prit une grande inspiration et me regarda dans les yeux les joues rouges coquelicots.

- Sakura, tu es une femme magnifique. Je t'admire énormément, tu es intelligente, douce et bien d'autres belles choses encore. Je t'aime Sakura, je t'aime à la folie.

J'étais bouche bée. Ce dont je rêvais d'entendre depuis si longtemps de Saï, je venais de l'entendre vraiment. Saï m'aimait. Un sourire orna mes lèvres et je sautais dans les bras de Saï.

- Moi aussi. Moi aussi je t'aime Saï.

Je me reculais et je l'embrassais passionnément. J'étais si heureuse que j'ai cru un instant que mon cœur allait exploser tant j'étais heureuse. Il se recula et me sourit. Un pétales de fleurs de Cerisiers atterrit sur mon nez. Je louchais instinctivement et Saï rit doucement. Il enleva le pétales de sur mon nez et je lui tirai puérilement la langue. Il m'embrassa encore et on repartit se promener, nos doigts entrelacés.

*Point de vue Tenten*

Vous devez vous demander comment je me suis mis en couple avec Kankuro n'est ce pas ? Alors je vais vous raconter. Notre premier rapprochement, c'était peu après la fin de la guerre. J'étais effondré et je ne cessais de pleurer devant la tombe de Lee. Il avait été mon premier amour, je ne lui avait jamais dit car j'étais trop timide et je regrettais amèrement de ne pas avoir eu l'occasion de lui dire. Un jour de pluie, je pleurais une nouvelle fois sur la tombe de Lee, j'allais certainement tomber malade mais j'étais tellement triste que je me fichais de tomber malade le lendemain. Alors que j'étais recroquevillé sur moi même, je n'ai plus sentis la pluie tomber sur moi. J'ai relevé la tête et j'ai croisé un regard familier. Je reconnu difficilement Kankuro, c'était la première fois que je le voyait sans son visage maquillé de violet et sa tenue noir qui me faisait penser à un pyjama. Il était sans maquillage et portait un sweet noir et un jean avec des baskets. Je l'ai alors trouvé beau ainsi. Il s'est assis à mes côtés et ma poussé doucement contre son épaule en silence. J'ai alors déversé tout ce que je ne disais pas depuis la mort de Lee, et Kankuro ma écouté en silence en passant une main dans mon dos, tout en nous protégeant de la pluie avec son parapluie. À partir de ce jour, Kankuro venait régulièrement me consoler en silence. Même quand il était censé être à Suna, il était là. J'étais la seule à part son frère et sa sœur à le voir en civile sans maquillage. Après quelques mois, on s'est mit à discuter. On allait ensemble dans des endroits calme et peu fréquenté. J'ai fini par faire mon deuil de Lee, et je tombais petit à petit amoureuse de Kankuro. On s'est mit ensemble naturellement, sans dire un mot. On n'avait plus besoin de mots pour se dire ce qu'on pensait. Je sortis de mes pensées en sentant une douce pression sur ma main. Kankuro me regarda avec douceur et je compris qu'il me demandait comment j'allais. Je lui souris pour le rassurer et j'embrassais avec douceur sa joue. Il me rendit mon sourire avec ses yeux brillant d'amour.

*Point de vue Ino*

Je regardais à la fenêtre de ma chambre d'hôpital. Je vis le feu d'artifice du festival commencer. Le visage de Shoji me revint en tête et les larmes se mirent à couler sur mon visage. Je savais pourquoi j'étais devenu folle et obsédé par Itachi parce que j'avais perdu Shoji, que j'aimais du plus profond de mon cœur. D'après mon médecin, c'était un syndrome qui pouvait se développer à la suite de la perte d'un être très chère. Shoji était cet être chère, et je l'avais perdu durant la guerre. Je pleurais en silence quand j'entendis toquer. C'était un infirmier, de mon âge, qui entra dans ma chambre. Il m'ammena un repas spécial qui avait été fait exprès pour fêter le festival. Il me regarda avec inquiétude et me demanda si j'allais bien. Je m'effondrais en larmes en demandant pardon, pardon à ceux que j'avais blessé dans ma folie. Il me prit dans ses bras et passa une main dans mes cheveux avec douceur et me laissa pleurer. Quand je me suis calmé, il a séché avec ses pouces mes joues et il ma sourit avec douceur. Il dû me laisser mais il me promis de revenir me voir. Je tournais mon regard vers le ciel étoilé. Peut être que j'arriverai à accepter la mort de Shoji.