Sous ton emprise [Hyunjin]

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Je me réveille avec calme mais dès lors où j'étire mon corps tout gelé, une atroce douleur s'infiltre le long de ma colonne vertébrale. Je me rassois pour découvrir que je me trouve à nouveau sur ce sol frais.

Ah oui... c'est vrai...

On m'a enfermé dans un placard...

Mon dos est raide. J'essaie d'observer ce qui se trouve autour de moi mais il fait trop noir. Mes bras partent à l'aventure et tentent de toucher avec prudence mes alentours.

Je percute tout d'abord quelque chose qui s'apparenterait être un balais, puis un aspirateur, ou encore des produits ménagers. Je visualise enfin l'endroit. Je me trouve être dans un placard non loin de ma chambre.

J'étouffe dans cette pièce....

Une lumière illumine le couloir entier, je perçois donc en dessous de la porte les quelques rayon de lumière.

Des voix d'hommes surgissent du couloir. Je ne comprends pas ce qu'ils se disent, puisqu'ils parlent en coréen. Je pose mon oreille contre la porte pour mieux entendre. Je me ravise aussitôt en me rappelant que je ne parle pas cette langue. Je pose alors ma joue face au sol et mes yeux tentent de regarder sous la porte. Je perçois des ombres, ainsi que des chaussures. Il y a trois personnes exactement.

Ils s'éloignent. Je ne perçois plus d'ombre, ni de voix désormais. Ils étaient que de passage. La lumière du couloir reste allumée et me laisse donc l'opportunité de visualiser ce qui pourrait m'aider à sortir d'ici. Je scrute chaque coin du placard, mais il n'y a que des balais et quelques produits nettoyants, rien qui puisse me rendre ma liberté. Je regarde à nouveau en dessous de la porte, et remarque quelque chose par terre.

C'est mon téléphone !

Mon téléphone a du tombé de ma poche lorsque l'autre fou s'est emparé de mes cheveux.

Je tente de passer mes doigts sous la porte mais le téléphone est encore beaucoup trop loin. Je prends la première chose fine qui me passe sous la main, en l'occurrence un sac poubelle. Je tourne le plastique sur lui-même entre mes doigts afin qu'il prenne la forme d'un bâton. Une fois que le plastique prend une forme assez longue pour atteindre mon téléphone, je le glisse sous la porte mais le sac retrouve instantanément sa forme originale.

Fait chier...

Je ne baisse pas les bras et tente la même action une seconde fois, mais le résultat reste le même. J'abandonne le sac poubelle et mon dos s'écroule contre le mur.

Ils sont sûrement partis en me laissant dans ce placard. Je vais devoir attendre que mes parents rentre... ils trouveront qu'un tas d'os dont les rats auront déjà grignoté la chair. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ? Défoncer la porte ? C'est une bonne idée, mais je vais devoir attendre un certain temps pour être sûr que je sois seule dans cette maison.

Soudainement, une idée germe dans un coin de mon esprit.

Mon téléphone... Mais oui bien sûr ! Mon téléphone !

Pourquoi n'y ai-je pas penser plus tôt ?

Je pose une nouvelle fois ma joue contre le sol glacé et fixe ce petit objet qui semble pourtant si proche de moi.

— Dis, Siri ! Chuchotais-je en direction de mon téléphone.

Un léger bruit sonore me répond, et la commande vocal s'active.

Quelle idée de génie !

J'oublie même parfois l'avancée technologique que nous offre nos dernières années.

— Appel la police.

— Voulez-vous que j'appelle la police ? Me répond la voix robotique.