chapitre 37

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Heureux de la voir réveiller, il la serra très fort dans ses bras.


- tu m'as fait peur Neria, s'il te plaît laisse moi prendre soin de toi a présent, d'accord ? S'il te plaît, ne me repousse plus dit il désespérément, je suis désolé mon amour, désolé pour tout ce que je t'ai fait.


Elle n'arrivait pas à comprendre la situation, il était dans une situation lamentable, elle prit compassion pour lui vu l'état dans lequel il se trouvait. Il semblait être vrai et sincère. Il était temps qu'elle baisse les armes.



- d'accord, je te pardonne Zack.


Il croyait avoir mal suivis, il prit son visage entre ses mains, l'air content, il voulait l'entendre le redire.


- tu me pardonnes ? Sans attendre une réponse de sa part, il l'embrassa avec chasteté, il était heureux.


Neria n'avait pas encore conscience, qu'elle se trouvait sur un lit d'hôpital, peu à peu, elle le réalisa, elle avait le cathéter sur la main, portait des vêtements de patients.


- que c'est il passé ? Pourquoi suis-je a l'hôpital ? Demanda t'elle inquiète.


Sa joie disparue et mit place à un visage angoissé


- tu t'es écroulé en plein réunion.


Elle ne se souvenait pas de s'être écroulé.


- depuis combien de temps suis-je là ?


- hier dans l'après-midi.


- que disent les médecins, quand est ce que je pourrais sortir ? Et la réunion ?


Zack la regarda avec un visage sévère, malgré qu'elle soit coucher sur un lit d'hôpital, elle ne se souciait pas de sa santé. Elle se calma aussitôt. Il devina qu'elle n'avait pas conscience qu'elle était enceinte. Sinon pourquoi ne demandait elle pas l'état de son enfant ?


- j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle a t'annoncer.


Elle resta silencieuse ne sachant pas si elle allait dire commence par la bonne ou la mauvaise. Était telle gravement malade?


- c'est quoi la bonne nouvelle ? Finit elle par se décider


- tu es enceinte.


- quoi ? D'un coup, elle souleva le drap pour vérifier l'état de son ventre, s'il avait grossi, elle était tellement occupée par le travail qu'elle n'avait pas remarqué l'absence de ses règles ce dernier mois. Peu à peu, elle réalisa que de temps à autre, elle avait des nausées, des vertiges et des vomissements. Elle les mettait sur le compte de la fatigue. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle serait enceinte.


Nul doute, c'était lui le père, Mon Dieu ! Les yeux écarquillés, elle le regarda. Qu'allait-il penser d'elle ? Ils n'avaient jamais discuté avoir un enfant. Allait-il accepter ? Était elle prête à être mère ? Des tas de questions défilèrent dans sa tête.


- quelle est la mauvaise ? Demanda t'elle craignant le pire.


- la mauvaise est qu'il est dans un état critique. Et si tout se complique, on risque le perdre.


- les deux nouvelles étaient tous deux difficiles à assimiler, comment ça risquer de le perdre. Pourquoi parlait-il de bonne nouvelle ? Avait-elle bien attendu ? Elle voulait parler, mais il mit un doigt sur sa bouche pour la faire taire.

- je sais que cela n'est pas facile à digérer, certainement tu ne t'y attendais pas, moi non plus. On va s'en sortir tous les trois, je te le promets.


Alors il était plutôt heureux de devenir père et avait décidé de se battre pour garder leur bébé. Le savoir qu'il allait prendre ses responsabilités la réconforta. Pour Une fois il croyait en elle sans hésitation.


- qu'est-ce que les médecins disent concrètement, y a t'il un moyen ?


Il lui fit le point sur la situation de leur bébé. Le médecin entra au même moment.


- bonjour mademoiselle Neria, comment allez vous ce matin ? Dit il en faisant les inspections, il regardait ses yeux ,son pouls, tension etc...


-je me sens bien.


- d'accord, c'est une bonne nouvelle.


- et le bébé, se précipita t'elle de demander.


- les analyses que nous avions refait, précise rien d'alarmant. Par contre, on va vous administrer un traitement et vous allez passer tous les deux semaines pour un check-up question de voir si tout se passe bien. Buvez beaucoup d'eau et reposez vous suffisamment. Je vais signer votre déchargé et vous pouvez rentrer chez vous.


- merci, docteur répondit t'elle heureuse.


Zack vint s'asseoir prêt d'elle et prit ses mains entre les siennes.


-à partir d'aujourd'hui, je veillerai sur toi. Tu n'as pas le droit de refuser. Je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose à notre fils a cause de ta négligence.



- Qu'est-ce qui te fait croire que c'est un garçon ? Qu'est-ce qui te fait croire que c'est un garçon ? Demanda t'elle en fronçant les sourcils


Il mit son oreille sur son ventre.



-il vient de me siffler à l'oreille, que sa maman est très têtu, négligente et qu'elle a besoin de deux hommes pour prendre soin d'elle.


Neria partit en fou rire. Tellement le rire fut contagieux qu'il se mit à rire à son tour.


À l'entrée de la porte,se tenait Samuel qui venait d'arriver avec un bouquet de fleurs à la main, il les regarda a travers la vitre. Ils semblaient si heureux tous les deux. Il frappa et entra.


- bonjour Neria, comment tu vas ? Salua Samuel


- très bien merci, répondit t'elle joueuse, tes fleurs sont magnifiques.


Il les posa à son chevet.

- comme toi répondit il en souriant

Zack toussa en signe d'avertissement.  Comment pouvait il être si jaloux ?




AMOUR D'UN JOUR [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant