Sous ton emprise [Hyunjin]

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Ses lèvres frôlèrent les miennes. Tout mes sens se réveillèrent, son touché me fît frissonner, sa respiration était pour mes oreilles un doux cadeau, et son odeur me prenait les narines. Cette odeur m'attirait.

Je constatais qu'il a dépassé mon visage, en faite, il se dirigeait vers mon cou. J'éloignais ma tête de la sienne.

Il voulais faire quoi là ?

Mes mains se posèrent sur ses pectoraux pour le bousculer dans le but de l'éloigner de moi.

— Tu fais quoi là ? Dis-je en articulant mes propos.

Il se remit un rire. Il semblait se moquer de moi, comme si c'était moi qui venait de le prendre dans mes bras de mon plein gré.

— On se tutoie maintenant ?

Je pris conscience que j'avais arrêté de le vouvoyer.

— Excusez-moi... Mais arrêtez de vous rapprochez de moi comme ça !

J'étais mal à l'aise. Sa silhouette se mettait à avancer vers moi, et encore une fois, une crampe me créait une vive douleur dans mes entrailles.

Arrête de t'avancer.

Il ne cessait depuis notre première rencontre de diminuer notre distance, comme si son corps était attiré par le miens tel un aimant.

— Déjà, arrêterons de nous vouvoyer, d'accord ? C'est trop formel pour moi. Et secondement...

Il continuait d'avancer. Il se trouvait désormais juste devant moi. Nos corps ne se touchaient pas, mais nos respirations se confondaient.

— ...pourquoi je devrais m'arrêter ? Dit-il pour conclure sa phrase.

Bonne question. Pourquoi devrait-il arrêter de me dérouté comme il le faisait ? Je ne savait rien de lui.

— Parce que... Vous... Tu... Tu te rapproches de moi pour me faire des trucs bizarres.

Il se mit à pouffer de rire, je ne vois pas ce qui le faisait rire autant. Je n'avais pourtant rien dis de drôle.

— Des trucs bizarres ? Répétait cette ombre en rigolant de plus bel. Mais qu'est-ce que tu pensais que j'allais faire ?

Je le sentait gêné.

— J-Je pensais q-que tu allais...

Les mots ne voulaient pas sortir, j'avais beau essayer de les visualiser, mais ils ne voulaient pas passer la barrière de mes lippes.

— Non rien laisse tomber... Je me suis faîte des fausses idées...

— Tu pensais que j'allais t'embrasser, c'est ça ? Me coupait ce garçon, en me retirant les mots de la bouche.

Lui, il avait réussi à les prononcer. Pourquoi je me sentais aussi faible face à lui ?

— Je voulais juste t'aider à marcher, en te portant dans mes bras.

Oh...

Effectivement, il y avait eu un gros malentendu... Je sens sentais complètement idiote... J'avais si honte que mes joues s'empourprèrent.

— Ah... Autant pour moi... J'avais mal compris.

Sa grandeur faisait que je était obligée de lever ma tête vers le ciel afin de percevoir sa tête. Il était si grand... Ou alors c'est moi qui était très petite ?

— Tu permets ? S'exclama le grand garçon en me tendant sa main.

Je me dépêchais d'acquiescer pour ne pas le faire attendre.

— Oui...

Il n'attendait pas une seconde de plus pour passer à nouveau son bras autour de ma hanche. Son buste se penchait à nouveau vers mon cou. En un seul mouvement, et sans difficulté, mes pieds se détachèrent du sol et je me retrouvais dans ses bras. J'étais surprise de la facilité qu'il a eu à me soulever sans ressentir le moindre effort physique.