Meurtre à Clairefontaine

2.01

-Voter et commenter s'il vous plait, ça ne prend que 2 secondes 🙏🏾-

Point de vue
Nicolas Baltimore

J'ai dormi comme un gros bébé. Les lits de ClaireFontaine sont vraiment confortables. Si il n'y avait pas cette affaire à résoudre, dormir ici pendant quatre semaines ne me dérangeraient pas.

La chambre de Steve est vraiment pas mal, les murs sont aux couleurs de la France. Un grand poster de lui est accroché au dessus du lit.

Après c'est moi le narcissique ?

Je me lève et cherche les douches.
Où sont les douches ? J'ai couru hier, j'ai fait du sport, je me suis fait attaquer et courser. J'ai le droit à une douche froide ? Ou alors c'est trop demandé ?

De plus, je n'ai pas de brosse à dents, ni d'habits de rechange et de parfum. Heureusement qu'il me reste mon téléphone.

Je vais appeler ma mère et lui demander de me ramener un kit de survie.

J'attrape mon téléphone et essai de l'allumer.
Mais il ne s'allume pas. J'appuie longtemps et découvre mon pire cauchemar.
« Plus de batterie. »

Je vais faire ma crise de pétasse en colère.

Point de vue
Alex Hernandez.

-JE FAIS MA CRISE !

Je me réveille en sursaut ne sachant pas ce qui se passe. Je passe ma main sur mon coeur qui bat à la chamade.

-JE SUIS EN MISSION OU EN SURVIE ? J'AI PAS SIGNÉ KOH LANTA MOI.

Le bruit provient du couloir. Je me lève en quatrième vitesse et l'ouvre discrètement. Je regarde dans l'espace ouvert et découvre Nicolas, énervé, entrain de taper à la porte de Ruby. 

Je l'ouvre entièrement et va à sa rencontre. Les joueurs le dévisagent de long en large. Je me sens tellement gênée, je n'aime pas m'afficher.

-RUBY ! OUVRE ET ASSUME TON CHOIX ! Cri t'il en continuant à taper contre la porte.

Je le pousse légèrement, me mettant entre la porte et lui.
Il me dévisage et m'ignore.

-Ruby ! Ouvre cette porte ! Son ton est plus calme, mais on ressent de la colère dans sa voix.

La principale concernée sort de sa chambre en se massant la tempe.

-Tu veux quoi Nico ? Tu me fatigues sérieusement ferme la des fo..-

Il ne la laisse pas terminer sa phrase, qu'il la pousse dans la chambre à l'abri des regards des joueurs. Il m'attrape par la même occasion, m'enfermant avec eux.

-Pas de chargeur.

-Qu..-

-Pas de parfum.

-Mais....-

-Pas d'habits de rechange.