Chapitre 5 : Il n'a quand même pas osé dire ça, si ?

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Je me précipite sur la porte et prends une profonde inspiration avant d'ouvrir la porte. J'ai l'impression que ma mâchoire se fracasse au sol quand je vois la personne qui se trouve devant moi.

- Ha... Harry ?!

J'en bégaie. Il est rouge de... Colère ? Et il passe nerveusement sa main dans ses cheveux.

- Salut, dit-il froidement.

Je n'en reviens pas qu'il soit là, devant moi.

- Co... Comment tu m'as retrouvée ?

Il souffle et lève les yeux au ciel.

- Ton téléphone. Je t'ai géolocalisée.

- Ha.

Ca me flatte autant que ça m'horrifie. C'est un psychopathe, c'est sûr !

- Je... Je pourrais au moins savoir ce que tu fous là ?

- Je suis venu te chercher, ça ne se voit pas ? Sa voix est froide, voire glaciale. Elle me fait froid dans le dos.

- Je... Tu peux repartir, tu sais. Je n'ai rien à te dire.

J'allais refermer rapidement la porte mais, il la cale avec son pied et la pousse violemment. Son air méchant me terrifie, surtout lorsqu'il s'avance vers moi. Il m'attrappe violemment les poignets et me plaque contre le mur à côté de moi. Je grimace de douleur lorsque mon dos frappe fortement le mur de béton blanc. Il place ensuite mes mains au dessus de ma tête.
Harry approche son visage du mien.

- Ecoute-moi bien, Maya, je déteste qu'on me dise non. Je déteste qu'on me résiste donc, si tu tiens à la vie de ton bébé, tu vas me suivre.

Des larmes coulent sur mes joues.

- C'est notre enfant, Harry. Le notre. Et je m'appelle Maëlle !

Son visage est tellement déformé par la colère que je le reconnais à peine.

- Je m'en fous de ton putain de nom et du gosse que t'as dans le bide ! Tout ce que je veux, c'est que tu me suive !

- Pourquoi ? Pourquoi, Harry ?

Il donne un coup de paume sur le mur, près de ma tête, me faisant sursauter.

- Parce que, putain !

- Je ne veux pas, Harry. Nous n'avons plus rien à nous dire et tu as tenté de me tuer, je te rappelle.

Il passe sa main sur son visage, dans un signe de frustration.

- Tu me casses les couilles, bordel ! Je pensais que ce serai plus facile : je te dis de venir avec moi et tu me suis, tel un petit chien.

- Sauf que je ne suis pas un petit chien, Harry. Je ne suis pas si facile.

Les larmes ont cessé de couler sur mes joues et il serre un peu plus sa pression autour de mes poignets.

- Pourtant, c'était pas compliqué de te mettre dans mon lit, il y a quatre mois.

Mes yeux s'arrondissent. Il n'a quand même pas osé dire ça, si ? Les larmes recommencent à couler mais, cette fois, beaucoup plus qu'avant.

- Tu es un grand malade, Harry ! Un grand malade, putain !

J'essaie de dégager mes poignets de son emprise sans succès.

Don't run away » h.s ─ TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant