Dark Angels - Archer

11 - ANNA

Après avoir tout raconter au Prés, je me suis enfuie du Club. Oui, enfuie, littéralement, comme si la Faucheuse voulait ma peau. Je me retrouve au stand de tir. Soudain, mes joues deviennent humides. Je regarde le ciel mais non, il ne pleut pas pourtant ! Je reste là, à regarder ce ciel bleu et imperturbable.

- Pourquoi ces larmes ma jolie Bikeuse ?

- Stalker ? Non, je ne ...

- C'est pas un crime tu sais. Mais si tu veux, ça peut aussi rester entre nous. Dis-moi ce que tu fais là ma jolie.

Je ne sais pas quoi répondre, alors je le regarde. Mais je ne le pensais pas aussi près de moi. Ses mains prennent mon visage en coupe, ses lèvres se plaquent contre les miennes. Elles sont douces, tendre et chaude. Tandis que ma langue rencontre la sienne, il me plaque contre le mur. Je suis toute excitée. C'est même la première fois que je le suis autant. Les mains du beau Biker descendent le long de mon corps pour me toucher à même la peau. Les miennes ne sont pas en reste : après avoir griffé le torse et les abdos de ce sexe symbole, les petites coquines déboutonnent son jean pour le caresser. A travers le tissu tendu de son boxer, je le sens délicieusement dur et large. Donc en plus d'être beau comme un Dieu, il est aussi très bien monté. Je le veux... maintenant... Pendant que je lui arrache des grognements de satisfactions foutrement viril en le caressant contre le tissu, lui m'enlève mon jean et mon tangua. Ses doigts rencontrent mon intimité trempée.

- Bébé, tu mouilles tellement pour moi. Si tu savais combien j'ai envie de te lécher. Mais pas le temps aujourd'hui.

- Oui, viens en moi, vite.

- Seulement quand tu me supplieras de le faire bébé, pas avant.

Mais je ne dis rien. Ses doigts jouent avec moi. Non, il joue avec tout mon corps, comme un virtuose. Il n'épargne aucun centimètre de mon intimité. Et lorsque je sens l'orgasme arrivé, ce connard arrête. Je pourrais hurler de frustration !

- Dis le bébé, et je nous soulage tous les deux.

Et moi, pauvre femme sous ses doigts divins, je craque.

- S'il te plaît, viens en moi. Je t'en supplie.

Avec un sourire gourmand et un peu trop victorieux à mon goût, il sort une capote de son portefeuille, libère sa verge de son boxer et s'équipe.

Heureusement qu'il y a pensé, putain de capote. Et cette queue, elle est immense ! Est ce qu'elle va rentrer ?

- Je ne vais pas pouvoir être doux bébé, pas cette fois.

- Qui te dis qu'il y aura une prochaine fois ?

- Une fois que tu y auras goûter tu en redemanderas, je te le promets.

- Tu peux toujours rêver connard.

Tout en rigolant, il me porte de façon que mes jambes s'enroulent autour de ses hanches. Sans préambule, il me pénètre d'un coup sec et profond. Il entre jusqu'à la garde. Comme promis, il n'est pas tendre et c'est tant mieux. Ses coups sont brutaux et profond. Il se recule légèrement, tout en me maintenant contre le mur, changeant l'angle de sa pénétration. Je sens mes muscles se tendre autour de lui. Mon orgasme déferle sue moi, en moi, brutalement. Le meilleur de ma vie. Quelques coups de reins plus tard, je l'entends grogner dans mon cou, pendant qu'il se déverse en moi.

Après un dernier baiser langoureux, il me repose au sol.

- Quand tu voudras remettre ça bébé, reviens me voir. Ma porte reste ouverte pour toi. Et arrête de culpabiliser, tu ne pouvais pas savoir pour Charles. Nina va avoir besoin de toi.

Avec un clin d'œil, il part en direction du MC. Je le regarde partir, sous le choc de ce qu'il vient de se passer.

Et bah merde alors !