Égérie ( terminé)

Je vous aime tellement

Une fois la séance photo terminée, je retourne me changer et tente de reprendre mes esprits.

_ Ilana ?

_ Oui ?

_ Tu as finis de te changer ?

_ Bientôt pourquoi ?

_ Euh, parce que les autres sont déjà rentré, et faudrait que tu me raccompagne.

_ Pas.. Pas de soucis j'arrive attend moi à la voiture.

_ Ok.

Ken fait demi tour et j'ouvre le robinet pour me rafraichir le visage.

Les chiens, ils sont partis sans nous pour que je le raccompagne. Mais c'est quoi leur délire ?

      Dans la voiture, je suis tendue, je n'arrive pas à décrisper les mains de mon volant. J'étais a la fois totalement paniquée de l'avoir à côté de moi et en même temps tellement contente de le voir.

_ Détend toi tu vas nous faire un accident.

_ Je contrôle la situation !

_ J'ai rien sous entendu.

     Je le sentais sourire. Il sait maintenant qu'il me perturbe et j'ai bien peur qu'il en joue maintenant. Il fallait que je garde mon calme, je devais le récupérer mais il ne fallait pas que ce soit facile pour lui, je ne veux pas qu'il pense que c'est du tout cuit. Il ne m'a pas encore dans la poche et moi non plus.

Balle au centre Ilana, à toi de tirer la première.

      Je m'arrête devant l'appartement de Ken et il me demande de monter. Je m'exécute pour éviter de lui donner l'occasion de me chambrer et de me provoquer. Dans les escaliers le silence est de mort et malgré tout, je sentais qu'il était content que je revienne.

_ C'est nous ! Bande d'enfoirés vous nous avez laisser au studio !

_ On voulait pas vous déranger !

_ Viens t'assoir Ilana !

    Je rejoins Angie sur le canapé et décapsule la bierre qu'elle me tendait. J'étais heureuse de les retrouver. Je parle avec tout le monde, on rigole et les liens se renouent. Mais ce qui me perturbe le plus, c'est lui. Ses regards en biais, ses petits sourires. C'était maintenant ou jamais il fallait que l'on se parle et vite.

    Je me lève et tente d'esquiver les pieds des autres en sortant du salon, passant à côté de Ken qui me suivait du regard. Je prend sa casquette et la pose sur ma tête avant d'aller dans le couloir me poser dans sa chambre. Assise sur son lit, je regarde la porte qui s'ouvre et il entre tout sourire.

_ Tu n'allumes pas la lumière ?

_ J'aime bien la pénombre.

_ Rend moi ma casquette.

_ Viens la chercher alors.

_ T'es sûre de toi ?

_ Viens.