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La fin du dernier chapitre s'est supprimé je la réécris donc ici.
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Point de vue
Nicolas Baltimore

-Monsieur Baltimore, expliquez vous je vous pris.

Je suis dans le bureau de Didier Deschamps. Je me fais gronder comme si j'étais un enfant. Je n'aime pas cette situation.

-J'étais dans la salle d'enregistrement pour chercher la cassette du jour du meurtre et ce sauvage m'a attrapé ! Dis-je en pointant du doigt l'agent de sécurité.

Ce malade m'a déchiré mon t-shirt et m'a déboîté le dos en me jetant au sol, pensant que j'étais un ennemi. Et malgré mes débats, il ne m'a pas lâché, me faisant un bleu sur l'épaule gauche.

Je ressemble à un hystérique; les manches de mon t-shirt déchiré comme à la guerre, mes cheveux ébouriffés et des griffures sur mes avant bras. Je suis laid pour le coup.

Didier fronce des sourcils en lançant des éclairs à son suppléant qui baisse les yeux. Quel imbecile.

-Edward ? Une explication ? Demande Didier.

-Ouais j'avoue, une explication Edward ? Je renchéri en mimant une mine triste.

-Je, je pensais qu'il était un ennemi Monsieur. Je suis navré, ça ne se reproduira plus. Il se ronge les ongles, évitant nos regards réprobateurs.

-Veuillez vous excuser auprès de Détective Baltimore qui est l'un des meilleurs dans son domaine ! Demande Didier.

Vas-y Didi, flatte mon ego ça me fait plaisir.

Je fais mes yeux de biches à Edward qui souffle bruyamment en mimant un désolé.

-J'ai rien entendu. Monsieur Deschamps, vous avez entendus quelque chose ? Demandé-je en haussant les épaules. Je veux qu'il regrette son geste.

Je vais dire quoi à ma mère quand elle verra mon t-shirt déchiré ? Dites moi.
Si je peux profiter de ce moment avant ma mort certaine, je vais profiter.

Le sélectionneur lève les yeux au ciel en redemandant à Edward de s'excuser.

-Excusez moi Monsieur. Ça ne se reproduira plus.

-Ca manquait de sincérité. Mais j'accepte pour l'effort. A l'avenir, n'attrapez pas par le t-shirt. Déjà ça fait mal et en plus je l'aimais bien.

C'est faux. C'est le premier que j'ai prit dans mon armoire. Mais comme j'ai dit, je vais en faire des tonnes.

-Je comprends. Répond t'il gêné.

-Passons. Dit Didier coupant court à cette discussion. La cassette ne se trouve pas dans la salle d'enregistrement. Elle est avec moi. Je l'avais mit de côté en attendant votre arrivé pour vous la remettre. Il suffisait de demander. Il soupire bruyamment en me la remettant. Tout se trouve dedans, faites en bon usage, je ne l'ai pas visionné pour ma part. J'hoche la tête.

-Merci Monsieur ! Je le remercie en regardant mon précieux sous toutes ses formes. Je l'ai attendu tellement longtemps. Cinq heures sûrement.

Meurtre à ClairefontaineWhere stories live. Discover now