*_Épisode 13_*

23 0 0
                                    

Ce n’est pas ici que j’ai dit que cette fille risque de me créer de sérieux ennuie ? Qu’elle va dire deux mots à Shevonne. Est-ce que Linda sait même d’abord qui est cette femme? Est-elle consciente de ce qu’elle dit ?

C’est claire que pays de blanc a retourné la tête de cette fille, elle se croit sûrement au Canada et qu’elle peut parler à tout le monde quand ça lui chante. Qu’elle arrête ça, faut pas qu’elle commence ce qu’elle laissera les restes sur mes épaules.

Moi : Je te le laisse ? Et à quelle fin tu vas dire deux mots à Shevonne ? Et par où tu vas même commencer ?

Linda : Toi, dis-moi d’abord pourquoi tu t’obstines dans une amitié avec cette femme ? Dans tout le pays tu n’as pas trouvé mieux que cette femme, une qui se dite grande dame et sans mari ?

Moi : Comme si toi tu en avais un mais est-ce que tu n’es pas une grande dame ?

Linda : Ne me compare pas à elle s’il te plaît.

Moi : Mais enfin, de quoi l’accuses-tu

Linda : Je ne l’aime pas c’est tout.

Moi : Ah okk !!! Madame ne supporte pas me voir avec une autre, elle est tout simplement jalouse. Mais fallait me le dire plus tôt.

Linda : Tu te la joues hein mais je ne plaisante pas.

Moi : Moi je ne plaisante pas non plus. Tu ne diras rien à personne, elle vient saluer après elle reste chez elle. Toi et moi on continue notre soirée et personne ne sera blessé dans son amour-propre.

Linda : Mieux je rentre et quand elle partira tu me fais signe, je reviens.

Moi : Est-ce que tu t’entends parler même ?

Elle ne me calcule même plus, elle me dépasse et entre dans la chambre. Je reste un instant à gesticuler des mains pour trouver des réponses aux questions que je me pose mais je reste confuse face au problème.

Je me précipite dans la chambre derrière elle, le temps que j’ouvre la bouche elle prend son ordinateur.

Moi : S’il te plaît Linda, écoute-moi.

Ses écouteurs qu’elle met dans ses oreilles, sans me prêter attention, elle retourne dans le salon. Je ne la lâche pas, je ressors la trouver sur le canapé. Je viens enlever un de ses écouteurs, il faut qu’elle m’écoute.

Moi : Tu sais que souvent tu es vraiment impossible à vivre ? Tu as souvent cette manie de dramatiser les choses qui n’en valent même pas la peine.

Linda : Oui je sais et c’est d’ailleurs pour ça je ne vais plus rien dire. Ta copine peut venir te voir, faites ce que vous avez à faire tu ne m’entendras pas parler. Regarde, ma bouche est cousue, je mettrai ma musique à fond, vous ne saurez même pas que je suis là.

Moi : ça ne sera pas la peine, je vais annuler avec elle. J’appelle Shevonne sur-le-champ et je lui dirais que ma belle-mère et sa délégation sont là, donc on reporte.

Linda : Je ne parle plus d’elle avec toi Jodie, tu fais comme bon te semble.

Moi : D’accord

Je commence la composition du numéro de Shevonne, le temps que je lance l’appel, elle remet l’écouteur à son oreille. C’est pour ne pas entendre la conversation, je n’ai pas eu le choix que d’annuler avec Shevonne.

Moi : Tu es satisfaite ?

Une phrase que je lui ai criée dessus en raccrochant et en retournant le pas dans la chambre. Même si elle n’a pas entendu parce qu’elle n’a pas arrêté de chuchoter les paroles de la musique qu’elle écoute.

*CŒURS BRISÉS :* Chemin périlleux   Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin