Égérie ( terminé)

Ken

     Assis dans mon canapé je révisais, corrigeant mes textes dans mon carnet. Sneaz et Mékra étaient au studio et Framal restait le plus clair de son temps avec Angie. Seul, j'avais du temps pour me concentrer.

Vrr vrr

> De Ilana :

Je peux passer ?

Peut-être ais-je parler trop vite. J'hésitait à lui dire que j'étais trop occupé et que elle pouvait venir une autre fois, mais pas cette fois. J'accepte donc et range un peu les paquets vides de chips et les bouteilles de Coca Cola restée toute la journée sur la table. J'ouvre les fenêtres et change de t-shirt après m'avoir aspergé de déodorant.

Elle sonne à mon interphone et je lui ouvre, quelques minutes plus tard, elle était là. Je l'aide à retirer sa doudoune et lui propose une bierre - qu'elle accepte - avant de la rejoindre sur le canapé.

_ Tu travaillais ?

_ Ouais mais tu me dérange pas.

_ Je peux lire ?

_ Ouais vasy.

J'étais comme un enfant de dix ans. J'avais peur de sa réaction et j'étais en même temps tout excité de savoir ce qu'elle en pensait. Son sourire sur ses lèvres m'en dit beaucoup.

_ J'aime bien.

_ Tant mieux, dit moi, tu veux faire quoi aujourd'hui ?

_ Une sieste pour commencer. Je suis crevée, j'ai passer six castings ce matin.

_ Vasy j'arrive.

     Elle part en direction de l'ancienne chambre de Framal que j'avais aménager pour moi, mon ancienne chambre plus petite servant maintenant de dressing et de débarras. Je la vois disparaître dans la pièce et j'avoue que je ne pouvais pas m'empêcher de la relooker. À première vu, on ne dirait pas qu'elle a vingt-cinq ans. Son corps est certes celui d'une femme mais son visage semble si jeune et fragile, elle est pas très maigre, elle à des formes ou il le faut, de magnifiques yeux noisette, une bouche qui m'appelait sans cesse. Je m'arrête dans mes pensées, sentant une chaleur se propager dans le bas de mon ventre, que je ne connaissais que trop bien.

   Je ferme la porte de l'appartement avec l'entre bâilleur et entre dans la chambre. Elle était habillée, sur le lit en train de me regarder, le visage apaisé.

_ Viens.

   Je m'assois à côté d'elle et elle se redresse et encercle ma taille avec ses jambes. Ses mains pétrirent mes épaules et son menton se pose sur l'une d'entre elle, son souffle réchauffait mon cou. La chaleur au bas de mon ventre se re manifesta.

Soudain, elle passe de l'autre côté et s'assoit sur mes genoux, les jambes écartées autour de moi. Face à face, elle m'embrasse et je me laisse faire. Puis, instinctivement, ma bouche dévie vers son cou, embrassant, léchant et mordillant sa fine peau.
   Elle soufflait fort, un cou de rein vers moi me laissa tout de suite entendre ce qu'elle voulait et ses ongles sur mes omoplates qui me griffait la peau à travers mon t-shirt m'encourageaient à m'y mettre.
   Mais j'ai préféré prendre mon temps. Mes mains se baladant  sous le pull qui recouvrait ses hanches chaudes. Je remonte vers son dos avant de descendre sur ses fesses les pétrissant. Elle me prend par les cheveux, enroule mes mèches entre ses doigts avant de m'embrasser la mâchoire.
    D'un coup, je la retourne, dos au matelas et elle s'allonge. Au dessus d'elle, je continue de mordiller son cou et son dos se mit à se cambrer. Ma main droite se glisse alors vers son entre-cuisse caressant le jean qui devenait brûlant. Mes doigts déboutonnent aisément son pantalon et au moment ou je descends la braguette, un violent bruit venant de l'entrée de l'appartement m'arrêta net.

_ Putain Ken ! pourquoi tu ferme de l'intérieur ?