*CŒURS BRISÉS :* Chemin périlleux

*_Épisode 08_*

« Coucou chérie, c’est moi je suis rentrée » « Hehooh !!!, Je suis làà… » Ça c’est moi qui viens de passer le palier de la terrasse pour faire mon entrée dans le salon. J’appelle James pour qu’il m’aide à faire sortir les courses de la voiture.

Il n’est pas dans le salon ni dans la chambre non plus, où est qu’il est passé ce type ? Je jette mon sac à main sur le lit, je fais un tour rapide dans la salle de bain pour voir la mine que j’ai. C’est un peu le désastre dans ma coiffure.

Je ressors dans le garage, la tête dans la voiture à faire sortir les courses, j’entends la voix de James derrière moi. Il était monté s’assoir sur le toit de la maison, il prenait l’air et a cogité un peu dans sa tête.

Sacrets courses, j’ai fait pas mal de boutiques avant de passer dans le domicile de dame Shevonne et enfin rentrer chez moi. Après avoir pris le temps d’admirer les articles que j’ai pris, j’ai été en cuisine pour faire à manger à mon James.

C’est l’heure d’aller dodo, je suis morte de fatigue, j’ai été la première à rejoindre le lit. James est resté devant la télé je ne sais pas pendant combien de temps avant de me rejoindre. Je m’étais même déjà endormie.

Depuis qu’il est monté sur le lit, j’ai commencé à prier pour qu’il ne me le demande pas ce soir mais trop tard. La main de mon homme sur mon corps m’a un peu fait frissonner, je n’ai pas du tout envie mais je dois lui donner.

Nous sommes à deux semaines de mon mariage, je ne vais pas jouer à la fille qui n’assure pas. Je me suis tout simplement laissé aller sans trop m’impliquer, je lui ai laissé faire sans vraiment prendre du plaisir. Depuis que je suis en couple avec James, ce fut la première fois que j’ai eu des rapports douloureux avec lui.

Il a vite fini, je sors de ses bras et me retourne pour lui donner dos. Je crois que mes larmes coulent, je ne sais pas ce qui m’arrive, je n’ai aucune idée du comment je me suis retrouvée dans une telle situation.

Dans l’obscurité, dos à mon mari, les paroles de Shevonne raisonnent dans ma tête. Je fais une rechute dans la scène qui s’est passée chez elle. Ses lèvres contre les miennes, j’avale difficilement ma salive comme pour savourer ce moment précis.

Je me revois devant Shevonne. Est-ce que j’ai aimé son baisé ? Est-ce que s’était dégoutant ? Est-ce que si elle revient à la charge j’aurai le courage de la repousser ? Dois-je m’en fuir d’ici sans crier gare ?

J’ai eu le courage de passer ma langue sur ma lèvre inférieure comme pour effacer la salive de Shevonne mais au lieu de ça c’est le goût de ses lèvres et de son parfum que j’ai ressenti. J’ai une sorte d’excitation qui me monte entre les cuisses

Je me suis sentie décollée du sol, sans même me rendre compte, mon verre et son contenu glisse dans ma main et se retrouve en mille morceaux sur les carreaux. Je me détache de la vitre pour atterrir dans les bras de Shevonne.

Nos lèvres se cherchent à nouveau, je ne sais même pas comment m’y prendre avec elle mais j’adore. C’est dans cette tension torride et dans la précipitation qu’on a atterri sur le canapé en se débarrassant de nos habits pièce après pièce.

Je me vois toujours toute nue mais ce n’était jamais le cas d’une autre femme, surtout avec qui je suis sur le point de m’envoyer en l’air. Je n’avais jamais fait ça avec une femme, ça sera le fiasco total.

Sa façon de me prendre, ça se voit qu’elle n’est pas à sa première expérience. Cette femme est une lesbienne toute finie et elle me le démontre. Je me suis vite imprégnée des faits et gestes de Shevonne.

Si elle se met sur ma poitrine et parcoure tout mon corps jusqu’à ma partie intime où elle envoie sa langue faire le travail, quelques secondes plus tard je la retourne à mon tour et je fais comme elle en ajoutant ma petite touche.